_ BIGUÉ NGOME_Je bat des cils , la tête lourde , une odeur étrange infectant l'air .
J'avais peine à me situer .Au fur et à mesure que ma vision devient claire , je me découvre sur un lit , un ronflement exubérant qui me parvenait à ma gauche.
Je sursaute en voyant un homme a l'autre versant du lit où j'étais étendue .
Qu'est ce que tu as fichu Bigué !?
Tremblante et totalement à l'ouest ,
J'enfile mes vêtements à la hâte tout en fixant le gars endormi d'un regard interrogateur. Mes pensées sont en ébullition, cherchant désespérément à comprendre comment j'ai pu en arriver là._ (Moi) : Hé, réveille-toi !
Il émerge difficilement, les yeux encore à moitié clos, et me regarde avec confusion.
_ (Lui) : Quoi, c'est quoi le problème ?
_ (Moi) : Le problème ? C'est toi et moi, dans ce lit ! Explique-moi comment ça a pu se produire.
Il se gratte la tête, cherchant visiblement ses propres réponses.
_ (Lui) : Eh bien, après notre rencontre devant la mosquée, tu semblais bouleversée, et on a fini par discuter autour de quelques verres... et ensuite, je ne me souviens pas vraiment.
Je reste sidérée, essayant de rassembler les morceaux flous de cette nuit chaotique.
_ (Moi) : Discuter autour de quelques verres ? Ça ne justifie pas... tout ça.
Ma voix frémit d'un mélange de colère et de confusion. L'homme réalise soudainement la situation.
_ (Lui) : Écoute, je suis désolé. C'était une erreur, une mauvaise décision. On devrait peut-être oublier ça.
_ (Moi) : Oublier ? Facile à dire. Ça ne ressemble pas à moi, et ça ne devait jamais arriver. Espèce de canaille, la vérité est que tu as abusé de moi .
_ ( lui) Non , je te jure...
Je lui fout un soufflet qui lui clou le bec .
_ ( Moi ) Vaurien , j'espère que ma malédiction s'abbatra sur toi .
Je ramasse mes affaires, laissant l'homme seul dans ce qui ressemble maintenant à une chambre pleine de regret. En sortant, je m'efforce de garder la tête haute, mais chaque pas me rappelle la nuit chaotique qui vient de s'écouler.
*
De retour à l'université, je croise le regard inquiet de Batool. Elle s'approche rapidement, interrogeant mon absence prolongée.
_ (Fatima) : Bigué, où étais-tu ? Je m' inquiétais !
_ (Moi) : C'est une longue histoire, Fatima. Je... je ne sais même pas par où commencer.
Je lui raconte brièvement les événements de la nuit passée, la dispute avec l'homme, le regret qui m'envahit.
_ (Fatima) : De ce que j'ai pu comprendre, c'est toi qui l'a provoquer en lui collant un baiser.
_ (Moi) : Tu prend la partie de ce connard ?
Fatima pose délicatement sa main sur mon épaule.
_ (Fatima) : Non et non , je dis juste que c'est logique que vous soyez tous victime. Les émotions parfois nous ammenes à faire des choses inconsciente et stupide.
Je souffle un peu, sentant le poids de la honte et de la confusion. La journée qui s'annonce promet d'être une épreuve.
_ (Moi) : Merci, Fatima. J'apprécie vraiment ton soutien.
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ADIOUMA, mémoire d'une léssiveuse.
Romantik" j'avais toujours cru que les femmes - références sont celles émancipées que l'on retrouve dans les entreprises, sur les journaux , à la télé , au cinéma. Belles , élégantes , capables de bien rouler les R avec les mimiques qu'il faut pour sédu...