Bienvenue chez toi

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(faîtes comme si elle était en pantalon sur l'image)

Pourvus que personne ne se soit trop inquiété... pourvus que Kats ne me passe pas un savon, pourvus que Shoto ne fasse plus la gueule, pourvus Deku...

- Fallen Angel ?

Je me retourne en sortant de mes pensées. Je suis assise sur la banquette arrière de la voiture qui m'a emmenée à Yuei pour la première fois. Nezu est au volant.

- Oui ? Je réponds, sans vraiment faire attention à la personne qui me parle.

Mirko (car c'est elle) reprend :

- Ton regard est éteins Fallen Angel.

- Mmm

Ma vue se brouille soudainement en repensant aux événement passés. Je ravale mes larmes, je ne m'autorise à pleurer qu'en présence de personne de haute confiance.

Mirko sourie doucement, elle me rappelle vraiment quelqu'un... mais qui ?

Je me redresse sur mon siège et avance la tête pour être à la hauteur du passagé avant.

- Aizawa-sensei...

- Oui ? Répond la chenille.

- Je ne vous ait pas trop dérangés ?

- Tu nous a obligés à dépêcher une équipe d'urgence, la classe n'a pas dormis de la nuit, Tu nous a fait une crise d'angoisse... Je te mentirai si je disait qu'on a pas été dérangés... Soupire t il.

Je baisse honteusement la tête en m'enfonçant dans mon siège.

- Ce que veut dire mon cher Eraser, c'est qu'on s'est tous beaucoup inquiétés, bon retour parmi nous, Takami-san !

Je hoche doucement la tête, impassible à l'extérieur, ravie à l'intérieur ; ils se sont inquiétés pour moi...

- Où allons nous ?

- Tu n'as rien écouté Takami...

- J'étais, comme qui dirait, un peu dans les vappes...

- On te ramène chez toi.

- Oh... je vois. Comment va Katsu... Bakugo ?

- Il a faillit nous faire un syncope devant la télé mais il va mieux.

- Ils sont tous rentrés chez eux non ? C'est le week end...

- En quelque sorte oui.

- En quelque sorte ?

- Cesse un peu de poser des questions et rendors toi !

- Eraser, ne soit pas si sec ! Réprimande Ryukyu, assise au fond de la banquette.

Je pose ma tête sur le rebord de la vitre, une sensation désagréable au creux de l'estomac.

- Euh... Hé ! Je... descendre !

- Nezu-san ! Arrêtez vous ! S'écrit Mirko.

La voiture donne un violent coup de frein pour s'arrêter sur le bord de la chaussé. Je me précipite sur la portière et inspire autant d'aire que si j'avais été sur le point de me noyer. Je reprends mon souffle quand la désagréable sensation revient dans mon ventre.

Les quatre héros accourt vers moi. Je m'assois sur la barre de métal qui borde la route, les jambes en coton. Je me penche vers le fossé pour vomir. Encore et encore, j'ai l'impression que mon corps trouve tout les moyen pour évacuer le surplus d'émotion autrement que par les larmes. Je reprends ma respiration. C'est terminé.

Entre l'Alliance et YueiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant