Chapitre 3 - Cours !

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Arthur et moi sommes de nouveau dans la cuisine, je prépare une salade composée sous le regard insistant de mon meilleur ami.

Moi : Bon quoi ?

Arthur : Chris.

Moi : Quoi Chris ?

Arthur : J'ai des milliards de questions mais j'ai surtout envie de t'en foutre plein la tête.

Moi : Je n'ai rien fais de mal.

Arthur : Donc tu ne lui reparle pas ? Et tu ne savais pas qu'il viendrait ?

Moi : Non et non. Comment tu peux imaginer que j'ai la moindre envie qu'il refasse parti de ma vie ?

Je suis en colère que mon ami lui même soit énervé contre moi.

Bien sûr que non je ne veux plus de Chris !
Qui voudrait d'un homme violent dans sa vie !?

Arthur : J'vais lui casser la gueule.

Moi : Ça ne servirait à rien.

Arthur : Tu l'avais revu depuis votre séparation ? Y'a genre quoi, presque un an ?

Moi : Une fois, quand je suis allée à une soirée avec Vivi, mais dès que je l'ai vu nous sommes partis avant qu'il ne me voit.

Arthur : Bien. Pourquoi il revient comme ça genre de rien ?

Moi : Comment tu veux que je le sache. Il est cinglé c'est tout.

Arthur : Je rentre pas à Londres tant que je ne suis pas certain qu'il te fera pas chier.

Moi : Je sais me défendre Arthur.

Arthur : Serte. Jusqu'à tant qu'il soient bien trop agressif pour que tu lui résiste. Il t'a dévisagé une fois et je veillerais à ce qu'il ne recommence jamais.

Moi : Il ne le fera pas.

Arthur : Tu ne peux pas le savoir. Je culpabilise toujours de ne pas avoir été là la première fois, je le tuerais s'il y en a une seconde.

Moi : Arthur... ne dis pas ça.

Arthur : Je t'aime et je ferais tout pour toi Ivy, je veux seulement que tu le saches.

Moi : Tu n'iras certainement pas en prison par ma faute, arrête de dire des bêtises.

Je lâche ce que j'avais dans les mains et contourne la table pour aller près de mon ami.

Il m'accueille sur ses genoux et m'étreins comme j'en ai besoin.

Violette : Eh ! Oh ! Pas de câlin sans moi !

Ma folle s'assied à son tour sur un des genoux d'Arthur et nous voilà au milieu d'un gros câlin fraternel à trois têtes.

Arthur : Bon les filles vous êtes bien belles mais je sens plus mes jambes.

Vivi : Mais quel faible !

Elle rit en se levant mais d'après le regard d'Arthur suite à cette remarque je ferais mieux de me retirer d'entre les deux.

À peine levée que mon ami est aux trousses de Vivi qui cavale dans tout l'appart pour lui échapper.

Je les aime tant.

Moi : Bon à table bande de gamins.

Essoufflés tous les deux ils viennent s'attabler et ne perdent pas une seconde pour remplir leur assiette.

Vivi : Bon du coup on fait quoi pour chasser ce chagrin ?

Moi : J'ai pas envie de sortir.

Vivi : Tu rigoles ! Je me suis pas préparée pour rien.

Joyca ~ My LoverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant