(Bonus) Chapitre 49: Un nouveau chapitre

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(Chapitre bonus ajouté)

TW pour ce bonus: sextos, sexe au téléphone

Où William commence sa nouvelle vie aux États-Unis en tant que cuisinier dans un restaurant de pointe avant de travailler pour son oncle... et Katelaria lui manque.

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PDV EXTERIEUR.

New-York. 

La ville où le monde entier se pressait pour être témoin ou acteur du mythe du rêve Américain. Ville du possible où les rêves les plus fous pouvaient être réalisés, où la joie gagnait les coeurs et où...

Où...

Où visiblement, les hommes pissaient en pleine rue et les voitures manquaient d'écraser les vélos qui circulaient pourtant sur leur rangée.

-Watch your car, man!

-Fuck you, n*gga!

William fronça les sourcils en descendant du taxi qu'il avait réussi à avoir à l'aéroport et qu'une vieille dame avec un chihuahua portant un pull en laine avait manqué de lui voler en prétextant qu'elle avait un rendez-vous important. Lui aussi, il avait un rendez-vous important, qu'est-ce qu'elle croyait?

La ville de Manhattan était belle et très animée. William n'avait pas de grandes espérances qu'elle soit aussi paradisiaque que ce qu'il avait lu sur internet, mais de ce qu'il avait vu durant ces trente minutes de course, pendant que le taximan lui racontait sa vie et qu'il faisait semblant d'écouter, c'était pas trop mal.

Le quartier de Midtown Manhattan était l'un des centres d'affaires les plus reconnus de la capitale et habritait les entreprises, les commerces et les restaurants les plus populaires. Alors, ceux qui y habitaient vivaient à mille à l'heure, à un rythme effréné, et les fainéants n'étaient pas les bienvenus. Et le loyer des appartements, des lofts et des maisons dépassait le plafond.

Le "petit" loft que sa soeur lui avait déniché grâce à ses connexions était parfait pour lui. Il n'avait pas hésité une seconde en voyant les photos. Il était placé au dixième étage d'un long et large bâtiment muni d'une piscine, d'une salle de gym et d'un bar ouvert aux résidents exclusivement. Et la résidence était située dans un quartier chic et tranquille où, il devait l'avouer, il voyait plus de vieux hommes blancs en costume que des noirs, et les quelques-uns qu'ils voyaient, allant de soi avec la vibe du lieu, étaient aussi bien habillés que leurs compères.

Le grand duplex était composé d'une vingtaine d'étages avec des lofts/appartements à deux étages chacun, variant entre une et deux chambres, et hautement sécurisé. William fut impressionné par sa grandeur. Il adorait déjà cette ville.

Le taximan l'aida à déposer ses trois grosses valises sur un porte-bagage que le concierge prit soin de monter à son étage pendant que l'agent immobilier lui fit une visite complète du lieu. Ils montèrent ensuite à son loft et firent la visite de ce dernier. Après avoir établi l'état des lieux, William signa son bail et récupéra ses clés.

Une fois seul, il soupira en s'appuyant contre le bar de sa cuisine ouverte sur le salon. Il regarda l'espace encore vide qui allait lui servir de séjour, et il sourit.

Sa vie commençait maintenant.

°°°°°

Il lui fallut une semaine entière pour déballer ses cartons et ses valises, s'installer, et aménager son loft. Il avait décidé de décorer son lieu de vie avec des meubles modernes, mélangeant du blanc, du noir, et bien sûr, du rouge. Il avait transformé la deuxième chambre en petite salle de sport, ne voulant pas s'entraîner dans celle du complexe.

How to be luckyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant