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PULCHERRIMAA_ PRODUCTION ©️.

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K É V I N

Elle avait pleuré.

Ça se voyait qu'elle l'avait fait.

Pour quelles raisons ? Je ne sais pas.

Alejandra — Tout d'abord avant toute chose je souhaiterai remercier Kévin. Certes ce n'est pas le père biologique de Mahira mais durant toutes ces années il a su en prendre soin, l'éduquer, s'en occuper, la protéger et par dessus tout, l'aimer. Et juste pour ça je tiens à te remercier au nom de toute la famille. Et au nom de mon défunt fils.

J'hoche la tête.

— C'est tout à fait normal. Quand j'ai rencontré Saïna elle était enceinte, elle a accouché et on a commencé à se fréquenter jusqu'à ce qu'on se mette ensemble. En la draguant je savais très bien dans quoi je m'embarquais. J'étais prêt à assumer ma fille et la sienne. Financièrement oui, mais pas que. Quand on aime quelqu'un, on la prend avec tout y compris son enfant. Elle a su accepter ma fille alors pourquoi moi j'aurai refusé ? J'avais aucune raison.

Martín — Je me permets de te couper mon garçon. Non c'est pas normal. Dans cette société beaucoup d'hommes ont du mal à accepter que la femme qui leur plaît ait déjà un ou plusieurs enfants. Ce que tu as fais peut-être qu'un autre ne l'aurait pas fait. Grâce à toi, ma petite-fille a eu un repère paternel et ça depuis sa naissance et je t'en remercie.

Martín — Et regarde encore aujourd'hui. Vous n'êtes plus ensemble mais tu t'en occupes parfaitement bien et je n'ai même pas à douter sur le fait que durant notre absence, elle a pu avoir la présence de tes parents en tant que grands-parents paternels.

— Je ne suis pas fou pour pouvoir abandonner ma fille puisque oui, maintenant ça l'est aux yeux de l'État. Je ne pouvais pas l'abandonner sous-prétexte que sa mère et moi nous n'avons plus de sentiments l'un envers l'autre. Ça aurait été égoïste et très lâche de ma part. Je lui aurais juste retiré l'équilibre que nous lui avons construis.

— Mes parents ainsi que tout le reste de ma famille s'en sont occupés à merveille et jamais ils l'ont mis à l'écart ou quoi ce soit. Elle a reçu le même traitement de faveur que tous les autres petits-enfants de ma famille. Et ce n'est pas moi qui l'ai traité autrement pour une quelconque raison. Jamais. Elle est heureuse avec moi et elle me rend heureux et très fier d'être père.

Alejandra — Tu es quelqu'un de bien, sache-le. Tu mérites tout le bonheur du monde.

— Merci, c'est gentil.

« Est-ce nécessaire d'aimer ? » [II].Où les histoires vivent. Découvrez maintenant