Chapitre 25: Le bal

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-Kate, il est dix-huit heures! Bordel, qu'est-ce que tu fous!?

Je me réveillai en sursaut et je regardai partout autour de moi d'un air paniqué. Mon frère fouillait mon armoire et y mettait un bordel pas possible. Je me frottai les yeux en pestant contre lui.

-Tu déranges mon armoire... marmonnai-je en poussant ma couette de mes jambes.

-Bouge-toi Katelaria, ton cavalier sera là dans même pas une heure, et toi tu roupilles?

Quoi? Mon cavalier...?

Je sursautai en me rendant compte que j'avais complètement oublié le bal de ce soir. Zut, comment était-ce possible? Je croyais pourtant avoir mis mon réveil pour quinze heures trente!

-Grouille-toi, Kate! Tu dois aller te laver et te maquiller après!

Il me fourra ma serviette et mes affaires de toilettes dans les bras puis il me poussa jusqu'à la salle de bain, il claqua la porte et je restai un bon moment debout au milieu de la pièce à me demander ce qui venait de se passer.

Il me fallut au moins cinq minutes pour réaliser que j'étais vachement en retard et je me mis soudainement à paniquer. Oh mon Dieu, on avait rendez-vous à dix-neuf heures devant ma maison! Mince! Il était dix-sept heures vingt, j'étais en retard!

Je me déshabillai en vitesse grand V puis je renversai ma trousse de toilette dans le lavabo. Je pris ma brosse à dents et du dentifrice, mes shampoings et je me précipitai sous la douche tout en me brossant les dents. Je me lavai rapidement et je me séchai tout aussi vite. Un rapide coup d'oeil à mon téléphone m'indiqua qu'il ne me restait plus qu'une petite heure.

Aller, Katelaria, plus vite!

Je pris mon rasoir et ma mousse à épiler et j'en appliquai sur mes jambes et sous mes bras, puis en attendant, je me fis un rapide gommage du visage. Une fois mon visage propre, je me rasai les jambes et les aisselles, puis je rangeai tous mes ustensiles dans ma trousse avant de sortir en courant de la salle de bain. Dans ma chambre, je vérifiai l'heure et mon cœur se mis à battre fort. Déjà dix-huit heures?! Le temps filait à toute vitesse!

J'enfilai rapidement ma culotte noire et mon soutien-gorge de la même couleur, puis je pris mon peigne et j'essayai de démêler mes cheveux. Quand je fus certaine qu'il n'y avait plus de nœuds, je pris mes talons violets et je me dirigeai à grand pas vers la chambre de ma mère.

-Ah, fit-elle en me voyant entrer dans sa chambre, tu es enfin là! Quelle idée de dormir alors que tu dois te préparer tôt?

-J'étais fatiguée!

-Bon, assieds-toi. On a vingt minutes pour le maquillage et dix pour la coiffure.

-Pas la peine de me maquiller comme une miss maman, c'est juste-

-Gadé timoun, laisse-moi faire mes affaires.

Je me tus et je laissai ma mère me manier comme une poupée. Inutile de vous décrire les longues minutes de souffrance qu'elle m'infligea, mais le résultat était...

-Oh putain, c'est moi ça?!

-Ton langage jeune fille!

Je m'admirai dans le miroir avec un immense sourire. J'en pleurerais presque, je me trouvais magnifique! Oh mon Dieu, j'y croyais pas... Je ressemblais à une princesse!

Ma mère m'avait fait un chou relevé hautement sur ma tête, puis elle en avait bouclé les bouts qui retombaient divinement bien autour de mon chou. Deux mèches près de mes oreilles pendaient, elles aussi bouclés. Pour le maquillage, elle m'avait mis du fard à paupières mauve pailleté, du crayon sous les yeux, du blush sur les joues et un gloss rose pétillant et brillant.

How to be luckyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant