La roadie [Terminée]

Chapitre 32 - Les âmes sœurs (Partie 2)

Média : El Camino De Mi Alma - Hermanos Gutiérrez

Vendredi 8 septembre 2017

Tandis que je me lève de la sieste, je constate qu'elle était en effet plus que nécessaire car le soleil est déjà bien moins haut dans le ciel.

Je sors du logement et trouve mon bel amérindien occupé au snack à préparer des assiettes pour les clients arrivés cet après-midi. Il ne m'a pas aperçue alors je prends le temps de le regarder évoluer dans son environnement. Il est sérieux et très professionnel malgré les œillades remplis de sous-entendus que lui jettent deux touristes visiblement pas farouches et très intéressées par le physique de rêve de mon homme. Mais c'est en me voyant que son visage s'illumine. Il s'essuie les mains pour venir m'enserrer et m'embrasser sous leurs regards envieux.

— Je suis venu te voir il y a une heure pour savoir si tu voulais manger mais tu dormais comme un bébé, m'informe-t-il, toujours aussi prévenant de mon bien-être. Viens t'installer vers moi. Je vais te faire goûter mes enchiladas, tu m'en diras des nouvelles, se pâme-t-il.

Je me love contre lui pour profiter encore de la douceur de son étreinte. Je me sens si bien dans ses bras. En fait j'aime tout de cet homme si délicat et attentionné. Je n'ose pas lui dire car j'ai encore beaucoup à découvrir sur sa personnalité. Toutefois, ce que je vis avec lui est un rêve éveillé.

Je prends place dans le coin du bar pour ne pas le gêner dans son organisation. Il dépose devant moi une assiette fumante et ultra appétissante. Dès la première bouchée, je suis conquise par sa cuisine. C'est tellement bon qu'un ronronnement de satisfaction proche de l'orgasme sort instantanément de ma bouche.

— J'aime te faire cet effet, murmure-t-il à mon oreille en se collant dans mon dos. Après le service, je vais te prendre ici. J'ai envie de te faire l'amour dans chaque recoin de l'hacienda. Je veux qu'elle soit imprégnée de belles images de toi partout où j'irais, même quand tu ne seras pas là, susurre-t-il avant de déposer un baiser sur ma tempe et de retourner voir ses clientes.

Je l'observe les yeux brillants reprendre son rôle de gérant comme si de rien n'était. Il est admirable à être toujours aussi imperturbable, aussi serein. En ce qu'il me concerne, des tumultes de sensations se mêlent en moi. J'éprouve du désir suite à cette suggestion badine de moments très intimes. Mais j'ai surtout un pincement au cœur en l'entendant se projeter reprendre sa vie après mon départ, sans moi. De mon côté, j'appréhende cette longue absence. Cependant, au lieu de me laisser submerger par la tristesse, je dois m'abreuver de chaque instant pour avoir pleins de beaux souvenirs pour les mois à venir loin de lui.

Ainsi, après son service, le rideau métallique du snack baissé, la promesse a été digne des prouesses de mon délicieux amant. Il m'a d'abord déshabillée avec sensualité voulant sauvegarder mentalement le cliché de ma nudité dans ce lieu qu'il fréquente au quotidien. Perchée sur mon tabouret, je me suis avérée pile à la bonne hauteur pour accueillir ses faveurs. Jambes écartées, agrippée à son magnifique fessier musclé, Anka m'a transportée au paroxysme de l'exaltation, jusqu'à en perdre la raison.