On aurait du essayer...

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S.O.S

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Maëva

20h17.

Je ferme mon dossier et me lève de ma chaise de bureau.

C'est épuisant mine de rien.

Même si certaines tâches sont effectuées par mon équipe.

J'enfile mon manteau et remet mes talons (que j'ai bien évidemment retiré dès mon entrée au bureau).

Puis je sors, après avoir pris le soin d'éteindre la lumière et verrouillé mon bureau.

Plus les jours passent et plus je considère sérieusement de changer de travail.

Faire des heures supplément-

? - Elle se croit meilleure que nous depuis qu'elle sort avec un acteur o-

?² - Un acteur au chômage, n'ayons pas peur de le dire.

? - T'es trop mauvais *rire*

?² - Je dis juste la vérité. Elle sort avec lui et prends nos dossiers avec ? Mdr.

? - Je sais même pas ce qu'il lui trouve. A part un gros boule peut-être.

?²- Wesh t'es aveugle ou quoi Eva ? Elle a rien *rire*

? - Attends mais c'est peut-être grâce à lui qu'elle a pu être mise sur un si gros dossier. Tout d'un coup il débarque dans l'entreprise et après e-

*BOUM*

Le dossier qui était posé sur le comptoir à la fin du couloir s'est retrouvé par terre.

Les deux sursautent et se retournent en panique.

- Excusez-moi j'ai fait tombé un dossier sans faire exprès *sourire*

Leurs visages se décomposent complètement.

La main dans le sac.

Ce soir c'est pour vous.

- Mais je vous en prie, continuez votre conversation. Elle avait pourtant l'air si croustillante, n'est-ce pas ?

Eva fuit mon regard et écarquille les yeux en voyant le gros dossier éparpillé par terre.

Eva - Merde mon dossier !

Ah. Et en plus c'était le sien.

*rire*

Quel hasard, vous ne trouvez pas ?

Si il y a un truc que je déteste, c'est qu'on remette mes capacités en question.

Que ce soit par rapport à mon sexe, ma couleur de peau et encore moins à cause d'un mec.

Mais bien sûr Eva n'était pas seule mais accompagnée de son fidèle chien, Jordan.

Je m'approche de l'aire de repos où ils se trouvent tandis qu'Eva court vers son dossier et tente d'en rassembler les éléments.

- Jordan, Jordan... Bientôt 120 ans d'existence et tu n'arrives toujours pas à accepter le fait que j'ai pu rejeter tes avances.

Il se serre la mâchoire avant de se lever de son pouf pour me faire face.

- "Elle a rien" tu disais ? *rire* C'est pas ce que me disait tes yeux pas plus tard qu'hier. Tu croyais que je n'avais pas remarqué tes regards de crève la dalle ?