𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟒 | 𝑃𝑙𝑎𝑦𝑒𝑟𝑠

181 13 0
                                    

ROSALIA

Je me réveil en sursaut, et tâte le lit ne sentant plus le corps de Rune. Il s'est réveillé. Et Elyo aussi visiblement. Je prends mon téléphone pour regarder l'heure, et vois qu'il est 10h.

Je m'étire, encore dans mon lit, et quand je relève la couverture pour me relever, Elyo arrive.

— t'es enfin réveillé. T'as réveillé tout le bâtiment avec tes cris. Il me dit

Mes... cris ? Merde...

J'écarquille des yeux, et m'excuse.

— quoi ? Tu m'insultes pas parce que j'ai lancé une pique ? Il me demande

Je reste là, à le regarder. Et ne fais rien d'autre.

— j'ai un des amis qui arrive a midi. Tu pourrais passer l'aspirateur ou un truc comme ça ? Je dois sortir pour l'entraînement de foot. Il me demande

Moi ? Faire le ménage ? Alors là, tu rêves.

Je ne suis pas la seule à vivre ici de ce que je sais. Il n'a qu'à demander à mon frère ou Alex. Qui d'ailleurs, manque à l'appelle.

Je me lève, l'ignorant, et me dirige vers la cuisine. Mon frère y est, avec Amaliya, et ils me saluent.

— d'ailleurs, où est Alex ? Je demande

— c'est toi qui sors avec lui, c'est à toi de le savoir. Elle me répond en ricanant

Je serre les points et essaye de ne rien laisser paraître.

Je sors un vague, « c'est vrai » de ma bouche, et ouvre le frigo. Il fait tellement chaud.

Cette école est vraiment chelou. Les dortoirs sont des apparemment. Pour manger on ne va pas au réfectoire, pour nous doucher nous n'allons pas dans les douches communes. Puisque nous avons tout dedans. Et nous avons des chambres. Normalement nous n'avons qu'une chambre avec tout les lits. La on a deux chambres. Bon après je dis ça mais c'était pareil en Italie donc bon.

Je ferme le frigo, et prends des céréales d'un placard. Des trésors. Ses préférés.

Je dois avouer que même si je suis parti, ils me manquent quand même. Je pense constamment à eux.

Et c'est difficile de l'avouer, mais je pense que j'ai fais le bon choix.

La porte claque, me faisant comprendre que l'autre est parti, et je décide alors de prendre l'aspirateur, et de faire le ménage. Je commence par nos chambres, puis une chose me vient en tête.

— dites le moi si je me trompe, mais aux dernières nouvelles je ne suis pas la seule à vivre ici ! Alors levez vos boules, et aller me faire le ménage ! Je cris pour qu'il m'entendent.

Mais bien sûr, il n'y a rien

— AMALIYA RODRIGUEZ ! RUNE GONZALEZ ! RAMENEE VOS CUL ICI !

Ils ne perdent pas de temps, et arrivent en une minute même pas.

— oui mademoiselle ? Demande Amaliya

Je pouffe, puis leur ordonné de faire les autres corvées.

— bien, mademoiselle. Ils disent en hochant la tête et en partant.

Je fais le reste de la maison, avec de la musique dans mes oreilles, et termine par la salle de bain, tout en me dandinant et en chantant dans tous les sens.

— tu chantes extrêmement mal tu sais ? Dit soudainement une voix.

Je me tourne et vois deux hommes. Je sursaute et cris, surprise, puis place ma main sur mon coeur.

Bordel, j'ai eu peur !

— je ne te permets pas... euh... ? Je laisse de l'hésitation dans ma voix pour qu'il me dise son nom.

À côté de lui se tient Elyo, qui lui, a le regard noir.

— Alfi, je m'appelle Alfi. Il répond

J'hoche la tête puis fini le ménage.

Une fois fini, je range l'aspirateur, et repars dans ma chambre. Mais quand je vois les garçons dans celle-ci je ralentis le pas directement.

Elyo quitte la chambre avec une serviette sur l'épaule. Mais il fout quoi lui ?

