🍃Chapitre 25🍃

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- Rajoute encore un non, je crois on n'a pas bien compris. Dis-je agacé

Ça y'est je suis saoulé. J'allais faire demi tour et les laisser discuter entre eux. C'est trop pour moi là, j'essaye d'être gentil, de l'aider, d'être là pour lui. Et lui ? Il réagit à une simple question comme si j'étais une merde. Il pouvait simplement dire non. Sans tout ce cirque.

-          Ce n'est pas ce que je voulais dire. Call !  Ne te fâche pas s'il te plaît.

Je me retourne et décide de laisser couler pour cette fois, parce qu'il a vraiment besoin d'aide ne va pas bien. Mais je n'oublie pas.

-         Ok. Vas-y, dis leur tu peux le faire. Et vous fermez là donnez-lui un peu de temps c'est pas facile pour lui.

(Oui je sais je suis trop gentil)

-          En fait, hhmpff... vous vous rappelez que ma mère était malade? Dit-il la tête baissé

-          Oui? Dit Leandros

Il n'arrive pas à poursuivre. Il me regarde, les larmes aux yeux. Je crois qu'il commence à réaliser que c'est vrai, que c'est bel et bien réel et qu'elle ne reviendra vraiment plus. Je crois sincèrement qu'il n'aurait pas dû venir aujourd'hui.

-          T'aurais peut-être pas dû venir et rester chez toi aujourd'hui. Dis-je

Il se tourne vers moi et me prend dans ses bras sans prévenir. Il sert super fort, ça fait presque mal. Soudain, je sens de l'eau dans mon cou. Il pleure, il voulait sûrement ce cacher pour pas qu'on le voit vulnérable.

-          Call je ne peux pas, je ne peux pas le dire. Dis-le, toi s'il te plaît. Me supplie-t-il dans un chuchotement presque inaudible

Je lui caresse le dos pour essayer de le calmer. Je pense qu'ils se doutent tous un peu de la nouvelle. Je souffle un coup et me lance.

-          Humhum... sa mère est morte hier soir lors de votre pratique de bascket.

Puis le silence fut. On n'entendait plus rien, pas même les autres élèves, comme si nous partagions tous une seule et même bulle. Ce n'est jamais une annonce facile à faire ni à encaisser.

Leandros décide de briser le silence et vient prendre Dimos dans ses bras.

-          Toutes mes condoléance Dim. Je suis vraiment désolé, si jamais t'as besoin de quoique se soit on est là pour toi. Dit-il en lançant un regard à Midas

-          Oui on est là pour toi mon pote et toutes mes condoléances. Enchérît Midas

À tour de rôle, ils lui présentaient tous leurs condoléances et le réconfortaient dans leur bras. Arrivé au tour de Gianna, elle ne pouvait s'empêcher de faire sa Gianna...

-          Mon bébé, oh mon dieu, pourquoi tu n'es pas venu me voir directement, au lieu de trouver réconfort chez elle. Moi j'aurais su comment te réconforter.

Je n'entends pas la suite. J'étais clairement de trop maintenant. La bombe était lâché, ils le savaient tous. Il n'avait donc plus besoin de moi, ses amis étaient là pour lui, alors j'ai décidé de rejoindre mon casier et d'aller en cours.
Je me répétais qu'il n'est pas seul, qu'il va s'en sortir. Malgré tout je ne peux m'empêcher de jette un coup d'œil derrière moi et je n'aurais peut-être pas dû.
La scène qui se joue devant mes yeux me laisse sans voix.  Gianna faisant un lavage buccal à Dim devant Midas. J'ai du mal à comprendre là.
Je ne m'attarde pas plus que ça et rentre dans l'établissement.

BurnedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant