DONOVAN

Chapitre 18

« La plus vraie des sagesses est une détermination ferme. » Napoléon Bonaparte

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Donovan

Californie – San Diego,

15 octobre 2020,

Me souvenir de chaque moment où mon ange me détestait m'a littéralement brisé le cœur.

Je la fixe de dos en train de rire avec ses deux insupportables copines et Thomas. Je sens les nombreux regards de ses amis sur moi mais tente de paraitre détacher même lorsque mon nom s'invite dans leur conversation. Luna me dévisage sans doute pour savoir s'y je vaux véritablement la peine, Mona me dévore du regard en se léchant les babines et Thomas me défie de l'empêcher d'être proche de ma belle blonde.

Lorsque je le vois passer un bras derrière sa nuque pour déposer un baiser sur son front, un long frisson désagréable se propage le long de mon épiderme alors que je fusille Thomas qui ricane entre ses dents.

Sale enfoiré.

— Qui est-ce que tu mates ainsi Matthews ?

Je détourne le regard immédiatement pour protéger mon sale petit secret et fixe une rouquine qui me mate sans aucune discrétion.

— Jolieee, chantonne Timéo.

J'esquisse un sourire pour tenter d'être naturelle alors que tout me hurle de fixer ma belle blonde.

— Elle a faim, ricane Loris en voyant la rouquine s'avancer dans notre direction.

Et merde...

Je gronde et bouscule mes deux coéquipiers qui éclatent de rire en me voyant perdre des couleurs. Il fallait vraiment que je fixe une fille qui pense qu'à se taper un mec de l'équipe ? Je souffle désespérer et cherche ma blonde des yeux avant de sentir mon cœur se comprimer lorsque je découvre ses billes vertes sur moi.

C'est bien ma veine...

— Coucou Donovan, susurre la rouquine.

Je passe ma main dans mes cheveux et m'échappe du regard accusateur de mon ange pour le figer sur la fille devant moi. Je la dévisage et cherche un seul petit signe pour me montrer que je ne suis pas complètement obsédé par la blonde. Pourtant même si la rouquine est ravissante rien ne m'attire chez elle, je joue avec mon piercing à la recherche d'une excuse pour l'envoyer balader mais je me fige quand je la sens se coller à moi.

— Ça fait un moment que j'espère que tu me remarques, me souffle-t-elle au creux de mon oreille.

Je déglutis et ferme les yeux pour rester calme alors que la jeune fille est en train d'envahir mon espace personnelle sans la moindre autorisation. En les rouvrant, je vois ma superbe blonde avancer d'un pas dans notre direction, rouge de colère.

Sauf qu'elle n'a pas le temps de débarquer qu'une main repousse lentement la rouquine pour mettre une bonne distance entre elle et moi, la surprise se marque sur mon visage quand je vois Julian les sourcils froncés en train de la dévisager.

— C'est fou, gronde sa voix, ton but c'est de sortir la même connerie à toute l'équipe Giovanna ?

La rouquine ouvre la bouche alors que ses joues prennent une teinte rosée en voyant de nombreux regards sur elle. Elle me jette ensuite un regard, un appel à l'aide alors que je ne la connais même pas. Je l'entends nous insulter avant de retourner d'où elle venait sans faire attention aux regard insistant des gens sur elle.

Angélina rougit en me voyant la dévisager, un léger sourire aux lèvres. Elle se retourne instinctivement et rejoint Thomas en lui attrapant le bras pour le faire sortir de la grande cafétéria. Je me mords l'intérieur de la bouche jusqu'à sentir le gout de fer s'infiltrer pour me retenir de ne surtout pas la suivre, à la place je regarde mon ami s'installer à mes côtés en faisant une accolade à nos deux coéquipiers.