4. La malédiction des cendres

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Il n'a pas pu s'en sortir. Je n'avais jamais utilisée ma malédiction avec tant de puissance, j'avais déjà essayé pour tenter d'apprivoiser ce pouvoir, mais ça n'avait rien à voir avec ce que je viens de lancé, mon corps s'était fait consummer par mon attaque. À voir c'était sûrement beau, une soufflé de fumé et de cendres combiné à une chaleur brûlant tout sur son passage, à subir sa doit être douloureux et à utilisé c'est atroce. Il n'y a pas beaucoup de porté mais je ne maîtrise pas ma malédiction, d'après ce que je sais on peut tenté l'impossible : maîtriser sa malédiction, mais comme je l'ai dit, c'est tenté l'impossible... Sinon au fil du temps quand on vie avec, on arrive un peu mieux a géré les contraintes et à s'en servir.

Aikon : Fiouuuu heureusement que j'ai esquivé ça !

Quoi ?! Il était vivant... En train de frotter ses vêtements derrière moi, ils étaient un peu sales et brûlé à certains endroits avec la fumé et les cendres.

Fukoh : Co-Comment avez vous pu résister à ça !?

Aikon : Bah j'ai esquivé ! Quel question bête !

Il se fout de moi !

Aikon : Bon... À mon tour maintenant !

Je le sens mal, j'ai les bras ensanglanté qui fume encore à cause de ma régénération lié à ma malédiction, impossible de réutiliser mes bras avec cette douleur.
Il pris appui sur le toit, j'avais l'impression que le temps s'était arrêté, j'allais crevé ! Il se propulsa vers moi à une vitesse inimaginable. Je n'ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit paralysé par ma douleur. Il s'arrêta à 1 mètre de moi, pointa son doigt en ma direction, tout ce dont je me souviens c'est un flash et j'étais K.O.

18h20

PDV Daikyo :

Je rentre chez moi. Il est 18h12

Daikyo : Oouuuuuaaaiiiis ça sent trop bon ! Ta fait un gâteau ?????

??? : Ta pas intérêt à y toucher ! C'est pour mon Shi-Shigeo d'amour !!!

Daikyo : Putain, tu fais chier avec ton Shishi machin.

Emiko ma sœur, adore son petit frère, et adore lui faire plaisir quand il rentre d'une dure journée remplie de râteaux...

Emiko : Quoi ??!!!

Elle commence à me lancer des ustensiles ! Et je m'en prend un dans la tête !

Daikyo : AAHHH ! MAIS T'ES MALADE !

Je cours me réfugié dans ma chambre...

Daikyo : ahhhhhh cette fille est dingue ! Depuis que les parents sont partis en voyage d'affaires elle se croit tout permis, invite son mec tout les soirs et je peux même plus bouger de ma chambre ou je meurs ! C'est toujours une mission d'infiltration quand je veux aller démouler un cake.

Bon on s'était mis d'accord avec Fukoh, ce soir on joue dès qu'on est rentré vers 18h30 ! Mais d'ailleurs qu'est ce qu'il fou ? Je vais l'appeler...

Daikyo : Wouah mon répertoire est chargé de num de meuf ! Mouais enfin c'est surtout ma grand-mère et quelques tantes.. Bref Appelons cet enfoiré de Fukoh qui est en RETARD !!!

Le téléphone sonne 3 fois..

Daikyo : Normalement il aurait dû répondre au 3ème...

Tel :.... Votre correspondant n'est pas disponible pour le moment...

Je raccroche.

Daikyo : Rohhh il est relou lui aussi !

J'entends le ciel grondé..

Daikyo : Tiens ya de l'orage ce soir...

18h35, il répond toujours pas à mes messages, je me demande si tout va bien pour lui, c'est pas étonnant de trouver des pervers, forceur qui vous courtise en pleine rue... Euh attend ! Mais je suis en train de me décrire là !!!

PDV Fukoh :

??? : Oh! Réveil toi. Ehhh ? Tu m'entend ou t'es sourd ? Il est sourd je crois.

J'ouvrais lentement les yeux, j'avais tout le corps engourdi, j'arriver plus à bouger, et il était là.

Aikon : Ah bah voilà t'es réveillé mon garçon ! T'es pas sourd en fait !

J'avais des bandages sur tout mes bras et des pansements sur la tête, on était dans une salle assez sombre, éclairée par des bougies.

Fukoh : Pourquoi je peux pas bougé !? Laissez moi sortir !

J'arriver à peine à bouger, je peux même pas me relever...

Aikon : Mais ! Arrête de te débattre ! T'es pas en état de bouger, ton corps est épuisé. Je vais pas te tuer ni te torturé, je voulais juste te testé.

Je me faisais à l'idée qu'il avait raison. Il était assis sur sa chaise de jardin en train de boire une boisson dans un verre à la paille... Et regarder la pluie qui commençait à taper à la fenêtre... Ouais Bon je veux bien être méfiant mais je peux faire quoi d'autre à part le croire ? Et puis il à vraiment rien d'un serial killer Comme ça..

Aikon : Ça fait un moment que je t'observe, je t'ai suivi à plusieurs reprises, et je l'ai ressenti, tu avais une malédiction. Tu l'a compris, moi aussi j'en ai une...

Wouah en fait il est suspect ce type...

Fukoh : Ouais, ça j'ai compris.

Aikon : Ça fait combien de temps que tu est Maudit ?

Fukoh : Ça vous regarde pas.

Aikon : Ohhhh d'accord...

Fukoh : Laissez moi sortir d'ici !

Aikon : Tu va le regretter.

Fukoh : Peu importe, je resterai pas là.

Aikon : C'est ton choix.

Il se leva, se rapprocha de moi, posa sa main sur mon torse en même temps de siroter son verre, je ressenti un courant traversé mon corps, tout mes muscles s'était crispé, je pouvais bouger mais difficilement. Je me leva.

Aikon : Eh va doucement c'est dangereux ce que tu fais, les contraintes de ta malédiction pourraient se réact..

Fukoh : Rien à foutre.

J'ouvrais la porte, je m'apprêtais a sortir...

Aikon : Sinon.. Je peux t'aider, à maîtriser ta malédiction.

Une lueure d'espoir me traversa la tête, je rêve de la maîtriser afin de m'en libérer depuis si longtemps. Ce trentenaire Maudit propose de me venir en aide.. Mais..

Fukoh : Vous m'avez appelé par ma Malédiction tout à l'heure... je ne suis pas la "malédiction des cendres", je suis Shirei Fukoh ! Et je réussirai à la maîtriser, et je serai plus libre que n'importe qui vous verrez ! Ce n'est pas ma malédiction qui définit qui je suis, et je vous le prouverez. Je n'ai donc aucune confiance à accorder à quelqu'un qui me considère comme un cas désespéré rongé par sa malédiction.

Je claqua la porte et parti.

Aikon : C'est bien pour ça, que je t'ai appelé par ta malédiction, pour voir qui tu étais vraiment, et je ne suis pas déçu.

La Malédiction des CendresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant