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Et d'un coup, je me suis effondrée.
Pourtant, le soleil s'était de nouveau montré,
Après de longs mois d'hiver, caché,
Au fond de mon corps à hiberner.

J'ai souri trop fort, je crois
Quand mon âme était encore dans le froid,
J'ai ri trop fort, parfois
Quand mes larmes coulaient encore trop de fois.

Et d'un coup, je me suis écroulée,
Comme si le poids de ce bonheur retrouvé
Pesait trop lourd sur moi.
Quelque chose s'est agité d'effroi
Je n'ai pas su l'écouter
Mais je l'ai senti s'écrier
« Je suis toujours là, tu sais, et tu devrais t'en souvenir »
À nouveau, tant de ruisseaux, je n'ai su retenir.

Ce soir, je ne pleure pas à cause des autres,
Je pleure pour moi, parce qu'entre autres,
S'est mis à resurgir dans le miroir
Le regard de celle que j'ai brisée.
J'ai le cœur lourd de ce que je me suis laissé endurer.

La rose et les épines.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant