Chapitre 4

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Je suis actuellement dans un bon bain chaud en train de me prélasser tandis que je repense à ma journée.

Après le déjeuner, je suis partie me promener seule sur la plage et j'ai fini par rentrer rapidement pour ma changer.
Ma robe était bien trop chaude pour les températures.

Après ça, je suis retourné sur la plage, et j'ai été mouillé mes pieds et j'ai fixé l'horizon dans une durée indéterminée jusqu'à ce que ma tranquillité soit perturbé par Jamie et Victor qui étaient venus se baigner.

Je les ai regardé s'amuser dans l'eau et il n'y a pas à dire Jamie est un bon père et certainement un bon époux.

Après je suis rentré, j'ai pris un thé et me voilà dans mon bain depuis plus d'une heure.

«Anastasia, il est temps de sortir tu vas avoir la peau toute fripée» me dit Maria.

«Trop tard » dis-je en sortant mes mains de l'eau pour lui montrer.

Elle me tend une serviette et je viens sortir du bain et me rouler dedans.

Une fois sèche, elle vient m'aider à passer mes sous-vêtements et vient serrer au maximum mon corset.

Elle me tend un peignoir en satin que j'enfile tandis qu'elle libère mes cheveux d'une pince, car j'avais interdiction de les tremper.

Nous revenons dans la pièce principale et je remarque mes robes toutes exposés dans la chambre.

«Non» dis-je en voyant une verte.

«Trop chaude » dis-je en voyant une violette.

«Trop bleu » dis-je.

«Trop vieille »

«Trop rose ».

«Parfaite » dis-je en voyant une robe rouge assez légère alors que Maria est assez surprise.

Il est vrai que c'est certainement la robe la plus simple que je possède, mais les chaleurs de Douvres me donnent terriblement chaud et il est hors de question que je fasse un malaise ou autre chose.

D'autant plus, que cette robe a un très jolie travail de dorure sur le bord des manches, des hanches et au niveau du décolleté.

«Sors ma parure de Rubis avec et ça sera parfait » dis-je en allant m'asseoir sur le fauteuil en face du miroir.

Je viens regarder mon visage et je me dois d'être parfaite ce soir.
Pour l'honneur de la Russie, de mes parents, mais surtout si jamais des ragots se font entendre jusqu'au palais impérial.
Friedriech doit savoir quel genre de femme suis-je, je veux éblouir tout le monde.

Maria vient derrière moi pour me brosser les cheveux.

«On leur fait quoi ? » dit-elle.

«On les laisse détachés, mais je veux quelque chose de tresser avec une ligne de petites fleurs dessus » dis-je alors qu'elle se met en action.

Trente minutes plus tard, me voilà maquillé et coiffé.

J'enlève mon peignoir et Maria m'aide à enfiler ma robe et vient la serrer au maximum comme je lui demande.

«Je ne peux pas faire plus » dit-elle.

«Bon ça fera l'affaire » dis-je en lissant mon ventre et mes hanches.

«Tu n'as pas besoin de serrer plus Anastasia, tu es très bien comme ça » me dit Maria.

«Je dois être présentable » dis-je.

«Tu es plus que présentable » me dit Maria «Des que tu arrives dans un pièce automatiquement tout les regards se posent sur toi, tu es une beauté au naturel » dit-elle.

Anastasia Petrova et Simon Basset Où les histoires vivent. Découvrez maintenant