— il va se doucher. Me dit Alfi

Je le regarde, puis acquiesce un peu perplexe. Se doucher ? Alors qu'il y a ses potes ? Chelou celui-là.

Je m'assois sur mon lit, et regarde mon téléphone.

— et... tu t'appelles comment ? Il demande

Je relève la tête vers lui, et attends une minute avant de me rendre compte que je n'avais pas répondu et qu'à la place je ne faisait que de le fixer.

C'est pas de ma faute aussi, il a de beau yeux...

— euh... oui, désolé. Je m'appelle Rosalia. Mais tu peux m'appeler Rosa. Je réponds

Il hoche la tête, puis je lui pose à mon tour une question.

— Tu es dans le campus ? Je ne t'ai jamais vu ici.

— oh, non, je suis du campus bleu. Je suis ici pour Elyo, c'est tout. Il me dit

Campus noir... ok... il vient de Camétant.

— et sinon tu as quel âge ? Je demande

— 17, comme Elyo. Et toi ?

— 16. Je réponds en souriant

— tu as des frères et sœurs ? Moi j'ai une petite sœur, et franchement, ça me suffit largement. Elle veut trop grandir vite. Avec son maquillage, ses tenues trop ouverte.

J'avoue que Lola aussi est comme ça. Et Alejendro ne l'aide pas vraiment. Lola et Alejendro sont jumeaux, et ce sont les frères et sœurs de Rune, par conséquent, aussi les miens, d'une certaine manière.

— oh ! Je suis tellement d'accord avec toi ! J'ai des jumeaux de 13 ans à la maison, et franchement, j'aurai préféré qu'ils aient 3 ans... je soupir

Entre leur crise d'ado, Lola qui veut aller en boîte, qui rembourre son soutif, qui se maquille, qui mets des robes plus courte que son avenir, qui met des hauts qui laisse voir toute sa poitrine, qui essaye d'avoir des petits amis, qui essaye de coucher avec des mecs,

et Alec (Alejendro), qui ne fait que sortir avec ses amis, qui fait je ne sais quoi, comme fumer de la beuh, du tabac, qui poireaute avec ses amis dans les quartiers sombre, qui regarde les boules des meufs, (et encore, lui ça va c'est plutôt ses potes qui font ça)

je ne sait plus où me mettre. J'ai bau leur dire gentiment que ce n'est pas possible, j'ai bau leur crier, j'ai bau faire le plus possible pour eux, ils n'en font rien.

— je leur explique constamment pourquoi il n'ont pas le droit de faire ça à leur jeune âge, il n'en ont que faire. Je me suis mise en couple quand j'avais quatorze ans, et je regrette vraiment. Je dit franchement

Il me regarde, attendrit, me faisant comprendre qu'il comprenait parfaitement ce que je voulais dire, puis quand il allais parler, Elyo le coupa.

— vous faisiez quoi ? Il demande sèchement.

Il s'avance vers son armoir, torse nue, laissant voir ses abdos bien tailler, et une serviette autour de la taille, assez basse pour montrer son V.

Je ne regarde pas plus, je dirais que je suis resté même pas 5 secondes dessus, et lui réponds de la même manière.

— de comment on pourrais cacher ton corps après t'avoir tuer.

Alfi pouffe dans son coin, et Elyo se retourne vers moi, et s'avance vers mon lit. Il se penche au dessus de moi, puis viens à mon oreille.

— c'est ça... fais la maline... on verra bien qui gagnera à ce jeu... petit ange... il me susurre

— oh voyons, nous n'avons même pas besoin de commencer pour savoir d'avance que je vais gagner. Je réponds en me levant, un sourire narquois sur le visage.

Je salue Alfi, avant de prendre Amaliya, et de sortir en dehors du dortoir. J'ai besoin de prendre l'air. Et ce n'est pas à cause du bouffon.

𝐓𝐇𝐄 𝐌𝐀𝐅𝐈𝐀 𝐇𝐎𝐏𝐄 #𝟑 [BIENTOT EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant