If love is just chimic, I'm a scientist (Sherlock Fanfiction)

Chapitre 4 : Train Fantôme

Message de prévention:
Les dialogues en italiques sont en réalité du français. Caractères normal, ça parle anglais, caractères italiques, ça parle français. C'est plus simple à comprendre? Bonne lecture à vous ;) 

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      Actuellement en route pour la gare de Charing Cross, je sens que cette enquête va me sortir des idées que je me faisais à trouver des cadavres à chaque fois que mon colocataire est appelé. Le client nous a juste annoncer qu'il ne retrouve pas un wagon qui a mystérieusement disparu. Un chef de gare qui perd son wagon c'est aussi improbable qu'un sorcier sans magie ou un dragon qui ne crache pas de feu. Comment ça j'ai des comparaisons bizarres ?

_ Ça reste aussi improbable qu'un dragon dans une caverne, cette histoire... Marmonnais-je.

_ Les dragons, je n'en fais qu'une bouchée. Me répond le détective avec amusement.

_ Et si c'est un corps sans vie que l'on croise par hasard ?

_ Le hasard n'existe pas. Si on tombe sur un cadavre, tu pourras vomir tes tripes sur le côté.

       Je lève les yeux au ciel et on se rend au centre de surveillance. Le vigile pose des questions de routine et on finit par visionner les écrans de surveillance. On cherche un type assez suspect ou autre chose du genre qui remonte aux dernière vingt-quatre heures.

_ Est-ce que vous avez penser au fait que le coupable était peut-être monté à bord ? Hasardais-je.

      J'ai droit à un coup d'œil de mon colocataire avant qu'il ne trafique deux ou trois réglages en souriant d'un air énigmatique. Il ne s'attendait pas à ce que je fasse la moindre supposition mais je pense que les probabilités que l'on tombe sur un cadavre aujourd'hui sont assez faibles. Je peux me tromper, mais je reste sur mon idée de base.

      Il me faut donc du peu de temps avant d'apercevoir l'intérieur de plusieurs wagons. Ils sont tous semblables, les passagers ont l'air normaux et un détail interpelle notre attention. Une silhouette entièrement vêtue de noir qui se fondrait presque dans l'obscurité.

     A la vue du gabarit, je dirais que c'est un homme. En revanche, on le voit sortir à l'extérieur du wagon et il ne revient pas. La rame que l'on cherche est dans un tunnel, seule, en pleine nature avec des passagers inquiets.

_ C'était une pure coïncidence si j'ai évoqué le dragon. Me défendis-je.

_ Le monde n'est pas aussi paresseux, Jeanne. On y va ou tu as une autre théorie dont tu voudrais me faire part ?

_ On va peut-être retrouver le wagon manquant à la voie neuf trois-quarts.

      J'entends le soupir de dépit de mon colocataire et le rire amusé du vigile. Cependant, j'observe la carte en regardant quel chemin correspond au train que l'on vient de voir. Je suis la ligne du doigt en comptant mentalement le temps du trajet.

_ Tu essaies de te mettre à ma place ?

_ Je doute d'y arriver, je n'ai pas votre talent. Mais je peux toujours essayer et par un énorme coup de chance, j'y arriverais. Les passagers sont encore à l'intérieur ? Finis-je par demander.

_ Oui, et il ne manque personne. Me répond le vigile.

_ Merci pour la précision.

      On ne perd pas de temps, les trains sont tous mis à l'arrêt et on entre dans le tunnel qui se trouve sur le trajet. Nos portables ne captent pas, je grince des dents et commence à siffler de mécontentement. C'est quand on est face à un embranchement que je me fige de peur.