Chapitre 8 - Un truc

1.2K 46 85
                                    

Bien évidemment j'ai accepté la demande de Joyca.

Jordan. Je devrais l'appeler Jordan, autrement il risque de se vexer.

Il m'a dit arriver dans une trentaine de minutes, avec de quoi grignoter.

Je suis sur que Max lui a dit que je n'avais pas mangé.

Je sourie toujours devant mon ordi et les photos que je suis entrain de trier.

Je n'en supprime pas beaucoup, je me surprend à être de plus en plus douée. Après cela semble logique, ça me passionne.

Et puis, je suis toujours tellement heureuse de devenir photographe le temps de quelques heures pour Maxime.

Devant une photo légèrement plus sombre, je vois mon reflet dans l'écran de l'ordinateur et remarque que mon sourire ne veux pas disparaître.

Je ne sourie quand même pas comme ça à cause de la venue de Jordan ?

Si ?

Non.

Photo suivante : Violette qui rit avec Thomas.

Génial.

Ma bonne humeur vient de disparaître pour un moment.

J'aime ma meilleure amie, bien sûr, mais parfois elle est vraiment douée pour me blesser.

Mais si en plus Arthur s'y met...

Comme si c'était un réflexe je prend mon téléphone et regarde si je n'ai pas de messages de mes amis.

Et si.

De violette :
« Ivy je suis tellement désolé »
« S'il te plaît dis moi que tu es bien arrivée »
« Ivy je m'inquiète »

D'Arthur :
« Trésor je te demande pardon »
« Rentre à la maison s'il te plaît »
« Tu es bien arrivée chez James ? »

Voir mes amis inquiets me tord le ventre et je m'en veux terriblement de ne pas voir regardé mon tel avant.

Pour Violette :
« Je vais bien, tu devrais aller te reposer »

Pour Arthur :
« Je rentre demain, veille sur Violette pour moi »

Je me lève de ma chaise pour aller voir si mon père c'est endormi. Et comme personne ne répond quand je toque à la porte de sa chambre j'imagine que oui.

Alors j'entre et retire la télécommande de ses mains pour éteindre la télé.

Je dépose un bisou sur son front et sort en silence.

Quand je retourne m'asseoir devant mon ordi, des phares de voitures m'aveuglent et j'en déduis que c'est Jordan.

Si ce n'est pas lui je devrais m'inquiéter car mon père n'a pas de voisins proches de sa maison à moins de 500 mètres.

La portière claque, les phares s'éteignent et un homme particulièrement beau apparaît.

Sourire aux lèvres, sac à la main, téléphone dans l'autre, il passe le petit portillon et me rejoins.

Jordan : Salut.

C'est autorisé d'être aussi beau ?

La ferme !

Moi : Salut. Assieds toi.

Il prend place sur la chaise à côté de la mienne en ne perdant pas son sourire évidemment.

Joyca ~ My LoverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant