J'ai le cœur qui se serre quand je pense à toi. Ça commence à me rendre un peu triste derrière mes grands airs de « c'est la vie c'est comme ça ». J'essaie de me consoler puisque les autres ne le font pas. C'est l'un de mes plus grands défauts, ça, que de vouloir toujours sauver ce qu'on ne peut pas. Genre mon amour propre.
Je suis triste de ne pas pouvoir te dire ce que je ressens vraiment quand je commence à te laisser partir. Je n'ai jamais réussi à être égoïste bien longtemps, alors autant te dire que commencer maintenant est impossible. Ça n'a jamais autant fait sens que la mer te concernant. Je te vois reculer, partir au large. Comme des vagues qui retournent vers l'horizon une fois qu'elles ont caressé la rive.
J'aurais aimé que tu restes encore un peu, mais c'est comme ça que ça a été écrit. Je dois sourire d'avoir pu voir la mer et d'avoir pensé à toi. Quand j'ai léché mes lèvres pleines de sel marin, je ne savais pas à quel point, ça aurait le même goût que mes larmes.
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La rose et les épines.
Short StoryPrenez un ticket pour une tragédie qui est semblable à une autre. Vous en aurez lu cent en lisant celle-ci, qui résonnera parmi mille autres. Pourtant, l'encre coule encore sur le papier. L'histoire d'une vie, d'un jour, d'une heure. Quelques bribes...