Chapitre 12

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« Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface. » Jules Romains

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Angélina

Californie – San Diego,

15 septembre 2020,

Donovan ne bouge pas d'un millimètre alors que je le nargue de mes lèvres contre les siennes sans pour autant l'embrasser. Revoir cette fille sur ses jambes me rend folle de rage et pourtant je sais qu'il n'est pas à moi, c'était la goutte de trop. Je ne veux plus le voir aussi proche d'une fille... ou du moins je ne veux plus le voir avec aucune autre que moi. C'est sacrément égoïste, je sais. Mais c'est plus fort que moi, je n'arrive plus à supporter le voir avec une autre depuis son baiser.

— Rentrons, marmonne-t-il.

J'hoche la tête de haut en bas en m'éloignant pour sortir de la voiture, Donovan me suit de – très – près. Lorsque la porte se referme dernière nous et qu'il la ferme à clé, j'avale ma salive et traverse le salon dans l'obscurité. Je monte les escaliers comme si j'avais le feu au cul et lorsque j'arrive devant ma chambre, j'hésite un instant à me retourner pour savoir s'il m'a suivi. Je secoue le crâne et rentre sans un regard derrière et ferme la porte pour m'y adosser, le souffle court. Je colle mon oreille contre le bois et écoute en retenant ma respiration s'il y a du bruit, le soupire de Donovan se fait entendre.

J'ai le cœur qui bat à mille à l'heure, mes mains sont moites et ma respiration est saccadée. Et lorsque j'entends un long grincement qui signifie que Donovan vient d'ouvrir la porte de sa chambre, j'ouvre la mienne brutalement. Le blond se retourne, surpris de me voir sortir de ma chambre et se pince les lèvres. Je le vois me détailler de haut en bas, comme s'il découvrait ma tenue pour la première fois. Mon regard parcourt son corps et je ronronne en constatant son sexe tendu.

— Angel, souffle Donovan en déglutissant mal.

J'avance de plusieurs pas jusqu'à sentir les pointes de mes mamelons durcit contre lui, un son rauque s'échappe de sa gorge en les sentant se frotter contre lui.

— Bon sang...

Je fixe avec gourmandise ses lèvres qui sont un appel au péché suprême et entoure son cou de mes mains pour me rapprocher plus encore de lui. Il respire vite, beaucoup trop vite. Je le vois fermer les yeux pour tenter de se retenir, mais lorsque je tire l'arrière de ses cheveux je l'entend gronder d'un air bestial. Mon bat ventre crève un peu plus et ma culotte fait concurrence à une éponge à l'heure qu'il est. Je sens son sexe pulser contre mon bassin, instinctivement je me frotte contre lui en laissant sortir un gémissement.

Je pense que c'était la goute de trop pour Donovan car à peine mon gémissement se termine qu'il attrape sauvagement mes fesses pour me soulever dans ses bras, je crie de surprise en enroulant mes jambes autour de son bassin alors qu'il fonce dans sa chambre en refermant d'un coup de pied la porte pour nous plaquer dessus. Il plaque ses lèvres sur les miennes pendant qu'une de ses mains attrapent les miennes pour les soulever au-dessus de ma tête contre la porte, l'appel du plaisir est tellement fort que je cherche à plaquer son sexe contre le mien.

— Putain Angel, tu vas me rendre fou !

Il dépose des millions de baisers ici et là alors que sa main qui maintien mes fesses glisse pour relever ma jupe jusqu'à la taille, son corps est tellement plaqué contre le mien que je ne glisse pas d'un centimètre. J'entends le son d'une braguette qui s'ouvre et le chiffonnement d'un vêtement qu'on enlève avec force. En baissant les yeux, je vois que son pantalon se retrouve à ses chevilles et qu'il se retrouve donc en boxer. Je gémis en voyant le tissu tendu à l'extrême, je tente de décrocher une de mes mains de sa poigne pour pouvoir le caresser mais il resserre sa prise pour que je ne bouge pas d'un pouce.

DONOVANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant