À THIANGAYE
■ DEMBA ■
Avec tout les poèmes d'amours que j'ai rediger pour Adiouma , je pouvait tout de même entreprendre une brillante carriére de poète .
Je les relisais une à une , sur ma page , les jambes écartés et mes tiroirs totalement vandalisés par mon farfouillage .
Quel poltron je faisais ! je n'avais jamais eu le cran de lui déclarer ma flamme .
J'aivais la frousse , peur qu'elle ne me repousse comme maintenant . Je préférais vivre avec mon naïf illusion qu'elle m'aime .À huit clos , je lâche la bonde me contrefichant de la maxime que me prodiguait ma mére dés ma plus tendre enfance " un homme ne pleure pas ".
Etre un homme ce n'est pas comme si avoir un bout de cailloux dans le ventricule . Le coeur étant le sanctuaire des émossions ne posséde pas un mode de fonctionnement qui varierait selon le sexe . On pleure parcequ'avant tout au delà du genre , on est des humains et tout le monde sait que l'humain est de nature émotif .
Pourquoi a t- il fallut que j'énamoure la mouvaise personne ! La propre flamme de mon amour m'a brûler .
Plus rien ne m'appête , la vie m'est insapide sans elle .Un cocktail de sentiments me tiraille , tantôt c'est de l'amertume ; de la mélancolie dépréssif tantôt de l'ire , une colére débridé , féroce , atroce .
Mes mains en tremblent , mes yeux injectés de sang , je chiffonne sans y faire gaffe mes lettres qui ne sont plus que des boules de papiers que je balance hargneusement par terre .---- PITIÉ REVIENT MOI ADIOUMA, JE T- AIME ! JE NE SAURAI TENIR LONGTEMPS SANS TOI ... JE T- AIME , M'ENTEND TU AU MOINS ...JE..JE VAIS ME SUICIDER SI TU NE ...
Je la boucle quand la porte de ma chambre s'ouvre violement sur ma mére complètement disturbée par mon braillement .
--- Va tu arrêter de paranoïser oui ! Tu es un homme nom de Dieu ! Comporte toi comme tel . Grâce à toi , on es la risée de tout le village ! J'en est asssez de tes pleurnicheries débiles ...
Elle fit une pause , m'observe atentivement de son regard inexpréssif .
Et enchaîne avec un timbre plus posée .---- Tu sais je sui même aller jusqu'a reccourir au totem tant ta petite lubie me kaote . N'as tu pas une once de compassion pour ma personne ! ?
Je baisse la tête , honteux . C'est vrai que je ne me préoccupais guerre de ses états d'âme à elle .
---- ....Salut !
Dit Ouley que je n'avait pas pû remarquer plutôt parcequ'elle s'abritait derriére ma darrone pareil à une gamine apeurée.
Je note d'ailleur un tremblotement de traque dans le son de sa voix .
---Encore elle ! M'exclamais - je .
---Soit pas discourtois , pour une fois , écoute ce qu'elle a à te dire . Peut - être aboutiriez vous à un terrain d'entente .
C'est uniquement pour faire plaisir à maman que je déféres.
---- Je vous laisse discuter.... , Se taille ma mére .
D'un pas timide , ouley me borde sur le pieu , ses minettes manicurés d'une teinte vermail entrecroisés sur ses cuisses .
---- Dis , vous fricotez quoi , toi et maman ? J'ai surpris les œillades chelou que vous êtes fait tout à l'heure , mis- je le bal en train .
----..... Concéde moi une chance , une seule pour que je t- exprime mon amour , je sui folle ,dingue, malade de toi ....
Mettant de coté sa timidité d'antan , elle se rapproche délicatement et m'embrasse comme du bon pain .
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ADIOUMA, mémoire d'une léssiveuse.
Romance" j'avais toujours cru que les femmes - références sont celles émancipées que l'on retrouve dans les entreprises, sur les journaux , à la télé , au cinéma. Belles , élégantes , capables de bien rouler les R avec les mimiques qu'il faut pour sédu...