My living Nightmare |FR|

12. I Don't What To Do anymore

Cela fait deux semaines, deux longues semaines terrifiantes.
L'idée de m'enfuir n'arrêtait pas de me saisir tous les soirs, les soirs j'etais silencieusement allongée dans son lit en attendant, en l'attendant.
Les nuits devenaient longues, plus silencieuses.
Je détestais Tom Kaulitz, mais le fait qu'il soit absent me m'était dans une émotion inconfortable, cela m'irritait.
Sans lui je me sentais si... vulnérable, faible, sans défense, mon protecteur était parti.

Cette nuit-là, j'étais blottie sur le grand siège à côté de son lit d'hôpital.
J'avais enfin eu le courage d'entrer dans sa chambre, j'étais terrifiée a toute les idées que je pouvais me faire mais ce soir la, était différent.

Mon coeur ne tenait pas en place, ma respiration était saccadée.
Mais une fois avoir vu son visage, je me suis détendue, son visage était innocemment endormi.
Mes paupières étaient lourdes, je m'endormie alors à côté de lui.
Écoutant les doux battements de son cœur, avec sa légère respiration qui remplissait la pièce.
C'était si différent, j'avais l'habitude d'entendre sa forte voix me hurler dessus, sa respiration s'accélèrer sous ses gestes brusques, mais maintenant il était... inoffensif.

Peu de temps s'est écoulé avant que je sois réveillée par un frottement.
J'ouvris les yeux, effrayée par l'obscurité mais je ne dis rien, je voulais juste écouter sa provenance.

C'est alors que j'ai réalisé que ce frottement appretenait à Tom.
Sa tête a alors tourné en ma direction, mais avant qu'il ouvrit les yeux je pris mes jambes à mon coup et m'enfuis le plus vite possible appeurée.
Nos regards s'étaient croisés un instant avant que je quitte le seuil de sa porte.

Je dégringolais les escaliers, manquant de tomber.
J'étais si proche du but que soudain je me mangea le sol froid, glacé de l'hôpital juste avant la sortie.

J'ai rapidement été aidé par un beau médecin me relevant.

- Oh merci, dis-je trop distraite pour sourir.

- Il n'y pas de soucis, s'interrogea-il avec un regard inquiet.

Je me suis alors remis à courir, mais le médecin m'attrapa le bras.

- Mademoiselle, tout va bien ?
Je me suis brusquement retournée en colère et la peur dans les yeux.

- Oui, ai-je répondu ennuyée essayant de sortir de son emprise mais il refusait de me lâcher.

- Enlève ta putain de main !
La voix fendue de Tom à crier dans le couloir, visant le beau médecin.

Puis j'ai paniqué, je me suis débattu de lui avant de m'échapper dans les couloir.

- Taylor !
Tom m'appelait, courant derrière moi comme si j'étais une cible verrouillée à son regard.

Je continuais à courir, m'écrasant à travers les portes d'entrées de l'hôpital avant de traverser le parking et de descendre dans la rue.

Il ne m'a pas fallu longtemps pour éclater en sanglots suffoquant de ma course.

J'ai alors de nouveau trébucher sur mes mains et mes genoux sur le gravier, j'ai gémi de douleur.

Je me suis alors mise en tailleur sur le gravier tacheté de sang.
Les cailloux étaient coincés dans ma peau, me faisant souffrir, je tentais d'enlever le cailloux coincé dans ma paume mais des douleurs aiguës me traversaient le corps, j'en étais incapable.

- Je ne sais plus quoi faire, dis-je en larme.

Soudain, je senti un courant d'air carressant mon visage.
J'ouvris les yeux et l'homme que je fuyais se trouvait agenouillé devant moi me regardant dans les yeux.