Chapitre 30

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-Tu n'as pas besoin d'aide Émilie ?

-Non Iris, tu peux aller voir ta mère, ne t'inquiètes pas.

Je souris et laisse Émilie finir la vaisselle tandis que je monte à l'étage pour voir ma mère. En chemin je crois Jared qui ne manque pas de me faire une blague sur l'odeur que propage ma mère depuis sa chambre.

-Parce que tu crois que tu sens bon Jared ? Si tu n'es pas content tu peux partir, personne ne te retiens, lui dis-je en lui tirant la langue comme une enfant.

-Haha, trop drôle. Au fait, Paul t'attend en haut, je ne sais pas comment il fait pour tenir avec cette-

-Ça va Jared, j'ai compris. Ça pue. Je le sens aussi tu sais ?

Il hausse les épaules en souriant et descend tandis que j'entre dans la chambre et referme la porte derrière moi. Ma mère est allongée sur le lit, en train de se réveiller, mon père est endormi à côté d'elle, lui tenant la main, et Paul est debout, appuyé contre le mur.

Je le rejoins et tandis que je passe mes bras autour de son cou, il entoure ma taille avec les siens pour venir déposer un rapide baiser sur mes lèvres.

-Je t'aime... Chuchotais-je en me tournant vers mes parents qui se révéillaient.

-Moi aussi je t'aime, me chuchote-t-il près de mon oreille, ses bras toujours autour de moi et son torse collé à mon dos.

-Iris... Tu es là...

-Oui maman, ça va mieux depuis hier, non ?

-Oui, je suis un peu fatiguée mais ça va.

Je vous le regard de mon père se baisser en évitant celui de ma mère. Il s'en veut et tout le monde le sait, mais personne n'a envie de l'entendre s'excuser toute la journée et il le sait alors il se retient.

-Je pense qu'il va être temps pour vous de partir, Iris et moi nous vous avons acheté une petite maison pas très loin de celle de Liam.

-Merci mon garçon, tu es trop aimable.

-Ne parlez pas si vite, je fais ça uniquement pour votre fille, je n'ai toujours pas digéré ce que vous et votre femme lui avez fait.

-Paul... Ça va... T'inquiètes... Lui dis-je en me tournant vers lui et en lui caressant la joue.

-Je... Je pense que nous allons y aller, nous dit ma mère. Je vais d'abord m'habiller. Ensuite, peut-être, tu pourrais nous accompagner jusqu'à notre nouvelle demeure ?

-Avec plaisir, on vous attend en bas.

Je tire Paul par le bras pour le faire descendre. Il va falloir qu'il fasse confiance à mes parents et qu'il acceptent de les laisser sans surveillance.

-Tu es sûre qu'ils sont prêts ?

-Sûre et certaine, ne t'en fais pas Paul. Et puis... Lui dis-je en m'approchant de lui et en passant une de mes mains sur sa nuque. Si jamais il veulent tenter quelque chose... Tu seras là pour me protéger... N'est-ce pas ?

-Absolument, dit-il en passant ses mains sous mes fesses pour me porter et me plaquer contre le mur derrière moi ce qui me fit pousser un petit cri de surprise.

-Paul... Nous ne sommes pas seuls dans la maison... Lui dis-je en m'accrochant à lui en passant mes bras autour de sa tête.

-Parfait, comme ça tout le monde sauras que tu m'appartiens, me dit-il avant de venir déposer de petits baisers sur mon cou.

-Paul... Allons au moins... Dans une chambre...

-Hum... La mienne... Est juste là... Me dit-il entre deux baisers avant de marcher en direction d'une pièce sans jamais me lâcher.

À peine la porte est-elle fermée derrière nous qu'il avance vers le lit et me fais tomber sur le matelas ce qui me fit pousser un niveau petit cri de surprise.

Quelques secondes plus tard, il avait enlevé son t-shirt et était allongé sur moi en se soutenant à l'aide de ses bras.

-Je te veux... Si tu savais à quel point...

-Alors embrasse moi...

Suite à ma phrase, Paul ne perdit pas de temps et vint embrasser mes lèvres avant de venir attaquer mon cou pour me faire des suçons. La tête penchée en arrière, je profitais pleinement de l'instant.

-Je peux...?

Je relevais la tête pour regarder Paul puis hochais la tête en signe d'accord ce qui le dit sourire. Alors pendant que sa bouche s'occupait de la mienne, une de ses mains descendit doucement vers mon intimité en caressant mon ventre et mes seins.

Paul déboutonna mon jean et arrêta de m'embrasser pour me l'enlever pendant que je retirais mon t-shirt pour le jeter par terre.

-Je vois que tu en as autant envie que moi, me dit-il en souriant avant de revenir m'embrasser.

Mes mains commençaient à s'accrocher au dos de Paul tandis que ses doigts faisaient des cercles contre le tissu de ma culotte.

-Prête?

J'hochais la tête et quelques secondes plus tard, Paul entra deux doigts en moi puis commença à faire de petits va-et-vient de plus en plus rapide ce qui me fit pencher la tête en arrière.
Paul saisit donc l'occasion et s'attaqua à mon cou et mes seins tout en me donnant du plaisir plus bas.

Lorsque Paul me retire mon soutiens-gorge je me rend compte de ce qu'il se passe... Je ne vais pas tenir longtemps... Soit je vais crier, soit je vais jouir... Soit les deux...

-Paul je... Je crois que... Que je vais...

Paul se rendit compte de ce qui allait se passer alors il retira doucement ses doigts de moi et retira son jean en prenant bien soin de prendre un préservatif qu'il enfila en moins de deux.

-J'ai envie de toi, Paul...

Ses yeux rencontrèrent les miens et le désir qu'il avait pour moi se lisait à l'intérieur. Quelques secondes plus tard, de merveilleux va-et-vient commencèrent ce qui me fit pousser des gémissements étouffés par les lèvres de Paul contre les miennes.

Ce moment est parfait... Enfin, était parfait, jusqu'à ce que la voix de Seth résonne depuis l'autre côté de la porte ce qui fit figer nos deux corps :

-C'est bientôt fini ? Les parents d'iris attendent en bas et ça empeste !

Les joues rouges, j'étais totalement gênée. Toute la maison avait dû nous entendre. Je me mit à rigoler et Paul fit de même en collant son front contre le mien.

-La prochaine fois je te jure que tu profiteras comme il se doit, me dit-il en se retirant de moi et en allant se rhabiller.

Je me levais donc à mon tour pour m'habiller et me recoiffer quand mon regard croisa celui de Paul, encore nu.

-Tu... Tu ne devais pas t'habiller...?

-Si si... Je vais le faire, à moins que tu ne veuilles pas...

-Tu dis n'importe quoi ! Aller habilles toi !

Il rigole et et commence à s'habiller tandis que je l'admire. Je le sais... Je le sens... Je vais faire ma vie avec cet homme... Il est tout pour moi il est... Mon oxygène...

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Et voilà, ce chapitre signe la fin de cette histoire. J'espère qu'elle vous aura plu !

Mon Oxygène Où les histoires vivent. Découvrez maintenant