Chapitre 29 - L'amérindien & Clarisse (Partie 2)

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Média : Zen Noir - Neonnoone

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Mardi 5 septembre 2017

Hypnotisée par son charisme, je me prends les pieds dans le sac et manque de basculer dans l'eau en perdant l'équilibre. Mais quelle gourde ! Heureusement, vif comme l'éclair, Anka me crochète la taille pour me stabiliser. Ses paumes viriles sur ma peau dénudée me provoque des picotements dans tout le ventre. Sans parler de cette soudaine proximité qui me coupe le souffle. Il me toise avec douceur de toute sa hauteur.

— Je suis là, me rassure-t-il en me sentant pantelante.

Ces trois mots se répercutent dans mon être comme une onde de plénitude. Je voudrais que le temps se fige en cet instant pour que cette sensation ne s'arrête jamais. Je n'ai jamais ressenti de pareilles émotions. C'est perturbant et bon à la fois.

Anka ne bouge pas. Je ne sais pas s'il perçoit les mêmes émois ou s'il me laisse simplement le temps de reprendre mes esprits. Aussi, avant de me ridiculiser encore plus, je décide de rompre notre contact et m'assois sur le banc. Me voyant bien installée, il attrape les rames et commence à pagayer avec entrain.

Il ne ménage pas son effort et nous amène rapidement au milieu du lac. Il fait une pause et se délecte de l'incroyable panorama. Moi, c'est un autre paysage qui retient davantage mon attention. Entre le soleil et le canotage, Anka vient de retirer son t-shirt m'offrant la vue de son magnifique torse hâlé. L'objet de mon fantasme se matérialise devant mes yeux et est à portée de mes mains cette fois. A présent, c'est moi qui prend en coup de chaud en m'imaginant revivre la scène de mon rêve, lovée contre lui, savourant la douceur de son épiderme. Sa peau légèrement perlée de sueur brille comme si elle était recouverte de paillettes. J'aurais envie d'y laisser glisser mes doigts afin de redessiner le fin sillon de poils allant de ses pectoraux à la ceinture de son pantalon.

Le regard d'Anka s'arrête sur moi. Un léger sourire se dessine sur son visage.

— Ferme la bouche, tu risques d'avaler une mouche, me taquine-t-il.

Face à sa moquerie, j'arbore une moue boudeuse et croise les bras en faisant bomber ma poitrine. Je tourne la tête dans sa direction avec un air railleur. Cette fois, c'est lui qui reste coi et me toise avec envie.

— Ferme la bouche, tu risques...

Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'il se penche vers moi pour plaquer sa bouche contre la mienne. Malgré la stupéfaction de son initiative, je crochète son cou pour approfondir notre étreinte. Écoutant mon désir, ses mains encerclent mon visage pour me coller un peu plus contre lui. La chaleur de ses paumes m'enveloppe dans une caresse. Même oniriquement, je ne pouvais pas imaginer de moment plus doux que cet instant. Je ferme les yeux pour m'imprégner de cette délicate sensation.

Profitant de mon abandon, il glisse ses doigts dans mes cheveux qu'ils empoignent délicatement. Il se montre sauvage et sensuel à la fois, c'est vraiment grisant. Mes lèvres s'entrouvrent dans un soupir. Notre baiser devient plus passionné. Nos langues se découvrent, se cajolent, notre respiration devient erratique. J'ai l'impression de perdre pieds comme prise d'un vertige.

La roadie [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant