chapitre 27

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3h09

C'est l'heure qu'affiche mon téléphone portable. Et figurez vous que c'est juste maintenant que je sors de chez monsieur Walch. Il a fait ce qu'il avait à faire avec moi avant de me dire de m'en aller . J'espérais qu'il me laisserait passer la nuit chez lui vu qu'il se faisait vraiment tard mais j'avais tout faux .

Cet homme ne pense qu'à lui et à la chose qu'il a entre les jambes,tient ça me fait penser à Anthony . Il s'en contrefiche de ce qu'il peut bien m'arriver en pleine nuit là dehors . Même si je suis dans un quartier tranquille de gens riches mais il ne faut pas oublier que le vrai danger c'est chez eux. Je peux me retrouver en plein milieu d'un braquage en un rien de temps qui sait.

La chance ou ma bonne étoile si je peux le dire comme ça a fait à ce que l'un des vigiles s'est proposé à me raccompagner jusqu'à ce que je trouve un moyen de transport pour rentrer.

Et quand je repense à ce que m'a craché plutôt ce salop de Monsieur Walch je me mets littéralement à bouillir de colère.Je suis en colère parce que ces mots m'ont touché alors que d'habitude je m'en fous complètement de l'avis des gens sur moi. La seule personne qui me touchait avec ses paroles c'était ma mère maintenant,il y a lui.

J'étais tellement en colère qu'en marchant j'ai trouvé comme moyen de défoulement une cartouche de cigarette vide qui avait croisé par erreur mon chemin. J'ai commencé à le piétiner puis à lui donné des coups de pieds avec mes talons. J'étais déchaînée à tel point que dans ma tête c'était monsieur Walch qui se trouvait à terre donc il fallait en finir avec lui.
Et à chaque coup de pied je criais dans ma tête : SALOP ! SALOP !...

Puis à un moment donné je m'arrête et souffle bruyamment en reprenant tout doucement ma respiration. Après m'être calmer c'est là que je me rends compte que je n'étais pas toute seule,il y avait le vigile à côté.

La honte! Qu'est ce qu'il va penser... que je suis une folle c'est sûre.

Je relève mes yeux de la cartouche de cigarette au sol et les posent sur ce dernier qui s'était arrêté mains croisés contre son torse à regarder la scène que je faisais. Je lui lance un sourire gêné et me retourne pour marcher cette fois ci je hâte les pas c'est sans compter sur mes petits pas que le vigile me rattrape en deux enjambés. A cause de mes talons je ralentis mes pas et l'homme à mes cotés fait de même,ensemble nous marchons à la recherche d'un taxi.

Après quelques minutes à arpenter les rues à la recherche d'un moyen de transport on en trouve enfin,avant de monter à bord je remercie le vigile de m'avoir raccompagner puis je donne l'adresse de chez moi au chauffeur puis il démarre . En cours de chemin j'appelle notre gardien Nzoussi .Ce dernier répond à la cinquième sonnerie,je lui dis que j'étais en chemin et qu'il devrait déjà être près à m'ouvrir le portail il me répond avec sa voix endormie qu'il allait le faire puis je raccroche .

Quelques minutes plus tard j'arrive à la maison, je paie ma course puis descend du taxi. J'arrive devant le portail le pousse et remarque que c'était déjà ouvert alors j'entre. Je vois le gardien entrain de somnoler sur la chaise près du portail ,je le réveille et lui demande de fermer le portail c'est ce qu'il fait l'instant d'après . Je cherche mes clés de maison dans le sac quand je l'ai, j'insère doucement la clé sur la serrure de la porte et l'ouvre je réitère le même mouvement pour la refermer. J'enlève mes talons et les portes en main jusqu'à ma chambre en faisant attention à ne pas faire de bruit . Une fois dans ma chambre je souffle soulager de m'être pas fait prendre.

Sentant déjà la fatigue me gagner je dépose mes affaires puis je troque ma robe contre mon pyjama et je vais me coucher mais avant je n'oublie pas de mettre le réveil dans mon téléphone pour 7h00 il était déjà 3h55.

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