Burned

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Une fois la voiture arrêtée, je reste figé devant l'établissement qui se dresse devant moi. Le fameux Bayshore High School. Je dis fameux, mais en réalité je ne sais rien sur ce lieu. C'est ma première rentrée dans cette école. Je suis LA nouvelle. J'ai débarqué dans cette ville et plus exactement au sein de cette famille il y a environ 3 mois, après avoir passé 9 ans à me balader d'un foyer d'accueil à un autre.

À présent, je fais partie de la famille de Markos, le fameux pompier qui m'a sauvé la vie. Il est légitime de se demander pourquoi maintenant après 9 années à errer dans le système. Eh bien, tout simplement, le système craint. Ce maudit jour devait être son dernier au sein de la brigade 70 de Helmfirth, quartier où je vivais à l'époque. Avec sa famille, ils avaient prévu de déménager à Bradford où il a été muté à la brigade 21. Étant donné que je me suis vite retrouvée dans le système n'ayant plus de famille, il a rencontré quelques difficultés pour me retrouver. C'est là que vous vous dites comment j'ai atterri ici alors. Tout simplement, j'ai grandi, j'ai eu vent qu'il voulait me revoir alors j'ai à mon tour cherché après lui et nous avons finalement eu droit à nos retrouvailles. Quelques mois plus tard, sa femme Éléna et lui ont décidé de m'accueillir dans leur humble demeure.

Bref, je m'éparpille.

Quand nous arrivons au lycée, les jumeaux rejoignent leur groupe et moi je pars à la recherche du bureau du proviseur. Ai-je déjà mentionné que j'étais maladroite?

- Aïe! Dis-je.

- Non, mais tu ne peux pas regarder où tu vas!

Je venais de foncer dans un torse bien dur. Ce gars a été béni par les Dieux niveau beauté, mais pour les règles de bienséances je dirais qu'ils ont dû sautés deux, trois étapes. Il est vite rejoint par une blonde sur des échasses (c'est autorisé ça au lycée ?).

- Ça va, pas besoin d'en faire un cinéma j'ai pas fait exprès.

- Ça va bébé? T'as rien?

- Non, mais toi là, tu ne peux pas faire plus attention! Dit-elle en s'adressant à moi cette fois-ci.

- Il n'est pas mort non plus, il n'a même pas une égratignure. De plus, lui aussi pourrait regarder où il va au lieu d'avoir le nez dans son téléphone. Avouais-je

Ils allaient tous les deux rajouter quelque chose, mais je n'avais pas le temps pour ces gamineries. J'allais être en retard. Alors sans perdre plus de temps, je les contourne et poursuis ma route. Au bout d'une quinzaine de minutes, avec l'aide d'un bon samaritain, je finis par trouver le bureau.