Entre l'Alliance et Yuei

Ma vie est parfaite

Chez les Todoroki ? A cette heure ? Et Higa ? Que va t il penser si je vais chez Shoto sans lui ?

*Je dois le prévenir *

Je monte doucement les marches grinçantes, le plus vite possible. Sur la pointe des pieds, j'entrouvre la porte... et me fige.

*Waw... TENSHI A QUOI TU PENSE ? ESPÈCE DE VOYEUSE ! * je me gifle mentalement.

Dans la chambre de Higa, il est allongé sur son lit, la main emmêlée dans la tignasse vanille fraise du petit Todoroki, la tête de Shoto posé sur son ventre.

*En fait, je n'ai pas trop à m'inquiéter ! *

Je referme, le sourire aux lèvres et cours en bas, dans le plus grand des silence. J'enfile mon costume en un temps record. Puis, après avoir déposé un bouquet de fleur sur la table de la cuisine avec un petit mot, j'ouvre la porte pour la refermer derrière moi.

*Disparaître comme je peux réapparaître d'un moment à l'autre... c'est tout moi ça ! *

Je réajuste mon masque et mes lunettes pour être bien sûr que personne ne puisse voir mes cicatrices. C'est devenus une obsession... Heureusement que je n'ai pas peur à Yuei par ce que là je ne m'en sortirai plus !

Bon ! La maison Todoroki... c'est par où déjà ? Ah ! Par là !

J'écarte mes ailes et pousse violemment sur le sol pour m'envoler. Je n'ai pas encore parfaitement habituée à l'altitude. Mon squelette d'acier pèse sur mon gouvernail.

Musutafu approche. La demeure Todoroki ne doit plus être très très loin... ça doit être celle ci.

Les lumière de la villa éclairent doucement les rues endormis.

Je me pose dans un parfait silence dans le jardin. Je me retourne et tombe nez à nez avec... Merde je lui ait fait peur.

- Euh... Monsieur Natsuo ? Tout va bien ?

- Je... vous... que... il... pense... nous.... peut être... vous

- Bon, Monsieur Todoroki, je vais être très claire ; les gens qui bégaye, je supporte pas j'ai envie de les claquer ( pas très très gentil tout ça) deuxièmement : où est votre père ainsi que Mirko ?

- D...dans le salon... avec le mec plein de jean... et Yume.

- Ca marche ! Merci de votre coopération ! Le Caporal vous salut !

Je pars en courant vers le salon indiqué. Je pousse sur mes jambes encore faibles. Une mission finit, en voilà déjà une nouvelle !

Je finis enfin par arriver devant la porte. Les pleures de Mirko sont audibles mais plus calmes que tout à l'heure, au téléphone.

C'est une porte traditionnel, en papier avec des carreaux en bois. Je m'apprête à frapper mais je suspend mon geste en entendant la conversation et la voix de la personne contre qui Mirko s'énerve :

- Je suis vraiment désolé Rumi-chan, si j'avais su pour Yume...

- Ça crevait les yeux bon sang ! S'énerve une voix qui semble être celle de best jeanist.

Je vois leurs ombres à travers la porte de papier, cette silhouette... Non, c'est impossible,

Il est mort pourtant...

Je sors la plume de mon père de ma poche. Je la caresse doucement, du bout des doigts. La silhouette arrête ses gestes. Elle se tourne vers moi, elle doit, elle aussi, distinguer mon ombre à travers le paravent.

Avant même que Endevor n'ai ouvert la porte, mes larmes ricochent déjà sur mes joues, dévalant mon nez, mon menton, mon coup, jusque sur mon masque. Oh, Fumi, j'aimerai tellement que tu sois là, juste pour me remettre de mon choc, juste pour te serrer contre moi.