Chapitre 16 ❇ L'épreuve de confiance

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Ils avaient roulé toute la journée jusqu'au soleil couchant

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Ils avaient roulé toute la journée jusqu'au soleil couchant. La route pour la vallée de Galbanum reprendrait à l'aube.

Pour cette nuit, Isaiah et Loctus dormaient à la belle étoile. Une lune bleue éclairait le ciel. Tout comme le lit floral, aux pétales lumineuses et gigantesques, de la région. Étalées à même le sol, l'une de ces fleurs servait de lieu de repos pour le duo. Entre le confort douillet de leur abri et le cadre serein, ils avaient sombré dans un sommeil réparateur.

 Entre le confort douillet de leur abri et le cadre serein, ils avaient sombré dans un sommeil réparateur

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« À l'aide ! »... « Prenez-moi à sa place ! » « Non, ne fais pas ça... »

― Is... ah... saiah...

« ... je t'en supplie ! » « Tout va bien se passer. » « Non ! »

Isaiah !

Isaiah se réveilla en soubresaut, la respiration saccadée. Il tomba sur une paire d'yeux rubis. Loctus était agenouillée devant lui, le visage sérieux. Reprenant peu à peu ses esprits, il réalisa avec horreur qu'il tenait fermement son poignet. Il lâcha aussitôt sa prise, mais les traces de ses doigts marquaient la peau blanche de la pirate d'une teinte pourpre.

― Désolé. Je... Je ne voulais pas te faire du mal, s'excusa-t-il sur-le-champ tout en s'appuyant sur ses coudes.

Sans y tenir rigueur, Loctus se leva en toute simplicité et retourna à sa place, en face de lui.

― Ce n'est rien. Ce n'était pas volontaire de toute façon.

Isaiah se redressa et se cala sur un pétale. Adossée contre le sien, la Drënienne le fixait soupirer derrière ses paupières closes. Exténué, le brun s'efforçait de tempérer sa respiration. Sa main passa sur son visage fatigué. Son pouce s'attarda par réflexe sur la coupure cicatricielle au coin de ses lèvres. Aussitôt, la morosité l'envahit. Avant que la colère ne déforme ses traits et le pousse à retirer son doigt. Après avoir remis de l'ordre dans sa tête, il ouvrit les yeux, plus détendu. Son Personnel affichait deux heures quinze. Son regard revint sur l'Allevardienne.

― Désolé de t'avoir réveillé, s'excusa-t-il à nouveau.

― Tu ne m'as pas réveillé. Je l'étais déjà depuis un moment. Tu n'es pas le seul à être la proie de vieux cauchemars.

Essence CaptiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant