"Enregistrement premier.
Les seize élèves sont bien arrivés, la première commence à se réveiller. Il s'agit de l'ultime cryptozoologiste, Samuel dit "Sam" Carter. D'ici quelques heures au plus, une nouvelle tuerie commencera."
Enfermé dans un asile...
Les sanglots résonnent dans le hall blanc. Pas une trace de sang, pas une trace de lutte, rien qu'une femme hurlant sa peine dans les bras de ceux qui ont voulu la protéger. Rien qu'une scène qui tord le cœur dont je ne suis que simple spectatrice.
Je n'arrive pas à regarder vers le cadavre de Văn Kim. Le meurtrier d'Abel est mort,et sans surprise je n'arrive même pas à m'en satisfaire.
Les sanglots se muent en hurlement, et Ife se libère des bras de Ismaïl et Morgan, frappe le verre déjà en mauvais état, un effort vain elle le sait. Nous le savons tous et toutes.
Mais elle se relève, après un instant qui pourrait autant être des secondes qu'une éternité et frappe en pleine joue Monokuma qui ne réagit même pas. Elle attrape son pull, le secoue comme elle peut en hurlant ses maux, hurlant ses peines, sa colère et sa rage.
Elle hurle, secoue de plus en plus faiblement. Puis, faiblement, elle se contente de poser sa tête sur son torse, parler faiblement.
« Pourquoi... Pourquoi vous m'avez pas exécutée aussi ?
– Pourquoi aurais-je fait cela, mademoiselle Waleed ?
– J'ai voulu empêcher une exécution ! Plusieurs fois ! » elle frappe faiblement, les larmes m'empêchant presque de comprendre ce qu'elle dit. « Alors pourquoi je ne suis pas punie ?
– Je ne punis pas une chose qui n'est pas interdite, mademoiselle.
– Oooh, c'est vrai. » Kozma sourit, affalé sur son pupitre. « C'est pas comme si elle avait brisé une règle.
– C'est exact. Je n'ai jamais dit que vous ne pouviez empêcher une exécution. Aucune règle ne le stipule. »
Ife cesse de pleurer et se redresse, regarde le visage de l'homme qui m'est caché par sa frange. Un échange silencieux.
Je sens mes jambes perdre leurs forces alors qu'Ife hurle de nouveau. Je vois les visages perdre leurs couleurs. Je vois l'horreur qui nous saisit tous.
On aurait pu empêcher ça.
On aurait pu faire quelque chose.
Monokuma pose une main sur le dos d'une Ife qui hurle toujours sa peine. Une image d'un réconfort insuffisant.
Et c'est la fin du procès. Tout est passé. On ne peut plus rien y faire.
J'aurai aimé savoir ça avant.
J'aurai aimé l'aider, même juste un peu.
Mais me voilà, au sol, ne pouvant que faire face à nos erreurs. Mes erreurs.
Rien ne se passe comme on le voudrait.
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BON. Un monstre de 9 mois ce Chapitre, c'est beau-
Vous connaissez le deal, vous votez pour les FTEs ! Mais cette fois, j'suis sympa, je vous donne 4 votes chacun au lieu de 3, car je planifie d'en mettre deux fois plus que d'habitude (pour le moment en tout cas). Choisissez bien :)
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