𝟕 𝐃𝐚𝐲𝐬 𝐭𝐨 𝐑𝐞𝐬𝐢𝐬𝐭 「⊹ ʲⁱᵏᵒᵒᵏ ❜

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[PARK CONTRE JEON]
•PART 1•

𝐉𝐢𝐦𝐢𝐧

𝐉𝐨𝐮𝐫 4

J'entends Jungkook jurer dans la chambre d'à côté. Il cherche apparemment quelque chose qu'il ne trouve pas.
Les yeux fermés, l'oreiller sur la tête, j'essaie d'ignorer le bruit qu'il fait. Et après m'être jeté sur lui avant-hier, pour une obscure raison  -oh, my God, rien que d'y penser, j'ai honte-, je suis parvenu à l'éviter jusqu'à aujourd'hui.

J'ai toujours peur qu'il raconte mon craquage à Taehyung et exige de rompre le contrat, mais je commence à croire qu'il n'en fera rien.

Peut-être a-t-il autant apprécie que moi ?

Foutu voix intérieure. Comme si ma dignité avait besoin de ses délires de midinet. Oui, une partie de moi aimerait qu'il ait lui aussi été perturbé par l'alchimie entre nous de corps, mais l'autre sais très bien que ce n'est pas le cas. Jungkook ne doit pas passer ses nuits à faire des rêves classés X. Lui n'est pas du genre à revoir la scène en boucle et de tous les points de vue possibles et imaginables. Ce n'est d'ailleurs probablement pas le truc le plus érotique qu'ils ait jamais vécu, contrairement à moi. Je gémis de désespoir sous l'oreiller.

Je me déteste, je déteste Jungkook et je déteste surtout son putain de magnifique corps d'Alpha !

Qu'est-ce qui m'a pris ? Pourquoi j'ai tant envie de recommencer et pas lui ? Jungkook a probablement été un peu frustré, mais n'a pas complètement pris feu !

Enfin... je revois quand même son air choqué après l'orgasme que je me suis donné seul. Je ne comprends toujours pas ce qui m'a pris, j'en rougis encore. Je me rappelle aussi sa colère lorsque je l'ai laissé en plan avec son érection au milieu du parking... Un sourire étire mes lèvres et je ris à ce souvenir improbable.

- Park, tu es là ? demande celui dont j'étais en train de me moquer.

Le corps tendu, je retiens ma respiration et ne répond pas.

-  Pas la peine de faire semblant, je t'ai entendu.

Merde.

C'est facile de rire tant qu'on a pas à affronter la réalité.

Mais Jungkook n'est pas le genre de réalité qui se laisse oublier.

-  Tu crois pas qu'il faut qu'on en parle ?

Qu'est-ce que je disais.

On ne pourrait pas simplement faire comme si ça n'avait jamais eu lieu ? La vie serait tellement plus simple si on vivait tous dans le déni !

-  Je te laisse une minute pour me répondre, avant d'entrer, s'élève à nouveau la voix grave et chaude de celui qui est devenue le fantasme numéro un du midinet qui sommeil en moi.

Il n'oserait quand même pas ?

Les secondes s'égrènent et mon cœur bat la chamade.
Je suis incapable de prendre une décision.