Il est quinze heures quand on arrive à destination. L'hôpital Saint Barth'. Si la taille du bâtiment ne m'impressionne pas, l'odeur qui en émane quand j'entre à l'intérieur me ramène loin en arrière et fait monter mes larmes.
Dire que la journée commençait bien. De bons résultats aux examens blancs, m'annonçant la réussite du véritable, mon petit cousin qui a dit ses premiers mots et une amie qui m'a annoncé son mariage. Tout allait pour le mieux aujourd'hui, jusqu'à ce que je reçoive cet appel de la part de mon grand-père et de la mère de mon copain.
Jamais en cinq ans ils ne se sont vus et leur rencontre se fait dans la tragédie. Mon grand-père m'annonce que la voiture m'attend dehors, j'y vais et je monte. Le trajet silencieux me met mal à l'aise mais je n'ai pas vraiment le choix.
Je ne me souviens pas de mon entrée dans l'hôpital, ni dans la chambre. Tout ce dont je me rappelle, c'est de mes larmes qui coulent à n'en plus finir pendant que la vie quitte celui qui a rendu ma vie heureuse. Il ne m'adresse pas de dernier mot, n'ayant pas la force, et le bruit m'indiquant que son cœur ne bat plus finit par retentir.
Les trois heures qui suivent, je reste seule avec lui dans cette chambre blanche et austère d'hôpital, parlant à ce corps sans vie de tous les regrets que j'ai de ne pas pouvoir concrétiser nos projets. Si les médecins se montrent compréhensifs, nos deux familles me prennent pour une folle.
Et je sors finalement sans me retourner, allant de le parce derrière le lycée en espérant croiser un vieil ami qui promène son chien à cette heure habituelle. Cette personne à qui j'ai toujours pu me confier et dont le chien me connaît depuis des années. J'ai pris l'habitude de jouer avec l'animal quand ça n'allait pas et le propriétaire à finit par faire ma connaissance.
Je chasse mes larmes et on avance silencieusement dans ce dédale de couloirs. On finit par arriver dans ce qui ressemble à un laboratoire d'analyses chimiques. Je montre ma surprise avec un sacrée évidence et remarque un homme assit sur un tabouret. Il me regarde en silence et je m'approche pour me présenter.
_ Jeanne, c'est ça ? Me demande-t-il avec un sourire.
_ Oui mais comment vous... ?
_ Il m'a parler de toi en me disant que tu es sa nouvelle colocataire. Et je ne te tendrais pas la main parce que je sais que tu refuses tout contact physique.
_ Vous lui avez dit ? Demandais-je à mon colocataire.
_ C'est tout ce que je lui ai dit, Jeanne. Inutile de m'en vouloir pour ça. Je te présente John Watson, ancien médecin militaire, mon ancien colocataire. Si tu as besoin d'un avis médical, il sera ravi de s'en occuper.
Je suis étonnée mais finis par m'asseoir au sol contre le mur à proximité, sachant que je vais apprendre certaines choses qui manqueraient de me faire tomber de haut. Le médecin me regarde sans rien dire, attendant que je parle la première, et le détective se place au microscope pour faire quelques observations, sans doutes.
_ Alors c'est vous qu'il est allé voir hier ? Finis-je par demander.
_ Oui, c'est moi. Fût un temps, on résolvait des enquêtes tous les deux, allant partout dans Londres. Et finalement, j'ai eu moins de temps pour moi depuis que je suis père. Me répond-il.
_ Vous avez un enfant ?
_ Oui, une petite fille du nom de Rosie.
Je souris légèrement et me perds dans mes réflexions, remarquant son alliance. Et je comprends que sa femme est malheureusement décédée. Ça me fait de la peine pour la petite Rosie qui ne verra jamais sa mère autrement qu'en photo.
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If love is just chimic, I'm a scientist (Sherlock Fanfiction)
FanfictionJeanne, étudiante française fuyant son pays, est approchée par le représentant du gouvernement britannique, Mycroft Holmes. la jeune-fille a décider de vivre à Londres pour fuir son passé et refaire sa vie. Mais elle cache bien des secrets que le dé...