27.

258 27 2
                                    

PULCHERRIMAA_ PRODUCTION ©️.

PULCHERRIMAA_ PRODUCTION ©️

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

K.

Je n'ai jamais voulu faire ce métier quand j'étais enfant, absolument pas.

Comme tout enfant, je voulais faire pleins de métiers, chaque année c'était un autre.

Médecin, pompier, policier, livreur, avocat, chauffeur de bus, pilote d'avion et j'en passe...

Puis en sortant du lycée, c'est là que j'ai commencé à m'intéresser aux métiers de la sécurité et de la défense.

Donc j'ai commencé à travailler dans ce secteur là petit à petit jusqu'à ce que je sois intéressé par le recrutement au GIGN.

Et j'ai commencé à me donner les moyens pour intégrer ce groupe d'intervention de la gendarmerie nationale. C'est après 2 ans et demi au sein du même poste que j'ai décidé de passer la formation pour être recruté.

La réussir a été une de mes plus grosses fiertés car c'est un rêve d'enfant ou plutôt d'adolescent qui se réalise.

Sauf que dans ce type de métiers, tu risques ta vie constamment à chaque mission et c'est un choix qu'on doit assumer jusqu'à la fin de notre vie.

Malheureusement, j'ai vu quelques-uns de mes collègues s'ôter la vie à cause de tout ce qu'on vit et qu'on voit.

C'est l'un des métiers où l'on risque sa vie en continue et où la force mental, psychologique et physique est très importante.

Mes forces quotidiennes ce sont vraiment mes filles. Je  me bats constamment dans ma vie professionnelle pour qu'elles soient fières de moi.

À chaque fois que j'ai un petit coup de mou, je pense à elles. Dans ma chambre sur notre site d'entraînement et de formation, j'ai leur photo sur le mur à côté de mon lit et celle de Saïna pour me rappeler pourquoi je fais ce travail.

Pour rendre fiers les miens.

Je sais qu'elles ont conscience que je peux partir sans jamais revenir et c'est pour ça que dès que je suis avec elles, je profite comme si c'était nos derniers moments.

J'en ai vécu des choses pendant ma dernière mission et c'est en frôlant la mort que j'ai réalisé que je pouvais pas mourrir sans avoir essayé de reconquérir celle que mon cœur a choisi d'aimer.

Avant je ne voulais pas m'initier dans sa vie de couple mais maintenant c'est tout autre chose.

C'est la femme que je veux et je vois pas pourquoi je ne pourrai pas la reconquérir. Je le ferai tout en étant un minimum respectueux mais je veux reconquérir Saïna.

« Est-ce nécessaire d'aimer ? » [II].Où les histoires vivent. Découvrez maintenant