My living Nightmare |FR|

25. Please don't cry

1h30

-Je l'ai trouvé ! J'ai trouvé l'antidote ! cria Tom courant vers les autres avec une petite fiole ainsi que les papiers que lui avait donné l'homme maintenant décédé.

Le lutin avait toutes les informations nécessaires pour comprendre le poison ainsi que l'antidote.

- Tu es sûr que ça va marcher ? demanda Bill.

- Oui regarde, dit Tom en pointant du doigts le texte de la page.
- "antidote 76354", c'est celui là.

Bill et Tom se sont précipités vers moi pour m'alonger sur le bureau.
Mes jambes ne tremblaient plus, elles étaient en train de mourir.
- T-t-tu l'as t-trouvé, ai-je souri.

- Bien-sûr que je l'ai trouvé, dit Tom en se tenant à mes côtés regardant mon corps se pâlir.
- Ne doute jamais de moi mon ange, a-t-il dit avec un faux sourire.
C'était ce sourire que les gens donnaient quand ils n'étaient pas sûrs à 100%.

Un sentiment d'effroi est venu en moi.

- Qu'est ce qui ne va pas ? Tu as mal ? dit Tom.

- Je ne pense pas que j'y arriverais, ai-je larmoyé devant le changement  d'émotion facial de Tom.
- Tom, je ne sens rien, je ressens juste... le froid.

- Pour l'amour de dieu Taylor, ne soit pas si dramatique, déclara Tom essayant de ne pas laisser ses émotions prendre le dessus.

Tom s'est retourné à une table avant de se placer en face de moi tenant une aiguille à la main.

- Non ! Pas d'aiguilles je t'en supplie, je les détestes ! ai-je crié.

- Je suis désolé Taylor, mais je dois t'injecter l'antidote.

Je pouvais entendre la douleur dans sa voix, cela ce voyait que la dernière chose qu'il voulait me faire subir c'était de la douleur.

J'ai hoché la tête, réalisant que je devais me tenir mature.
Tom a commencé à me désinfecter la peau et j'ai regardé l'aiguille; terrifiée.

- Je sortirais moi-même cette merde de mon bras si je pouvais, ai-je dit avec un léger rire.

Tom m'a souri faiblement et m'a tenu le poignet avant de glisser l'aiguille dans ma peau aussi doucement qu'il pouvait.
J'ai fermé fort les yeux.

- Terminé.
Sa voix m'a soudainement rempli les oreilles me faisant soupirer de soulagement contente que ce soit fini.

- Ok, c'est fini, plus d'aiguilles, dit Tom en m'adressant un sourire s'agenouillant pour être à mon niveau.

- Pouvons nous rentrer chez nous maintenant ? demandais-je.

- Bien-sûr, dit Tom avant de m'attraper et de me diriger vers la voiture.

- Je ne veux plus être ici.

2h15

C'était calme, Tom m'avait emmené dans sa chambre alors que tout le monde descendait les escaliers priant que j'aille mieux, je suppose.

Je pense que je vais mourir, au fond ça ne me dérangerait pas, je voulais mourir depuis le début.
Une fois que Tom est rentré dans ma vie, je voulais mourir, mais maintenant les choses sont en quelques sortes, différentes.

Les choses vont presque mieux à présent, un peu comme si elles étaient calmes et reglées.
Et je pense que je pourrais être en mesure de vivre ma vie en étant comme elle l'est maintenant.

Je détestais toujours autant Tom, me battre contre lui, l'énerver au point qu'il m'assome.
Je me demande comment il le fait pour le faire subitement, j'avais généralement cette douleur à l'arrière de la tête et puis les lumières s'éteignaient.

Tom était assis sur le sol à côté de moi, sa tête reposait paisiblement contre le lit, un peu comme si il était pret à mourir avec moi.
Il me parlait fort, comme si pour lui j'allais continuer à vivre, je suppose que c'était le genre de garçon à cacher sa peur.

- Tom ?

Sa tête s'est immédiatement levée.
- Qu'y a-t-il ? dit-il inquiet.

- Tu sais que t'es un vrai connard ?

Tom a ri un peu.
-Ah, je pensais être un tel gentleman.

J'ai jeté un coup d'oeil à l'heure, essayant de le cacher à Tom.
2h30.
Le visage de Tom a subitement changé, sa peur était de retour.
Il avait suivi mon regard vers l'horloge.

- Tu as l'air de te sentir mieux, je t'avais dit que tout s'arrangerait.
Tom souri.

Mes yeux ont presque soupiré tombant sur le lit.
Je senti le bout de ses doigts me caresser le menton.

- 𝑻𝒂𝒚𝒍𝒐𝒓, 𝒔'𝒊𝒍 𝒕𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒊𝒕 𝒏𝒆 𝒑𝒍𝒆𝒖𝒓𝒆 𝒑𝒂𝒔.
Tom m'avait parlé avec une voix qui était sur le point de craquer me voyant pleurer. Il pouvait ressentir cette douleur.

- Pardonne-moi... ai-je pleuré en regardant Tom qui se penchait pour essuyer mes larmes qui coulaient sur le draps.

- Tu peux y arriver Taylor, tu vas y arriver, je ne me suis jamais senti aussi mal pour quelqu'un auparavant.
Il m'a délicatement embrassé les lèvres faisant une petite pause puis s'est ensuite enlevé et s'est assis.

Il saisit ma main engourdie en l'embrassant avec ses douces et chaudes lèvres.
Je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer, le temps passait si vite et soudain, tout est parti.

2h35

- Taylor  !

- Taylor réveille toi !

- Par pitié Taylor ouvre tes putains de yeux !

- TAYLOR !