Chapitre 15 Phoenix

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Deux heures du matin.

Je suis en train de finir ma bière au bar lorsque je vois Flavie sortir de la chambre de Romy et regagner la nôtre. Je tape sur l'épaule de Nolan en me relevant.

— Je te laisse, passe une bonne nuit.

Son regard suit le mien et un sourire se dessine sur son visage.

— Passe également une bonne nuit mais surtout ne réveillez pas toute la maisonnée, me dit-il avec un clin d'œil

— Je te rappelle que les murs de chaque chambre sont insonorisés, la porte.

— Ouais... alors éclatez-vous bien, profitez-en pour rattraper le temps perdu.

— J'y compte bien.

Sur ce, je le laisse puis me dirige vers les escaliers, le sourire aux lèvres, regardant en l'air vers ma porte qui vient de se refermer. Au moment où j'accède aux premières marches, Béa me bloque le passage.

— Tu veux monter avec moi mon lapin, me dit-elle en posant ses mains sur mon torse.

Elle n'a vraiment pas compris. Que faut-il que je fasse pour qu'elle lâche l'affaire, je ne vais quand même pas lui faire un trou dans le cerveau comme je lui ai déjà proposé non ?

— Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans mes menaces et mon discours de tout à l'heure ? Julie est dorénavant ma régulière, je n'ai plus besoin de tes services.

— Mais ce n'est pas parce que tu as pris une régulière, que tu ne peux pas continuer à t'amuser avec moi ? continue t'elle en descendant sa main sur mon service trois pièces.

Je retire sa main en lui saisissant le poignet et en le serrant.

— Tu me fais mal ! me dit-elle.

— Et tu n'as encore rien vu si tu continues ce petit jeu-là ! dis-je doucement entre mes dents.

— Mais c'était bien tous les deux, on s'amusait bien ?

— Comme tu viens de le souligner, c'était bien et on s'est bien amusé. Tout ça, c'est du passé ! J'ai une femme maintenant, je compte bien l'honorer dès que j'en aurais l'occasion et pour le coup tu m'empêches de tenir cette promesse, alors dégage de mon passage ! Va te chercher un autre mec pour passer ta nuit, moi je ne suis plus dispo.

Sur ce, je relâche son poignet puis la dégage de mon passage. Je gravis les marches deux par deux et arrive devant ma porte. Je tourne silencieusement la poignée pour pouvoir la surprendre. Quand j'entre dans la chambre, elle est vide. Je referme donc à clef, me déshabille puis me dirige vers le bruit que j'entends, soit une cascade d'eau. Elle est là, les bras tendus en hauteur et les paumes posées contre la faïence, elle laisse l'eau lui couler le long de la colonne vertébrale, sa tête est penchée vers le sol de la douche. Mon deuxième cerveau est au garde à vous, fier devant la beauté qui s'affiche devant moi. J'arrive doucement derrière elle, puis entoure sa taille de mes bras, elle sursaute mais ne dit mot. A la place, elle se redresse, posant l'arrière de sa tête sur mon épaule. Je longe son corps de mes mains puis viens saisir entre mes doigts la pointe de ses seins déjà dure. Je parsème son cou de baiser, la retourne vers moi. Je vois le désir bruler dans ses yeux comme elle doit voir le mien. Son regard dérive vers le tatouage que j'ai sur le flanc droit, elle vient en suivre le contour avec le bout de ses doigts ce qui me provoque des papillons dans le bas du ventre. Elle me sourit puis lentement se met à genoux. Je la regarde glisser le long de mes jambes puis se saisir de mon sexe.

— Que fais-tu ? dis je.

— Chut.

Nos yeux sont toujours ancrés l'un dans l'autre, elle sort sa langue pour venir lécher le bout de mon gland où une goutte de liquide pré-séminal vient d'apparaitre. Elle part du bas de mes bourses puis remonte jusqu'à mon extrémité, qu'elle englobe entre ses lèvres. Nos regards se sont déconnectés, d'une part parce que je viens de pencher la tête en arrière envahie par une bien-être, mais d'autre part, parce qu'elle m'a pris en bouche, sa tête a donc dérivé vers le bas. Je me maintiens à la faïence. Son souffle chaud sur mon méat urétral*, me fait encore plus durcir. Elle suçote, m'aspire, passe sa langue dans ma petite fente. Elle malaxe ensuite mes bourses, enserre mon braquemart dans sa main pour faire des allées et venues le long de celui-ci.

PhoenixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant