Chapitre 20: Quand la chance commence à tourner

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(Chapitre corrigé et modifié)


PDV William

Avec le soutien de mon frère jumeau et de mon meilleur ami, j'avais demandé à Katelaria d'être ma cavalière au bal que Wally organisait ce week-end. Elle avait accepté avec une joie qui m'avait étonné et j'en étais très heureux.

J'avais eu tellement peur qu'elle refuse. Je pense que je n'aurais pas pu supporter un rejet de sa part, mon cœur aurait été profondément blessé. Mais heureusement, elle avait dit oui, et j'avais obtenu des cours de danse avec elle en prime.

Nous avions fixé une heure pour se retrouver chez moi. Pendant trois jours, elle viendra chez moi à seize heures et passera près de deux heures avec moi. Je n'aurais jamais pensé passer autant de temps avec elle en une semaine. Et pourtant, je trouvais que ça n'était pas assez. Je voulais la voir chaque jour, à chaque moment de la journée, et ne jamais la quitter.

C'était peut-être égoïste de ma part de penser comme ça, mais je la voulais rien que pour moi. Et maintenant que je l'avais dans mes filets, je ne la laisserais à personne d'autre que moi. En tout cas, pas tant qu'elle continuera à laisser paraître qu'elle m'aimait bien.

Maintenant que je savais qu'il était possible d'avoir une relation qui allait au-delà de l'amitié avec elle, j'avais repris un peu plus d'assurance. Hier soir, j'avais bien vu que je ne la laissais pas indifférente. J'avais remarqué son embarras, elle avait été gênée que je sois près d'elle, mais pas que pour ça...

Difficile de ne pas voir qu'elle était en petite tenue, j'avais dû me faire violence pour ne pas regarder ses belles jambes. Et même, beaucoup plus...

Enfin, il fallait que je me prépare, elle sera là dans quelques minutes.

Je pris une douche rapide, je me séchai le corps et les cheveux, puis j'enfilai un boxer et je sortis de la salle de bain. Wally sortait de sa chambre en même temps et il me sourit en s'arrêtant au milieu du chemin.

-Qu'est-ce que tu veux? lui demandai-je, déjà agacé.

-Tu veux qu'on vous laisse seuls? me dit-il en haussant ses sourcils de manière suggestive.

-Ouais, toi et tes blagues pas marrantes, vous pouvez vous barrer, rétorquai-je en le poussant pour passer.

-Elles sont drôles mes blagues!

Je rentrai dans ma chambre et je fermai la porte derrière moi. J'accrochai ma serviette sur la poignée de la porte et j'allai chercher un vêtement à me mettre sur le dos. Katelaria m'avait dit de m'habiller de manière décontractée, ou avec des vêtements de sport, alors je pris un débardeur et un jogging que j'enfilai, puis je me chaussai d'une paire de basket. Je mis du déodorant, je pris mon téléphone et je descendis au salon.

-Ah, mon grand, dit ma mère en sortant de la cuisine lorsqu'elle me vit, je vais voir ta marraine et je vais faire les courses. Tu peux dire à Wally d'aller chercher Andy à son cours de chant?

-OK.

-À plus tard!

Elle me fit la bise et quand elle ouvrit la porte, je vis Katelaria qui s'apprêtait à sonner. Ma mère lui sourit, elles se saluèrent et Katelaria entra alors que ma mère sortit.

-Salut! fit-elle joyeusement.

-Bonjour, content de te revoir, lui dis-je.

-Moi aussi...

Elle jeta un rapide coup d'œil à ma tenue et elle s'attarda un moment sur mon torse avant de me regarder dans les yeux.

-Tu es prêt?

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