CHAP 9 : SIRA ⁉️

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BIGUÉ ◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇

Dimanche ,

Je délaisse mes draps à 11h , perdure dans la salle de bain pourvue d'une relaxante baignoire où je plonge comme un poisson .
décompréssée , je quitte la toilette en ayant sous les yeux , un plateau garni de deux croissant et d'une tasse de café posé sur la coiffeuse , à ma guauche un cadeau , un énorme paquet resplendit sur le bras du divan de chambre . Je me demande Qu'est ce qu'il doit bien contenir ?

Voyons ce qu'on a dans ce gros carton, je le dépaquette promptement et découvre une magnifique robe noire .

--- il te plais ...

Je sursaute en ouïssant ce timbre familier .

--- Tati , tu m'a fait peur ....

--- Excuse moi cocotte , alors tu l'aime ma surprise ?

---hein T- es roublarde la vielle ! Serais tu entrain de me corrompre avec ton soit disant présent ?

--- Kamal est tout ce qu'il me reste , l'unique personne qui a encore de l'estime pour moi . Je ne sui pas prête à rennoncer à lui ...

--- TES baratinages ne fonctionne pas sur moi . N'attend pas que je te remercie pour cet bout de tissus que tu appelle une robe .
En outre , pourquoi le choix du noir , tu cherches à me transmettre quelque chose comme un malheur ? Répond !

--- Tu suis trop de films à ce qu'il paraît. Bon bréf , j'ai du boulot à la cuisine . Bisou ma peluche .

Elle me laisse en plant avec son fichu cadeau. J'ai le présentiment qu'elle complote derrière mon dos .
Cette sorciére n'est pas naît de la dernière pluie ceci dit son expérience prime sur le mien .
N'oublie pas Bigué ce qu'elle T- avait révéler : elle avait jouer avec le feu sans se brûler en entretenant une quadruple relation amoureuse . Sa viciosité bat les recors du commun .
Aussitôt que je songe à tout ces trucs , ma morale chutte plus vite que l'aiguille d'une balance sous le poids d'une masse .

Je ne touche pas à mon petit déjeuner gentiment placer sur la coiffeuse parcequ'étant inquiéte en a perdre la boule .
Deux alternatives tambourine dans mon crâne : dire la vérité à Kamal ou me taire .
Je met des heures pour trancher et jusque là rien .

----14 H----

Le Muezin fit retentir son appel à la priére au quatres recoins du quartier .

Kamal s'apprête à accomplir ses ablutions muni d'un bouilloire , je le vois passé à côté de la fenêtre de ma chambre que je n'ai pas quitter .
Ces temps ci , il a en permanence des yeux gonflés et sensiblement rouges .
Je ne suis pas rassurée par son état même si ça n'a pas l'air si grave .
Son acharnement sur ses cahiers pourrait en être la cause .
Il s'enferme chaque week-end à réviser chose qui me brise en mille . Pauvre de lui , Il veut réussir à tout les coups sauf que les choses ne sont pas si aisées que ça.

--- Qu'est ce qui T- empêche de prier ?

Me surprend par une interrogation Tata Mbarka qui venait de pénétrer dans la piaule. Elle est imprévisible, je ne la sent jamais arriver tant elle marche sans commettre le moyendre bruit de pas .

--- De quoi je me mêle ? Répliquais -je en me concentrant sur mon téléphone que je manipule à la volée .

--- La priére n'est pas facultative ma chére ...

--- Tu ne me l'a fait pas à moi T- entend . Ce n'est pas toi qui me conseillais de tirer profit de ma jeunesse ?

--- Je ne parlais pas de négliger la priére...

ADIOUMA, mémoire d'une léssiveuse.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant