𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟔 | 𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑢 𝑑𝑒𝑏𝑢𝑡

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ROSALIA

Année, 2008
Quelque part en Floride

Putain c'est quoi cette merde encore ? Le lit arrête pas de bouger. Et j'ai mal au crâne. Bordel mais il ce passe quoi ? Et pourquoi le lit est dur ?

J'ouvre les yeux, et découvre un tout autre environnement que ma chambre.

J'essaye de me redresser, mais un mal de crâne m'en empêche. Je tâte l'œuf qui se trouve sur mon crâne, et quand j'appuie dessus ça me fait hyper mal.

Je suis dans un camion...

Je suis dans un camion ?!

Attendez attendez, qu'est-ce qu'il c'est passé ?

J'essaye de me souvenir des événements, et me rappel que j'étais parti voir la tombe de Alex, et que je m'étais faite assommée.

On m'a kidnappé ? Encore ?

J'essaye de rester calme, et me relève, m'aidant des parois du véhicule. Mais ce n'est pas très facile quand le conducteur a l'air bourré.
Je fais un pas, mais dévie d'un coup sec, et retombe.

— mais putain tu sais pas conduire ou quoi ? T'as eu ton permis au moins ?! Je m'énerve

J'entends des bruits sourd, puis, ce qui semble être une fenêtre, s'ouvre, laissant voir le visage d'un homme.

Un brun... des traits assez léger.
Plutôt pas mal.

— tu t'es enfin réveillé. Il dit

Naaaaan ? Jure ?

— je risque de me refaire assommer à cause de la conduite de ton pote. Il a bu ou quoi ? Je veux pas mourir dans un camion à cause d'un con qui sait pas tenir un volant. Je me pleins

Mais elle a crus qu'elle était dans un taxi ou c'est comment ?

Oui bon...

L'homme ricane, puis reprend son expression neutre.

— je t'aime bien toi. Il dit avant de refermer la fenêtre

D'accord... ??

— t'aurais au moins pu me dire ce que je fous ici... je souffle en m'asseyant.

*🥀*

Le camion s'arrête, pour mon plus grand plaisir, et j'entends des portes claquer, avant que la grande porte de ou je me trouve ne s'ouvre.

La lumière aveuglante me fais plisser les yeux, et je prends du temps à m'adapter à la luminosité.
Je distingue l'homme brun de tout à l'heure, et un autre homme brun à côté de lui.

Ils m'intiment de descendre du camion, ce que je fais.

Je regarde autour de moi, mais ne reconnais pas les lieux.

En même temps ils ont conduit pendant des heures et des heures tu m'étonnes.

Devant nous se trouve une grande et belle maison. Une villa plutôt. Avec quelques baits vitrées.

Je distingue un petit panneau sur le côté, sur lequel est écrit :

𝖵𝗂𝗅𝗅𝖺 𝖦𝗈𝗆𝖾𝗓
𝖬𝖾𝗑𝗂𝗊𝗎𝖾

Gomez ? Qu-quoi ? Comment c'est possible ?
On est au Mexique en plus ? Oh putain...

— et oui chérie, bienvenue dans ta demeure. Me dit celui qui m'avait parler, voyant ma tête.

Je reste encore quelques secondes sous le choc, puis fronce les sourcils.

Y a quelque chose que je ne comprends pas.

— pourquoi vous m'avez kidnappé ? Vous allez me tuer ? Je demande

Non pas que ça me fait peur ou quoi, je comprends juste pas.

Il rigole puis me répond

— on travaillait pour ta mère, et elle voulait que tu viennes ici, et que tu reprennes ses terres. On a pris du temps à te trouver, en plus tu n'es pas encore majeur mais là ça va. Il m'explique

Attendez attendez ? QUOI ?! Ma mère ? Voulait que ce soit MOI qui reprenne SES terres ? Impossible ?

— mais... pourquoi m'avoir assommée si vous étiez dans mon camp alors ? Je demande

Il grimace puis se gratte l'arrière du crâne.

— bonne question...

— mais alors... si vous travailliez pour ma mère... et que je reprends son rôle... alors... je dis

— nous travaillons maintenant pour toi. Tu as deviné. Il complète

Je secoue la tête de droite à gauche en signe de négation, et lui dit:

— vous êtes certainement plus vieux que moi, de... 10... 15... ans ? Un truc comme ça.

Il mine un air vexé.

— je ne suis pas aussi vieux que toi ! Je n'ai que 23 ans... il répond

— quoi qu'il en soit, je ne vous connais même pas. Et qui me dit que vous êtes réellement qui vous prétendez être ? Je demande

Il lève les épaules.

— je ne sais pas. A toi de voir ma belle. Enfin bref, Mira et Brooke t'aideront à te faire le tour de la villa, et vous irez faire les courses pour t'acheter des fringues. Et n'oublie pas qu'ici nous sommes tous une famille. Personne ne déteste personne. Il y a peut-être parfois des conflits mais rien de grave. S'il t'arrive quelque chose viens nous voir. Et jeudi prochain tu viendras dans mon bureau —enfin le tien— pour qu'on voit tout, et que je t'apprenne les choses qui concernaient ta mère et son travail. C'est assez brouillon ce que je dis, je le sais, je n'ai jamais été bon en explications. Mais viens juste au bureau.

Je crois qu'il n'a même pas pris le temps de respirer quand il a dit ça.

Eh bin... tout ce que j'ai compris, c'est qu'il y a deux filles, M'ira et Brooke, qu'ils sont une famille même s'ils n'ont aucun lien de sang. Que je dois aller faire les courses après avoir fait le tour de la villa avec les filles. Et que je dois aller, jeudi, à son bureau —qui est le mien— pour parler de ma mère et son travail.

Je crois que j'ai compris enfaîte.

— je crois que j'ai tout dit ! Bon je te laiss-

— comment tu t'appelles déjà ? Je demande

— oh mince, pardon j'avais oublié ! Moi c'est Javier, et lui c'est Juanma ! Y a aussi un autre mec, Logan, c'est le frère de Mira. Et je suis le mec de Brooke. Sinon je crois que j'ai tout dis ! Aller ! A plus ma jolie ! Il dit avant de disparaître

C'était... sympa... ? Sûrement.

Mais dans quoi je me suis embarqué ? Et Amaliya ? Rune ? Lola ? Alec ? Elyo...?

Ils ont sûrement pas dû remarquer ton absence. Après tout, tu as ton téléphone non ?

Mon téléphone...?

Rassure moi tu l'as sur toi ?

Je tâte mes poches, mais rien. Au putain de merde... j'ai perdu mon téléphone...

Je suis sur de l'avoir laisser dans ma voiture.

— un problème ? Euhm... je dois t'appeler comment déjà ? Me demande une voix derrière mon dos.

Je sursaute puis me tourne. Le blond de tout à l'heure. Steven.

— Rosalia. Et oui. J'ai oublié mon téléphone dans ma voiture en floride... je réponds

Il hoche la tête, puis me tend une boîte. Je fronce les sourcils.

— tiens. C'est un nouveau tel. Personne ne doit savoir que tu es ici. Il me dit

Quoi ? Personne ? Même pas Ama ? Je m'en fous. Je connais son num par cœur.

— ca sert à rien de me prévenir. Je le serais quand même. Mais merci. Je dis en prenant la boîte et me tournant pour rentrer dans la villa.

Super... si un jour on m'avait dit que je me retrouverais à reprendre le cartel de ma mère, ses hommes —et femmes—, ses terre, et ses alliés... je n'y aurais jamais cru...

𝐓𝐇𝐄 𝐌𝐀𝐅𝐈𝐀 𝐇𝐎𝐏𝐄 #𝟑 [BIENTOT EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant