Chapitre 5

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Elle finit par nous conduire à l'intérieur de son domaine et me présente à ses différents invités qui après avoir posé leur regard sur moi, lui pose des questions sur la saison.

Ayant marre de faire l'autruche, je pars vers les rafraîchissements et je souffle en ne voyant que du champagne.

Je viens saisir une coupe que je finis cul-sec et je prends une deuxième.

«Allez y doucement » s'exclame un homme.

«De quoi je me mêle » dis-je alors qu'il perd son sourire.

«Ce n'est pas très conseillé de boire comme ça, surtout pour une femme» me dit-il.

«Ne vous inquiétez pas pour moi, le champagne à côté de la vodka, c'est de l'urine de chat » dis-je dans un sourire tandis que je le laisse planter là.

Je me pose dans un coin de la pièce et admire tout ce petit gratin anglais.
Je dois dire qu'ils n'ont absolument pas la prestance et ni la classe des russes.

C'est alors que je sens un regard sur moi depuis tout à l'heure dont je n'arrive pas à identifier l'auteur.

Je me mets à chercher davantage quand mon regard croisa enfin celui que je cherchais.
Je tombe alors sur un homme qui est très très séduisant à la peau matte avec des beaux yeux marron qui ne quittent pas mon regard.

Je ne sais pas à quoi il veut jouer, mais nous allons jouer dis-je à moi-même en ne baissant certainement pas mon regard face au sien.

Une drôle d'atmosphère s'installe entre nous, mais elle est vite coupée par Lady Danbury qui se rend aux côtés de cet homme.

«Excusez-moi » dit-elle alors que tout le monde arrête de parler et se tourne vers elle pour l'écouter.

«Je vous présente mon neveu Simon Basset » dit-elle alors que le regard de ce Simon croise encore le mien et me donne terriblement chaud.

Je crois que c'est la première fois que mon corps réagit aussi rapidement à un homme avec qui je n'ai rien échangé mise à part un regard.

Là c'est sûr, il me faut une autre coupe de champagne.

Je me dirige vers les rafraîchissements et je saisis une coupe que je viens terminer d'une traite, pourquoi fait-il aussi chaud ici.

Je suis en train de me faire de l'air discrètement avec ma main quand un homme arrive vers moi.

«Voulez-vous danser ? » s'exclame-t-il.

«Ai-je une tête à vouloir danser » dis-je alors qu'il s'excuse et repart bredouille.

«Quelle audace» s'exclame une voix suave derrière moi qui me donne une colonie de frissons.

Je me retourne et je découvre l'homme irrésistible.

«Simon Basset » dit-il.

«Anastasia Petrova, Duchesse de Hasbourg » dis-je en lui tendant ma main qu'il vient saisir et dépose un baiser fiévreux en ne quittant pas mon regard.

«Enchanté » dit-il.

«De même » dis-je.

Son regard ne quitte pas le mien et une chaleur s'installe dans mon bas-ventre.
Il est temps de couper court à cet échange maintenant.

«Veuillez me pardonner » dis-je en quittant la pièce pour atterrir dans une autre très peu éclairée tandis que je me cale contre le mur.

Bordel, mais c'est quoi ça me dis-je à moi-même en essayant de calmer les demandes de mon corps.

Je souffle en me sentant toute chose, il va falloir que je me débrouille toute seule.

Je viens remonter les pans de ma robe afin de pouvoir accéder à entrejambe, mais des mains sur mon ventre et un corps venant se caller dans mon dos me font relâcher ma robe.

Je ferme les yeux sentant la personne me dévorer le cou et laisser des baisers plus que fiévreux.

Je viens nouer nos doigts ensemble sur mon ventre qui alors qu'il laisse glisser nos mains sur mon entrejambe et je viens lâcher un soupir.

Sa main lâche la mienne pour relever ma robe petit à petit.
Sa main sur ma cuisse nue me fait basculer la tête en arrière et je viens fermer les yeux quand je sens sa main frôler ma culotte.

Je viens attraper ma robe redressé avec mon autre main, tandis que j'attrape la sienne pour la placer dans ma culotte.

Comprenant où je veux en venir, il vient caresser mon vagin.

«Déjà très pressé » dit-il en sentant mon vagin humide alors que je me retourne reconnaissant la voix de cet homme que je viens juste de rencontrer.

Son regard fiévreux rencontre le mien et je n'ai pas le temps de dire où faire quoi que ce soit qu'il me retourne et me colle contre lui pour reprendre là où on n'en était.

Il remonte ma robe et vient la caler et plonge sa main dans ma culotte et vient insérer un doigt.

Puis un autre et commence des vas et vient sous mes gémissements répétitifs.

«Faites-moin de bruit » me dit-il alors qu'il vient frôler avec son pouce mon clitoris déjà bien gonflé.

Je me mords la lèvre pour ne pas crier davantage tandis qu'il active la cadence et que je commence à perdre pied si bien qu'il est obligé de me maintenir collé à lui pour ne pas que je tombe.

Ses baisers dans mon cou sont un vrai supplice et je suis obligé de lâcher un petit cri quand il vient mordiller mon oreille.

Je sens l'apothéose venir me saisir et je me crispe alors qu'il continue son manège et il est obligé de quitter mon entrejambe pour venir poser sa main sur ma bouche pour camoufler mes cris.

Une fois que je retrouve plus ou moins mes esprits, il enlève sa main de ma bouche et vient la porter à ses lèvres tandis que je le regarde faire encore bien essoufflée.

Je ne le quitte pas des yeux et je le vois fermer les siens quand il lèche ses doigts, et je dois devenir actuellement encore plus rouge de ce que je n'étais.

Il me regarde en souriant et je ne réponds pas à son sourire et il quitte la pièce comme si il ne serait rien produit.

L'été commence bien...

Voilà le chapitre 5, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Anastasia Petrova et Simon Basset Où les histoires vivent. Découvrez maintenant