Chapitre 57

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Elijah

Trois mois...

Trois mois que je suis parti, que j'ai emménager dans cette maison. Trois mois que je suis directeur dans cette université et trois mois que je ne pense qu'à elle. A son regard rempli d'une immense tristesse avant qu'elle ne disparaisse de l'aéroport, à ses lèvres qui cessait de tremblaient, tout simplement à elle. J'ai voulu écouter mon père, qui disait que c'était une opportunité qui n'arriverait pas deux fois. Il a passer le plus clair de son temps à me dire que j'avais fait le bon choix et que je ne le regretterait pas. Mais même si je suis là depuis peu de temps, je le regrette énormément. J'ai laissé Daisy une seconde fois, encore alors que je lui avait promis de ne plus jamais partir, de rester près d'elle parce qu'elle avait besoin de moi plus que n'importe qui. J'ai étais un lâche, un connard et je le sais. Personne ne mérite autant de douleur que ma fleur a subi et tout ça à cause de moi. J'ai essayer de l'appeler les premiers jours de mon arrivée ici mais elle n'a jamais décrocher et je la comprends même si j'ai du casser mon téléphone deux fois sous la colère. Je sais, j'ai l'air d'un idiot, d'un enfoiré, insultez moi autant que le souhaitez parce que c'est tout ce que je mérite.

Même si Eugène ne cesse de me dire que je ne devrais pas penser ainsi, c'est plus fort que moi. Je ne comprends toujours pas comment j'ai pu laisser la personne qui me rendait meilleur, qui me comblait, qui me rendait heureux pour retourner dans ce pays qui m'avait déjà séparer une première fois d'elle. Je le regrette tellement, si je pouvais retourner en arrière, je le ferais. Je n'écouterais pas mon père qui me dirait que cette opportunité est ma dernière chance, je ne l'écouterais pas me dire que je pourrais voir Daisy pendant les vacances, je ne l'écouterais pas non plus alors qu'il m'appelait pendant des jours pour avoir une réponse positif mais j'ai mis des semaines à lui en donner une parce que tout ce que je voulais c'était Daisy. Ma Daisy celle qui me donnait envie de me poser avec elle à New York, celle qui me donnait envie de me lever le matin juste pour voir son si joli visage qui me semble si lointain maintenant. Elle me donnait envie de vivre, de passer chaque jour avec elle, elle était ma détermination et maintenant qu'elle n'est plus là, tout s'est envoler.

C'est de ma faute je le sais bien et c'est pour ça que je comprends ce silence depuis plusieurs mois. Un long silence qui me donne un goût amer dans la bouche chaque fois que je pense à elle, chaque fois que Eugène m'appelle pour me donner des nouvelles d'elle en espérant que son chagrin passe. Pendant les semaines où j'étais parti, elle n'a cessait de pleurer, de demander à Eugène si j'allais bien, si mon travail me plaisait, si j'étais heureux....Elle ne cessait de demander si ma vie me plaisait, si je n'étais pas malheureux alors qu'elle s'effondrait dans les bras de Eugène, elle s'inquiétait pour moi alors qu'elle était au plus mal. Je m'en voudrais éternellement de lui avoir fait subir ça.

Jusqu'au jour où Eugène m'a annoncer qu'elle avait cesser de demander de mes nouvelles, la dernière fois qu'elle avait parler de moi c'était pour s'assurer que tout allait bien pour moi après ça, elle n'a plus prononcer mon nom, elle se contentait de vivre sa vie comme avant. Elle n'a plus pleurer, elle profitait de son congé sabbatique pour aller en soirée avec Eugène parfois sans lui, la plupart du temps, Eugène devait la ramener chez elle parce qu'elle était incapable de marcher ni de penser correctement parce qu'elle était trop bourré. Elle continuait de s'entraîner avec Lenny et Eugène parfois elle restait après qu'ils aient fini, Eugène ne sait pas si c'était pour rester seule, ou pour pleurer mais il m'a dit qu'elle n'avait plus verser une larme en sa présence. Je parierais pour dire que si elle restait après leurs heures d'entraînements, c'était pour pouvoir se défouler sur les sacs de frappe en pensant à moi, en pensant que je lui avait promis de rester près d'elle mais que je l'ai abandonner encore comme un lâche.

Ma DestinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant