Fearless

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Mardi 11 septembre,
Kamiya Iwaoi. Ce nom avait résonné dans ma tête toute la nuit. J'avais demandé à Tsukasa de me montrer une photo de lui.
C'est énervée que j'arrivai au lycée ce matin.
Tsukasa avait amené Yui et elle m'attendait en compagnie de Komori et Sakusa devant l'entrée de l'école.

- Ayame est pas là ?
- Non, elle m'a envoyé un message pour me prévenir, elle vient que cet après-midi. Elle m'a aussi dit de te dire de ne pas essayer de la venger ou quelconque chose dans ce style.

Je lui fredonnai une réponse. Attends de voir ce que j'allais faire.
J'entrai dans le bâtiment à la recherche de ma victime. Les trois me suivaient sans un mot mais je les sentais tendus.

Mes yeux tombèrent sur lui. Il était avec ses amis, appuyés contre les casiers. Il était plus imposant que ce que j'avais imaginé.
Je m'approchai de lui et me stoppai juste sous son nez.

- Tu veux quoi poupée ?

Je relevai les yeux vers lui et observai son visage qui arborait un air supérieur. Ses amis, eux, me regardaient avec des sourires narquois. Je serrai mon poing avant de lui l'écraser de toute ma force sur son visage. J'heurtai son nez et je sentis l'une de mes phalanges se briser.
Il y eu un instant de flottement pendant lequel personne ne sembla se rendre compte de ce qui venait de se passer. Puis, le troisième année se mit lentement à réaliser. Il porta sa main à son nez qui commençait à saigner de manière inquiétante.

Je restai figée devant lui jusqu'à ce que Yui m'entraîne à l'exterieur, les deux garçons sur nos talons.

- Mais t'es malade ou quoi ? Tu te rends compte de ce que tu viens de faire ?

J'entendis Yui et Komori me sermonner.

- On va avoir des problèmes ! Imagine ce que va dire ta mère !

À ces mots, je paniquai. Ma mère allait me tuer. La cloche sonna, mettant fin à mon sermon. Komori se rendit dans sa salle et nous nous dirigeâmes vers la notre.
En m'installant, j'entendis Sakusa me murmurer :

- Il méritait.

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J'étais dans le bureau du directeur. Kamiya lui avait dit que je l'avais dit frappé. J'étais donc collée demain après-midi. Je l'avais supplié de ne pas appeler ma mère et, par chance, il y avait cédé.

Je me dirigeai après vers l'entraînement, prête à confronter Tsukasa. J'allais lui demander de s'excuser auprès d'Ayame. Je passai parce ce que je savais être un raccourci. Je l'avais découvert l'année dernière. Il s'agissait d'un petit chemin qui passait derrière plusieurs bâtiments et qui semblait inconnu de tous. Enfin, c'est ce que je croyais. Jusqu'à ce que je sente quelqu'un me suivre.

Je me retournai et vit Kamiya derrière moi.
Il marchait vite et un sourire carnassier apparut sur ses lèvres quand il vit que je l'avais remarqué.
Je me dépêchai de marcher mais ne courrais pas. Je n'avais pas envie de lui montrer qu'il m'effrayait.
Tout à coup, je sentis une main attraper mon bras et me balancer contre le mur d'un des bâtiments.
Mon dos heurta violemment le mur et je gémis de douleur.

- Finalement, c'est pas Ando la pute, c'est toi.

Il me tenait toujours le bras et le serrait tellement fort que le sang n'y circulait plus. J'essayai de le dégager d'un coup vif de son emprise mais en vain.
Il me maintenait toujours contre le mur.
Il se rapprocha de moi, son nez effleurant mon cou et je dus me retenir de vomir. J'étais paralysée, mes yeux faisaient des vas-et-viens à la recherche d'une arme ou d'une quelconque personne qui aurait pu m'aider mais il n'y avait rien.
Il fallait que je me sorte de cette situation toute seule. Je repris mes esprits après m'être violemment mordu l'intérieur de la joue. Je relevai mon genou et lui mit un grand coup dans les parties.
Il se recula et s'écroula à terre, la main à l'endroit où je l'avais frappé.
Il leva son regard plein de haine vers moi.

- Je te jure que je vais te–
- Dégueulasse.

Il se fit couper en plein milieu de sa phrase par Sakusa, arrivant de nulle part. Enfin si, par le petit chemin.
Je fus soulagée, puisqu'il était là, Kamiya ne me ferait plus rien.

- On a entraînement, me rappela le brun, semblant totalement détaché de la situation.

Il partit et je le suivis. Pourtant un détail accrocha mon regard. J'étais persuadée que quand il était passé près de Kamiya, il en avait profité pour lui écraser la main avec son pied.

Le chemin se fit dans le silence et ce, jusqu'à ce qu'il me tende un mouchoir devant l'entrée de la salle.

- Pourquoi ?
- Ton mascara a coulé, c'est moche.

Je ne m'étais même pas rendue compte que j'avais pleuré.
Je pris le mouchoir et essuyai mes yeux. Je rassemblai aussi mes cheveux pour former une queue de cheval avant de me rendre compte que je n'avais pas d'élastique pour l'attacher.
Je vis alors Sakusa enlever un élastique à cheveux qu'il portait au tour de son poignet et me le donner. Je le reconnus, c'était celui que je lui avais donné lors du match. Je lui souris mais pensais "Que dirait Yui si elle le voyait avec un élastique à cheveux appartenant à une autre fille ?". Je me sentis immédiatement coupable et arrêtai de sourire. Je m'attachais les cheveux et rentrai dans le gymnase.
Je saluai Yui et Ayame qui venait d'arriver puis me fis hélée par Komori.

- Vous êtes enfin là ! Ça fait 5 minutes qu'on vous attend !

Tsukasa sortit des vestiaires et s'approcha de nous, ou plus précisément d'Ayame. Il s'excuse mais se fit remballer net.

- Je comprends que tu veuilles que je te pardonne et j'aimerais bien le faire, mais je ne peux pas.
- Je m'attendais à ce que tu me dises ça...

Il baissa la tête et soupira. Le coach entra et expliqua l'entraînement du jour.

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- Y en a pas un parmi vous qui serait localisé une adresse IP, demandai-je à mon petit groupe d'ami.

Petit groupe d'ami qui était maintenant composé de Yui, Ayame, Sakusa et Komori. Nous avions fini l'entraînement et nous marchiosn vers l'arrêt de bus pour certains, chez nous pour les autres.
Tous me répondirent négativement. Le regard de Sakusa resta longtemps sur moi, même trop longtemps pour que ça paraisse naturel.
Je m'arrêtai de marcher et il fit de même. Les trois autres se retournèrent mais le brun leur fit signe d'avancer.

- L'adresse IP, c'est pour quoi faire ?
- Comme ça, juste pour savoir, mentis-je.

Il fronça les sourcils.

- Tu l'as frappé et regarde où tu en es, il a failli t'agresser tout à l'heure !
- Je te signale que j'ai réussi à me défendre !
- Si j'avais pas été là–
- Si t'avais pas été là, ça aurait été pareil. Je t'ai pas demandé de l'aide et je t'en demanderai jamais. Alors ne t'occupe pas de mes problèmes et laisse moi faire ce que je veux.

Sa bouche se tordit en un rictus mécontent avant qu'il me réponde d'un ton sec.

- Fais ce que tu veux mais viens pas te plaindre après.

The quiet boy (Sakusa Kiyoomi x oc) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant