(Précision, ce chapitre à été récemment écrit, d'où le changement de plume :) d'ailleurs c'est le dernier puisque la suite n'est pas terminée)
ROSALIA
Son expression encore ébahi ne part pas de son visage, restant les yeux grands ouverts.
— Rosalia...
Je fronce les sourcils.
Mon père n'est pas sensé savoir mon nouveau nom... Me prend-t-il pour ma mère ?
— Tu... Tu as rajeuni ? Mon Dieu, Rosa, dit moi que je ne rêve pas...
Il se lève et se rapproche de moi. Lorsqu'il tente de poser sa main sur moi, je me recule brusquement, le dévisageant.
— Qu'est-ce qui te prend ? Pourquoi recules-tu, ma tendre Rosa ?
— Je ne suis pas Rosalia, Giorgio. Je suis Aleyna, ta fille, m'éxclame-je.
C'est à son tour de froncer les sourcils.
— Ma fille ? Impossible, ma fille est blonde... Rosa, es-tu sûr d'aller bien ?
— C'est à moi de te poser la question. Ne te rappeles-tu pas de toutes ses années de torture que tu nous a fait vivre, à maman et moi ?
— Mais qu'est-ce que...
— Aleyna, bordel ! Je suis Aleyna, celle que tu as décidé de ne pas considérer comme ta progéniture, celle que tu as battu, tué à petit feu, et brulé !
— Qu'quoi ? J- Ce n'est pas possible, on me fait une blague ? Si c'en est une, ce n'est pas drôle. Je n'ai qu'une fille, et elle a décidé de s'enfuir. Tu n'est pas de moi, ma grande, je le saurai sinon.
Mais comment a-t-il pu m'oublier ?
— Donc tu ne te souviens de rien ? Même pas du soir où tu as tué ta femme, ma mère ?
Et là, il part en bordel. Devenant si rouge qu'on aurait dit qu'il agonise, il m'attrape par le bras. Cette fois-ci je n'ai pas pu l'en empêcher, il a été trop rapide.
— Mais tu racontes quoi encore, petite folle. Je n'ai jamais tué Rosalia, elle s'est enfuie avec Juliette ! Et je n'ai encore moins une fille qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau ! me crie-t-il au visage.
Son haleine manque de m'évanouir, mais je persiste pour rester debout. M'extirpant de sa poigne forte.
— Ma parole t'es complètement taré, t'as perdu la boule ? Tu es malade, c'est ça ? Ne me dit pas que tu es alzheimer et que tu as tout oublié ? m'énerve-je à mon tour.
Il me gifla, me faisant tourner la tête et mettre ma main sur ma joue. La brûlure de sa claque me tue, mais je l'ignore, car j'en ai senti des bien pires.
— Ne dis plus jamais ça de ta vie, copie de Rosalia. T'es aussi folle qu'elle !
Je ne bouge plus. Même quand il s'éloigne de moi, et qu'il déclenche la cloche. Même pas quand sa présence ne comble plus la pièce. Même pas quand j'entends mes amis me crier si tout allait bien, à travers l'oreillette. Même pas quand j'ai senti mon téléphone vibrer. Non, mon esprit est autre part? Trop loin pour retrouver le monde réel. J'ai l'impression de couler, de me faire entrainer par les profondeur d'une mer. Et puis, d'un coup, trou noir.
***
"— Aleyna ! Aleyna, où es-tu ?
— A l'aide, Julia, sauve moi !
— Bordel, Ley, écoute moi, ne panique pas, j'arrive.
— Julia, aide moi... Sauve moi...
Les flames m'entourent de par et d'autres de mon corps, et la chaleur me fait transpirer comme jamais auparavant. J'ai l'impression de mourir. J'ai l'impression de brûler.
— Aleyna ! hurle Meral.
— Je suis là ! Je suis là !
— Merde, je ne vois rien..."
J'ai l'impression de me retrouver là bas, dans les flammes, et que mon corps brûle une fois de plus. Et même si ma fuite est encore floue à mes yeux, je sais que je ne suis pas sortie de mes moyens. Quelqu'un m'a sorti de là bas... Et ce n'était ni Julia, ni Mérale, ni Yahcine, ni Roan.
— Hé, Rosa, réveille toi, me susurre une voix.
En sursaut, j'ouvre les yeux et me redresse à une vitesse hallucinante.
— Tu vas bien ? me demande Steven.
C'est maintenant qu'il parle lui ?
— Que c'est-il passé ? le questionne-je avec un air hautain.
Il comprend bien ce que je fais, mais agit comme s'il ne le fait pas.
— Tu t'es évanouie... On a eu tous très peur, et je crois que j'ai été le plus effrayé...
Mouais j'y crois moyen, vu comment il se comportait avec moi. Il ne m'adressait même pas un regard, et maintenant, il veut carrément me prendre dans ses bras. Mais je rêve.
— Où sont les autres ?
— En bas, dans le salon.
Je hoche la tête et me lève brusquement, me provoquant un petit vertige. Steven s'en est aperçu, et essaye de me toucher mais j'avance rapidement vers la porte pour ne pas avoir à faire à son touché. J'entends son souffle agacé pendant que je descends les escaliers, et je dois avouer que ça me procure un plaisir sans nom.
— Aaaaah, voilà la belle au bois dormant ! s'exclame Logan en s'approchant de moi, les bras grands ouverts.
Je l'ignore et me dirige vers les filles qui sourient amusées.
— Ils ont vraiment cru que j'allais réagir comme si tout allait bien ? les quémande-je.
— Apparemment. C'est comme s'ils venaient de se rendre compte qu'en moins d'un seconde, ou peut tout perdre.
Les lève les yeux au ciel, et m'assois sur le canapé aux côtés de brooke. Logan semble déstabilisé par mon geste froid, au vu de son immobilité.
— Hé, l'arbre, tu me gène la vue, du balais, le taquine sa soeur.
Il réagit enfin, mais sans répondre à la provocation. D'accord... Il a vraiment été troublé, ou je rêve ? La brune rigole la gorge déployée, et moi, je reste sur le cul.
— Bon, aujourd'hui, on va faire du shopping ! J'ai besoin de maillots pour la plage, et mes actuelles sont plus à mon goût.
Je me tourne vers la blonde qui a parlé, et fronce les sourcils. Je n'ai tellement pas envie de sortir, aujourd'hui. J'ai si mal à la tête qu'on dirait qu'un marteau piqueur s'y trouve.
— En réalité on va juste se poser dans un café, me chuchote discrètement Brooke.
— On doit parler de certaines choses, toi et nous, complète Mira
Je comprends instantanément où elle veut en venir. Je sais très bien qu'un jour ou l'autre cette discussion aurait lieu, mais je ne suis actuellement pas prête pour. Allez Rosa, tu peux le faire... M'encourage-je.
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𝐓𝐇𝐄 𝐌𝐀𝐅𝐈𝐀 𝐇𝐎𝐏𝐄 #𝟑 [BIENTOT EN RÉÉCRITURE]
RomanceA LIRE APRÈS TMC ET TMK QUI SONT LES TOMES 1 & 2 Voici la première version de TMH, profitez en avant que je ne la retire :) Surtout que ma plume était vraiment d'un autre monde à cette époque...