CHAP 4 : LE CIÉL S'ASSOMBRIT

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☆☆☆ ADIOUMA ☆☆☆☆

20 ans d'affront , la souffrance avait fait de moi , une jeune femme belle , sereine et timide .
La gens masculine me convoitait à présent . Elle me qualifie de pulchre .

Quand je chaloupe dans les rues sablonneuses du village soit pour aller au puit soit au champs , des hommes m'abordent dans tous les sens , d'autre se contentent de me lorgner tel un être mystérieux.

les femmes consumées par une hardiesse jalousie me traitent de bourelle des coeurs qui avec leste mène à la baguette les garçons .

De ce fait j'étais l'incarnation d'une diablesse ensorcelatrice à la beauté sensuelle.

Étre belle est une chose , mais être hapax est un crime .
J'insuporte les filles parce que , je leurs pique sans le vouloir leurs maris , leurs petits amis de même que leurs fiancés .

Pourrais t- on me blâmer pour cela ?
À vous de juger .

Ma mére ne reste plus que rarement à Thiangaye cela dit je m'occupe en solo de la cour . Il faut dire que la solitude est meilleur qu'avoir à ses côtés une mére- bourelle .

Yaye Codou croit m'avoir enlever le pain de la bouche en arrétant de m'envoyer le moyendre sou jugeant que je suis une grande fille .
Ce qu'elle ignore C'est je ne peux pas misérer car j'ai Ngora. Je ne manque de rien grâce à lui .

Les Premières précipitations inaugurérent la saison des pluies .Cette période importe aux yeux des villageois qui pour la plupart vivent de ce que la terre fait pousser . Il fallait espérer des pluies abondantes pour avoir de bonnes récoltes .Cela n'était possible qu'avec la clémence divine ce qui justifie les innombrables pratiques religieuses comme culturel qu'on nomme en wolof " baw naan ".

À l'inverse de Goundiane où les hommes uniquement s'affairent aux travaux champêtres, à Thiangaye l'esprit de groupe semble être la régle , les femmes avaient autant leurs place aux champs que les hommes.
Le Labeur bien que pénible s'éffectue avec Zéle cadencé par des refrains psalmodique . La musique constitue un calmant de la langueur d'où son emploie dans le turbain .

Mon oncle Amadou m'avait mander pour l'assister dans la culture de son pré . Ngora qui est comme mon ombre s'est joint à nous . Il maîtrise bien mieux les rudiments de l'agriculture que moi.
Nous nous attelons à la tâche en synergie armés de hilaires , de daba entre autre ..
Le soleil caniculaire chauffent nos dos courbés et la sueur ruissélent sur nos fronts ainsi que sur nos aiselles.
Ma peau claire rougeoie à cause des rayons solaires qui s'y tappe violement. Ngora s'en était aperçu . Je dissimulait mon mal pour ne pas l'inquieter .

--- Vas te reposer à l'ombre Adiouma, ça se voit que tu ne supporte pas cette chaleure infernale, dit - il

--- Je suis africaine, la chaleur ne vas pas me tuer .

--- Je ne veux rien entendre , va et repose toi . On se chargera du reste .

Mon entêtement ne pû pas résister au sien .
J'avais consentie à me rafraîchir sur le pied d'un grand arbre au feuilles vertes qui virent à l'émeraude au moment où la lumière du jours s'y miroite .

Tante Coura apporta le repas au environ de 13 h . Elle est une dame laborieuse , un cordon bleu de la gastronomie Sénégalaise.
Je suis attachée à ma tante car elle me couve d'attention et d'amour ce qui est tout à fait l'opposé avec ma mére .

Regroupés au tour du bol fumante de riz au poisson , nous becquetons au fur et à mesure que la discussion prend forme .

--- Ngora, ces jours ci , je te vois trainer couramment avec ma niéce Adiouma et les cancans disent que vous sortez . Mon fils , ma niéce n'est qu'une enfant, ne joue pas avec ses sentiments. Si tu veus vraiment d'elle , alors fait du sérieux .

ADIOUMA, mémoire d'une léssiveuse.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant