66 Andrew : Questions

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Ça fait quoi ? 3 mois ? Bruh. Je m'excuse de la loooooooonnnnnngue attente, im back avec un nouveau chapitre.
Un pdv différent de d'habitude. Pas le premier et j'espère pas le dernier. Et à plus tard pour le prochain chapitre ! ( espérons le, pas dans 3 mois x) )

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Après avoir finalement laisser tomber l'idée que Roseline viendrait peut-être me parler, je décidais d'aller dormir, du moins essayer.

Une fois finalement allongé sous ma couverture, mon esprit tournait en ébullition. Je me posais beaucoup de questions concernant Roseline. Est-ce qu'elle allait bien ? Mentalement, elle avait l'être d'être sortie plutôt indemne de l'histoire avec sa camarade de classe même si l'histoire n'était pas belle à entendre et c'était peu le dire. Le fait de simplement repenser à cette soirée me glaçait le sang. Je détestais ne rien pouvoir faire et ne pouvoir seulement que regarder le cours de la soirée se dérouler sans que je sache comment y réagir convenablement. Je ne savais plus quoi dire ce soir là, exactement comme je ne sais plus quoi dire aujourd'hui. Roseline était tombée dans les escaliers en jouant à un jeu stupide avec Matt. Ça me paraissait surréel même en sachant ce qu'ils avaient, et pouvaient faire comme choses dangereuses et agaçantes à la longue. Pour une fois, je me demandais presque si elle n'avait pas fait exprès de se jeter dans les escaliers. Après tout, Roseline avait passé sa vie à vivre dans la douleur jusqu'à ce qu'elle vienne dans cette villa, et elle n'avait pas l'air heureuse d'y être pas plus le premier jour que maintenant. D'un côté, j'avais envie de lui dire de faire ce qu'elle voulait, de la laisser vivre comme elle l'entendait afin qu'elle soit vraiment heureuse. Mais d'un autre côté, en sachant tout ce qu'elle avait vécu, j'avais envie de l'enfermer dans la maison et de ne jamais la laisser sortir. Ce côté irrationnel de moi, semblait se manifester particulièrement ces derniers jours, le destin semblait vouloir dire à Roseline que où qu'elle aille, elle serait toujours confrontée à son passé, elle serait toujours en train de subir les actions des autres, et souffrir physiquement à cause du simple fait qu'elle essayait de vivre comme les autres personnes de son âge. Apparemment, la vie ne voulait pas lui laisser sa liberté, et moi je ne pouvais pas la lui donner non plus, même si j'avais essayé maintes fois de lui donner du temps et de l'espace. Rien ne semblait y faire. Elle était comme insensible à moi. On faisait toujours un pas en avant puis un pas en arrière, j'avais l'impression que ça y est, elle ne me considérait plus comme son ennemi, puis l'instant d'après, elle me faisait penser le contraire. Parfois, j'avais juste envie de la prendre dans mes bras et de ne la laisser partir que lorsqu'elle aurait enfin accepté le fait que j'étais là pour elle, et que je ne servais pas simplement de décoration. C'était mon âme-sœur, mais elle agissait comme si j'étais un étranger.

Peut-être que c'était la façon dont elle me voyait réellement après tout. Un étranger.

L'idée me terrifiait.

Elle me donnait des frissons rien que d'y penser.

Ça me déchirait le cœur.

Je n'étais rien pour elle, juste l'homme qui l'avait arrachée à sa vie pour la mettre dans une autre sans lui laisser d'autre choix que de me suivre.

Peut-être qu'elle me voyait comme un tortionnaire après tout ?

L'idée me donnait envie de vomir.

Puis, d'un coup, sans prévenir, je n'avais plus envie de vomir. L'envie m'était passée soudainement aussi vite qu'elle était venue, d'un simple claquement de doigt. L'impression était remplacée par autre chose. Quelque chose de pire à mes yeux.

J'avais mal.

Très mal.

Mes bras, mes jambes, mes côtes...

La Rose et le LoupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant