Chapitre 91

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Deux jours viennent de passer et me voilà actuellement dans mon appartement à rassembler toutes mes affaires.

Je dois dire que ça fait très bizarre de me dire que je vais vivre sous le même toit que mon fils et Simon pour de bon.

D'ailleurs avec ce dernier c'est très étrange, on se fixe beaucoup trop en ne disant rien jusqu'à ce qu'on soit coupé par quelque chose venant de l'extérieur.

En fait, je crois juste qu'une sorte de tension c'est installé malgré tout en nous, ne sachant pas du tout comment agir avec l'autre puisque nous prenons notre temps, mais comme l'a dit Simon, nous avons jamais pris notre temps.

Je suis en train de fermer mon seul et unique coffre quand une voix me fait sursauter alors que je suis censé être seul.

«C'est du rapide » dit-elle.

Sans surprise, je me retourne vers Daphné qui se tient contre la porte de ma chambre.

«Qu'est-ce que vous faites là » dis-je.

«Je voulais juste m'assurer de quelque chose et effectivement je ne suis pas déçue » dit-elle «Le mariage est prévu la semaine prochaine ? Vous avez déjà repartagé sa couche » dit-elle alors que je ramasse le peu d'affaire qu'il me reste en secouant la tête.

«Ce ne sont pas vos affaires » dis-je.

«Ce sont mes affaires quand il s'agit de mon fiancé » dit-elle.

«Il n'est plus votre fiancé et maintenant je vais vous demander de sortir » dis-je.

«Non» dit-elle alors que je me retourne vers elle.

«Sortez Daphné, vous n'êtes pas la bienvenue ici » dis-je.

«Vous me l'avez volé » dit-elle alors que je souffle agacé de son comportement de gamine.

«Vous voulez la vérité ? » dis-je commençant à m'énerver «Simon ne vous a jamais aimé, ça a toujours été moi et vous êtes la seule avec moi à ne pas l'avoir vu » dis-je «C'est comme ça, lui et moi ça a toujours été et ça restera comme ça » dis-je.

«Vous n'êtes qu'une briseuse de couple » me dit-elle.

«Je ne suis pas une briseuse de couple, Simon et moi ça ne date pas d'hier, ça fait presque 5 ans qu'on s'aime » dis-je «Auriez-vous voulue passer le reste de votre en vie en sachant que l'homme que vous avez épousé en aimé une autre » dis-je.

«J'aurais aimé pour deux » dit-elle en pleurant.

«Ce n'est pas une vie Daphné » dis-je.

«Je m'en fiche » dit-elle en attrapant le premier truc qui lui vient sous la main, c'est à dire un vase.

J'ai juste le temps de protéger mon visage avec mon bras, avant qu'il ne se brise.

«Vous êtes sacrément folle » dis-je en hurlant «Quand je pense que j'ai failli vous laisser mon fils » dis-je en me dirigeant vers elle.

Je lui attrape le bras et je viens la dégager moi-même de mon appartement et je la jette sur le palier.

«Ne m'approchez plus jamais, ni même ma famille ou je vous jure Daphné que ça pourrait très mal se passer » dis-je.

«Il n'est pas encore votre famille » dit-elle alors que je lâche un rictus.

«Ce n'est qu'une question de temps avant que lui et moi nous nous marions et qu'on fasse des frères et sœurs à Milo alors je suis sa famille et il sera bientôt mon mari alors je vous conseille de ne plus jamais, je dis bien jamais approcher ma famille » dis-je en lui claquant la porte au nez.

J'aurais bien voulu fermer le verrou, mais Simon l'a cassé alors qu'il me cherchait.

Je n'ai pas les mots pour décrire cette femme, mais tout ce que je sais, c'est que mon bras me fait un mal de chien.

Je regarde l'entendu des dégâts et je grimace quand je vois un morceau de verre dans ma peau.

Je décide de prendre un chiffon et de le nouer sans serrer du tout pour ne pas approfondir ma plaie, mais surtout pour faire en sorte de perdre le moins de sang possible.

Des coups contre la porte se font entendre et j'ouvre en faisant attention alors que je tombe sur Will le nouveau majordome de Simon.

«Entrez » dis-je «Mes affaires sont là-bas ».

«Mademoiselle vous allez bien ? » dit-il en voyant l'état de mon bras.

«Ce n'est rien, rentrons rapidement à la pension » dis-je.

Will s'occupe de mon coffre qui réunit toutes mes affaires tandis que je viens ramasser le vase brisé.
Une fois que tout est propre, je laisse la clé sur la table pour la propriétaire.

Je sors de l'immeuble et je monte dans la voiture pour nous ramener à la pension.

Une dizaine de minutes plus tard, nous arrivons là-bas et je vois Simon qui m'attend de pied ferme devant.

Je le vois ouvrir la porte pour que je sorte et directement il vient prendre mon bras.

«Tu es blessée» dis-je.

«J'ai juste un morceau de verre dans le bras» dis-je.

«Oh oui, c'est vrai que ce n'est rien » dit-il légèrement énervé «Allez chercher mon médecin tout de suite » dit-il à Will alors qu'il part immédiatement chercher le médecin.

«Ce n'était pas forcément nécessaire » dis-je.

«Non c'est vrai, ce n'est pas comme si une veine ou un nerf pouvaient être touché » dit-il «Bordel Ana tu t'es fait ça comment ? » dit-il alors que nous passons les portes de la pension.

«Oû est Milo, je n'ai pas envie qu'il me voit comme ça » dis-je.

«Il est au parc avec Clotilde » dit-il «Alors? ».

«J'ai glissé sur un drap et je suis tombé sur un vase » dis-je en inventant n'importe quoi.

Il enlève mon espèce de bandage tandis que je grimace.

«Ça n'a pas l'air profond » dit-il.

«J'avais oublié que tu étais médecin » dis-je alors qu'il lève les yeux au ciel.

Simon nettoie ma plaie comme il peut tandis que je grimace à certains moments tandis que le médecin finit par arriver après une dizaine de minutes.

«En voilà une belle blessure, vous avez de la chance ce n'est pas profond » dit-il alors que Simon me regarde avec un rictus.

Je vois le médecin prendre une pince tandis que je grimace en sachant ce qui va se passer.

«Ça risque de faire mal » dit-il.

«Sans blague » dis-je alors que je me prépare au pire.

Simon vient prendre ma main et lance un regard plein de courage.

Le médecin rentre la pince dans ma peau alors que je viens serrer les dents de toutes mes forces pour éviter de hurler tandis que je suis littéralement en train de broyer la main de Simon.

Il ressort le morceau de verre et tout ce que je peux dire, c'est que je déteste officiellement Daphné Bridgerton.

Il vient recoudre ma plaie et vient enrouler un bandage.

«À changer tout les jours » dit-il en ramassant ses outils tandis que je le remercie.

«La prochaine fois, j'espère vous voir pour une bonne nouvelle » dit-il alors qu'il parle clairement d'un futur accouchement.

Simon raccompagne le médecin à la porte, tandis que Simon me fixer du regard une fois qu'on est que tout les deux...

Voilà le chapitre 91, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Anastasia Petrova et Simon Basset Où les histoires vivent. Découvrez maintenant