La Princesse du pays de Ci | Kakashi x oc

Chapitre 25 ⛩

La pluie ne cessait de tomber sur Konoha, obligeant certains à ne plus sortir de chez eux. Les animaux à proximité c'étaient réfugiés à l'abri sentant une menace arriver. À cause des intempéries, les travaux de rénovation étaient en suspension. Depuis la fête organisée par Tsunade, les villageois reprenaient peu à peu leurs habitudes, tous se sentaient en sécurité depuis que Naruto étaient revenue après une longue absence en compagnie de Yamato et de Bee pour contrôler le démon renard. Ils savaient qu'ils avaient avec eux, une grande puissance et que dorénavant rien de terrible ne pouvait leur arriver. Mais c'était sans compter sur Obito qui n'avait pas laissé tomber sa soif de vengeance, voulant ainsi réduire ce monde à néant à commencer par le village où il avait grandi avant de mourir pour une de leurs nombreuses missions.

Cacher à l'abri des regards dans une grotte en haut d'une montagne, il regardait le paysage en contrebas et retira son masque avant de le jeter dans le vide. Une goutte d'eau frappa son front pour rouler sur sa joue comme une larme. La main tendue sous la pluie, il leva la tête au ciel et le visage de Rin lui vient en mémoire. Il sera son poing avant de regarder Konoha avec détermination et froideur. Son esprit de vengeance avait complètement pris possession de lui, plus rien ni personne ne pouvait l'arrêter. Il était enfin préparé à détruire Konoha une bonne fois pour toutes...

Derrière lui, neuf silhouettes sortirent de l'ombre avant de se placer à ses côtés. Deidara, Kakuzu, Sasori, Hidan, Kisame et Nagato, anciens membres de l'Akatsuki revenu d'entre les morts grâce à Endo Tensei, mais pas seulement, à sa gauche se trouvait aussi trois anciens Hokage, Hashirama, Tobirama ainsi que Hiruzen, le quatrième, lui, fut introuvable.

- Allons-y, lança Obito en sautant de la falaise.

Naruto était revenu de son entraînement avec Bee, il contrôlait à présent le chakra du démon renard et se sentait plus puissant que jamais. Il était fier de montrer ses exploits à Sakura qui était ravie de revoir son ami. Malgré la pluie, les deux amies s'étaient retrouvées au terrain d'entraînement. Depuis les événements, tous s'étaient réfugiés dans le combat pour se préparer à une menace plus grande. Ils n'étaient pas dupes, ils savaient qu'Obito ne laisserait pas tomber et était bien décidé à se venger. Tsunade n'avait pas quitté son bureau depuis des jours, elle était inquiète pour la sécurité de son village et avait contacté Jiraya dans l'espoir que celui-ci puisse la soutenir. L'Hokage regardait les rues en contrebas du haut de sa fenêtre du manoir en fronçant les sourcils, elle trouvait que c'était bien trop calme à son goût et elle avait raison. Tout à coup, elle écarquilla les yeux, sentant une présence qui pourtant était impossible à ressentir. Le souffle coupé, elle recula des fenêtres en cognant dans le siège de son bureau. Hashirama venait de se poser sur le toit en joignant ses deux mains.

- Mokuton Hijutsu, Jukai Kôtan !

Obito, qui venait de se poser sur le crâne du visage sculpté du quatrième du nom observa la scène vue d'en haut. Une forêt dense se créa à travers le manoir, détruisant les murs et les habitations aux alentours malheureusement encore en travaux. Une partie du manoir s'effondra avant que Tsunade ne fût attrapée par une racine la soulevant à travers le toit de plusieurs mètres de haut.

Le tremblement causé par l'attaque alerta les habitants et les shinobis à proximité, Naruto et Sakura s'arrêtèrent en pleine attaque, se retournant en découvrant que le village était de nouveau attaqué. Il activa automatiquement le chakra de kyubi et partit en un éclair rejoindre le village. La jeune fille s'apprêtait à le rejoindre, mais Sasori et Deidara se plantèrent devant elle l'arrêtant dans sa course.

Asuma, qui était dans la partie ouest du village en compagnie de Konoha-maru ressentirent eux aussi la secousse, alors qu'ils regagnèrent l'extérieur pour voir ce qui se passait ils tombèrent face au troisième du nom. Le fils et le petit-fils n'en revenaient pas, il était vraiment là, mais ne semblait pas autant ravi de les revoir.