Chapitre 97

806 36 14
                                    

Cinq mois viennent de passer depuis notre mariage et je dois dire que beaucoup de chose ont changé.

Nous sommes venus vivre ici à Hastings dans notre château jusqu'au debout de l'été où nous avons acheté une maison à Douvres, près de la plage et de ma tante.

Milo a finalement été inscrit dans une école ici à Hastings et il partage la même classe qu'avec des enfants venus de tout les milieux sociaux.
Avoir quitté Londres, fut l'une des meilleures décisions.
Croiser le regard des gens curieux, les commérages, Daphné qui ne cessait de rester des heures devant la pension ça commençait à être fatigant.

Margaret a quitté la campagne de Brighton pour la capitale anglaise.
Elle se retrouve en collocation avec sa sœur Madeleine et Agatha et je dois dire que voir les trois femmes ensemble, c'est un spectacle merveilleux.

Olivia et Lucien ont finalement passé le cap et se sont mariés pour le plus grand bonheur de mon ami.

Bénédict et Maria attendent leur premier enfant et je me réjouis à l'idée qu'elle devienne mère.

Tania, Jamie et Victor sont retournés à Douvres 3 semaines après notre mariage et nous avons rattrapé le temps comme on pouvait.

Et aujourd'hui, j'ai reçu une lettre de ma tante qui me mets dans un sale état.

«Tout va bien ? » s'exclame Simon en voyant mes larmes sur mes joues alors qu'il se baisse vers moi «Ana ? » dit-il.

«C'est ma tante» dis-je «Elle m'a dit que mon père... est mort ».

«Ana» dit-il en venant s'asseoir à mes côtés tout en me prenant dans ses bras.

«Je sais que pleurer peut sembler irréaliste » dis-je en effaçant mes larmes «Mais c'est grâce à lui que nous sommes là aujourd'hui » dis-je.

«Oui, je comprends »dit-il en embrassant mon front.

«Il est mort à cause de son cœur » dis-je «Ma mère l'a certainement brisé en deux à cause de ses caprices et de son caractère horrible » dis-je.

«Au moins maintenant, il est en paix et loin d'elle c'est ce qu'il faut se dire Ana » dit-il en effaçant mes larmes alors que je hoche la tête.

«Tu as raison » dis-je.

«Et je suis persuadé que de là où il est, il est certainement très fier de toi et de ce que tu es devenu » dit-il.

«Sûrement » dis-je.

«On va chercher Milo ? » dit-il.

«Oui » dis-je après avoir regardé un œil sur l'horloge qui affirme qu'il a bientôt fini l'école.

Nous nous dirigeons vers l'entrée et je souris à Clotilde qui vient de rentrer suivie de Madame Colson, qui elle ne me sourit pas.

En effet, lors de notre arrivé j'ai décidé de nommer Clotilde gouvernante tandis que Madame Colson est passé de dicter les ordres à les obéir, elle n'avait pas qu'à m'insulter mon fils et moi et elle a de la chance que j'en ai pas parlé à Simon, sinon elle serait très probablement plus ici.

Simon me passe ma cape ainsi que mon écharpe et je m'habille.
Nous sortons dehors main dans la main et on peut entendre nos pas craquer dans la neige qui ne nous a pas épargnée cette année.

Une quinzaine de minutes plus tard, nous arrivons devant l'école ou certains parents d'élèves nous sourissent et je leur souris en retours.

Il est clair qu'au débout, il était mitigé à ce que notre fils aille dans une école pour "tous" au lieu qu'il soit au château avec un ou plusieurs précepteurs, mais ils ont finalement bien accueilli la chose et Milo n'a jamais été aussi content d'aller à l'école, même si il attend toujours les vacances avec impatience.

D'ailleurs, je le vois sortir et nous sourire alors qu'il se met à courir vers nous emmitouflé dans sa veste, son écharpe ainsi que son bonnet.

«Maman » dit-il en criant avant d'entourer ses bras de mon corps.

«Doucement » s'exclame Simon en riant.

«Ah oui pardon bébé » dit-il en touchant mon ventre tandis que je souris.

Et oui, aujourd'hui je suis enceinte de 5 mois, la famille n'a pas mis longtemps à s'agrandir et il me tarde de partager les joies de la maternité avec Maria.

«Il fait encore dodo ? » dit-il.

«Oui, encore pendant 4 mois » s'exclame Simon qui vient prendre Milo dans ses bras alors que nous nous mettons en marche pour rentrer à la maison.

«C'est long, il peut pas sortir maintenant » dit-il.

«Il n'est pas encore assez grand » dis-je tendrement.

«Oui, bah faut qu'il se dépêche hein moi je veux jouer au ballon avec lui » dit-il alors que nous rions.

«Et même quand il sera là, il sera encore trop petit » dis-je.

«C'est nul » dit-il en croisant ses bras.

«Milo» dis-je en riant alors qu'on son père lui fait des chatouilles qui le font immédiatement rire.

«Et moi je ne peux pas jouer avec toi peut-être » dit Simon.

«Bah si » dit-il.

«Bon bah alors » lui répond son père.

Nous finissons par rentrer à la maison après un arrêt déclaré par Simon et sa bataille de boule de neige.

Nous passons le pas de la porte trempés à cause de la neige.

«Eh bien heureusement qu'un bon chocolat chaud et des cookies vous attendez dans la cuisine » s'exclame Clotilde.

«Miam miam » s'exclame Milo en partant en furie vers la cuisine.

J'enlève ma cape et mon écharpe pour la tendre et Simon fini par passer ses mains autour de ma taille.

«Ça va ? » me dit-il.

«Oui » dis-je «Heureusement que vous êtes là » dis-je en posant mes lèvres sur les siennes tandis que nous sourions mutuellement quand nous sentons le bébé bouger.

«Aussi fort que ceux de son frère » dis-je en posant ma main sur mon ventre.

«Elle a besoin de cookie c'est pour ça » dit-il.

«Elle ? » dis-je.

«Oui, ça sera une fille » dit-il en prenant ma main pour nous diriger vers la cuisine.

«Tu as l'air bien sûr » dis-je.

«Oui, je le suis » dit-il en déposant un baiser sur mon front.

«VOUS VENEZ OU PAS, SINON MOI JE LANGE TOUT LES COOKIES »s'exclame Milo alors que nous arrivons dans la cuisine.

C'est ainsi que nous avons partagé un délicieux goûté en famille.

Voilà le chapitre 97, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Update : Ma prochaine histoire ne sera pas sur le prologue que vous avez déjà pu lire.
Je n'abandonne pas du tout cette histoire puisque je suis en train de l'écrire, mais une autre accapare mon esprit et avance plus rapidement que l'autre.

Autant vous prévenir sans trop dévoiler, c'est totalement l'opposé de ce que j'ai déjà pu écrire...
J'espère que ça vous plaira quand même et je vous laisse essayer de deviner quel sera le genre d'histoire qui sera publié après celle-là 😊

Anastasia Petrova et Simon Basset Où les histoires vivent. Découvrez maintenant