Vendus au Vampire (Tome 1)

Chapitre 8 : "Comme Harry Potter?"

J'étais morte. Cette pensée me hanta l'esprit alors que nous sortions de l'Eglise. J'essayai de garder un visage serein, mais dans ma tête c'était le bazar complet. Un second psychopathe nous avait rejoins dans la voiture d'Ethan. D'après ce que j'avais compris il s'appelait Lewis, et à vrai dire il n'avait pas une tête de psychopathe. Il n'avait même pas l'air intimidant comme Ethan. Il avait un visage joyeux, comme s'il était né en souriant, et des petites bouclettes châtain encadrant son visage.

Et la pensée qui me traversa est qu'Ethan n'est pas seul. Lewis est-il lui aussi un vampire? Combien sont-ils en tout? 

Nous sortions à présent des quartiers ou se trouvaient les nombreuses maisons, pour aller à la lisière d'une forêt. 

Ethan verrouilla les portières de la voiture "au cas ou", avait-il dit en me faisant un clin d'œil. Je n'étais pas folle au point de sauter d'une voiture en marche.

-Ou m'emmenez-vous? Demandais-je.

-Chez moi, répondit Ethan.

Chez lui. De retour dans ma prison? J'allais protester mais je me rendis compte que je n'en avais enfaite rien à faire. J'étais morte, puis finalement vivante, et je venais d'apprendre que le monde dans lequel je vivais n'étais enfaite pas celui que je pensais être. Un exemple? Les vampires étaient vivant.

Je suivis Ethan et Lewis dans le salon, et m'asseya dans le canape, tel un zombie. Tiens, peut-être qu'ils sont réels eux aussi?

Lewis se posa prêt d'un mur, et Ethan s'accroupit en face de moi.

-De quoi te souviens-tu? Me demanda-t-il.

-Rien, répondis-je en ayant soudainement l'envie de pleurer. Absolument rien.

Ethan échangea un regard avec Lewis, avant de se reconcentrer sur moi.

-Tu as disparu quand tu avais 17 ans, et nous pensons que la raison de ta disparition est due à... à quelqu'un de notre espèce.

Il fit une pause, le temps que je digère l'information. Mais le problème c'est qu'en un mois je ne l'aurais toujours pas digéré.

-Nous ne savons pas encore pourquoi il est à ta recherche, mais nous savons que tu ne dois absolument pas tomber entre ses mains car tu es...tu es spéciale. Tu possèdes un pouvoir.

Nouvelle pose.

-Vous devez faire...

Il ne me laissa pas finir, et me coupa en m'attrapant la main gauche,

-C'est bien toi, dit-il. Ceci, il me montre une marque en forme de lune sur la paume de ma main, est la raison pour laquelle tu es encore en vie. Tu es aussi spéciale que dangereuse, et c'est pourquoi tu dois rester cacher dans cette maison. Je te promet de mieux t'expliquer plus tard, mais là je pense que ça fait assez d'information pour aujourd'hui.

Pour une fois, j'étais d'accord avec lui, mais je ne pu m'empêcher de poser plus de questions.

-Si tout ce que tu dis sur moi est vrai, comment puis-je savoir que tu n'as pas les mêmes intentions que ce...que cet individu à ma recherche.

-Tu ne peux pas savoir, répond-il simplement. Tu vas juste devoir me faire confiance. Ou bien te lever et partir de cette maison, mais je te garantie qu'une fois qu'il apprendra ta présence ici, tu ne survivra pas plus de 2 secondes.

-Ne te fais pas trop de soucis, intervint Lewis. Si ça peut te rassurer, certains d'entre nous on des pouvoirs. Montre lui Ethan!

Ce dernier le fusilla du regard, mais se leva tout de même. Il disparu. Littéralement. En sentant sa présence derrière moi, je me retournais en n'en croyant pas mes yeux. C'était exactement comme dans Harry Potter. Mince, pourquoi est ce que ma mémoire fonctionne seulement en ce qui concerne les référence cinématographique ou télévisuel?

Mon regard se tourna vers Lewis, et se dernier leva les mains.

-Moi je n'en ai pas, dit-il comme s'il s'excusait.

Ethan se mit en face de moi, et me prit la main pour me faire lever.

-Je m'excuse pour... ça, dit-il en regardant le sol, je compris qu'il faisait allusion au sous-sol, mais je ne savais pas combien de temps allait durer ton rétablissement, ni comment est-ce que cela se passerait.

-Qui...qui est cet individu? À ma recherche?

-Caine, répondirent Lewis et Ethan en cœur.

-Mais tu n'es pas obligé de tout savoir maintenant, ajouta Ethan. Je pense qu'il faut vraiment que tu te repose pour aujourd'hui.

Il n'avais pas vraiment tort, car je m'evanouit de nouveau.

*****

Je me réveille en sursaut, sentant une présence à mes côté, et je n'ai pas tort. Il fait encore jour, alors je peux très clairement voir cette inconnue en train de me fixer. Une grande blonde, magnifique sans grande surprise, ça semble être le mot d'ordre dans cette maison. Ses yeux sont un mélange de vert, brun, et de doré ?

Elle avait ses longues jambes croisés, assises sur une chaise à côté de mon lit. J'allais lui demandais ce qu'elle faisait dans ma chambre, avant de me rappeler ce qui c'était passé, ces révélations, et que j'étais au final certainement dans sa chambre.

-Binjour, dit-elle. Tu dois être Annabeth? Je m'appelle Diana.

Elle me tend une main que je fixe avec étonnement, et elle finit par la laisser tomber, comme si de rien n'était.

-Heu, bonjour, finis-je par articuler.

-Donc c'est toi, dit-elle.

Je ne pu m'empêcher de noter une certaine ironie dans sa voix, comme si elle n'arrivait pas à croire que quelqu'un comme moi soit...soit quoi? Qu'est ce que je suis censé être de toute façon?

-Je peux la voir? Demanda-t-elle.

Je ne savais pas à quoi elle faisait allusion, mais elle trouva sa réponse seule en attrapant mon bras gauche.

-Magnifique...murmure-t-elle en fixant la marque.

On est interrompue par l'apparition d'Ethan dans ma chambre, et elle lèche ma main avant de se tourner vers lui.

-Je t'avais dis de la laisser se reposer, dit-il à Diana.

-Desolé, mais je ne pouvais pas attendre plus.

Elle ne semblait absolument pas désolé. Elle m'inspirait beaucoup moins confiance qu'Ethan ou Lewis, et j'étais d'ailleurs contente qu'Ethan soit arrivé.

Elle se leva et sortit de la pièce. Ethan s'avança, comme s'il s'apprêtait à me dire quelque chose, mais sembla se raviser.

-Je te laisse finir de te reposer. Quand tu seras prête, on sera dans la cuisine.

J'allais dire que je n'étais plus fatiguée, mais à peine il se téléporta que mes yeux se fermèrent tous seuls.

*