CHAP10 : LE COEUR À SES RAISONS ......

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########## DEMBA ###########

--- Je vais me calmer , je dois me calmer sinon je vais creuvé avant mon heure . Monologue un moment ma daronne en respirant à grand coup et reprend inopinément.

--- ADIOUMA, cette pétasse t- a sûrement envoûter mais ne t- inquiète pas mon enfant . Je te délivrerai de son joug , intime t-elle gagnée par une nervosité sans nom .

Je la fait seoir sur un fauteuil et lui apporte son cachet de tension-norme que je supplée d'un verre d'eau .
Elle se rue dessus , détache un comprimé qu'elle parvient à ingurgiter avec une gorgée d'eau.

J'avais eu chaud , elle était à ça de criser . Le médicament anti- crise cardiaque l'a tranquiller .

--- Je ne me rappelle pas la derniére fois où j'ai friser une crise , grâce à toi j'ai bien faillit rejoindre tes grands parent !

--- T- éxagére...

--- J'exagère tu dis ! Alors quoi ? T-aimerais que j'avale vraiment mon extrait de naissance pour croir à mon mal ! Tu pense que j'ai le temps de faire du cinéma ! ....

--- Pardon mére de T- avoir vexé , à plus tard . Lui fis - je un bisou sur le front .

--- Où va tu ?

--- Prendre de l'air .

--- Un moment ....

--- Oui ,

--- Je T- interdit de poser les pieds chez cette veuve de malheur .

--- Entendu mére .

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#ADIOUMA #

Le glas du jour s'annonçait avec les thymalles qui couraient au dessus des cases , s'infiltraient dans les demeures et pourchassant le soleil qui s'enfuyait petit à petit vers le couchant . J'étais là , dans la cour de la maison , calée sur une chaise à bascule , observant attentivement la poule de la maison glousser auprés de ses poussins qui derriére elle , la suive sans jamais dévier d'un pouce .
Il me fallait fixer un point pour planer , je cogitais profondément sur mon défun époux , plein d'idée sur le royaume des morts germent en compilation dans ma conscience comme par ailleurs , la solitude dans la tombe , l'interrogation des anges Mouncar et Nakir dont me parlait mon oncle , l'ascension de l'âme du mort au cieux et cétera. C'est bien curieux , touts ces énigmes qui tourne autour de la mort ! J'espère que Ngora est en paix là où il est .

--- Ma fille , tu me semble bien perdue dans tes contemplations , me tapote sur l'épaule mon pater en déboulant de sa piéce .
Il est trés beau dans sa tenue blanc cassé , ses babouches de la même teinte et son bonnet rouge .
Il posséde de plus un de ces sourirs radieux! une de ses tailles de barbes !
Son âge ne fait que raviver son charisme phénoménal .

--- Tu y vas de sitôt ?

--- Oui ma chérie, je m'ennui en à mourir avec l'absence de ta tante . Tu l'a connais , elle ne rate aucune cérémonie familiale .

--- Et moi alors ? Je sui soporifique à ce point .

--- Ce n'est pas ce que je voulais dire , m'isoler à la mosquée m'apaise , c'est un peu ma tour d'ivoire où je fait mon zikr en quiétude.

---- Tu n'as pas à te justifier, je plaisante simplement. Mais ne tarde pas à revenir dés que tu pourra car j'ai une pétoche inexplicable de la solitude . Étre seule dans cette grande maison me fait perdre mes moyens.

--- inshallah, je serais ici aprés la priére de timis . Et au fait , trouve toi un programme interessant à regarder à la télé afin que tu puisse te changer les idées .

ADIOUMA, mémoire d'une léssiveuse.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant