🍃Chapitre 31🍃

11 1 6
                                    

Nous sommes restés un moment dans le silence à attendre (je crois que le silence m'aime bien) avant de retourner devant le débarcadère.

-    Tu les vois ? Me demande Markos

J'étire mon cou pour essayer de voir au dessus des têtes devant moi.

-    Non, je ne vois rien.

Après quinze minutes supplémentaires d'attentes, nous voyant enfin les trois mousquetaires arriver.

-    Hey vous avez bonne mine, c'est bien ! Leur lance Markos

-     Merci Markos ! Lui répond Dimos

-     Alors ce voyage ? Tout c'est bien passé ?

-     Oui, tout était parfait. T'aurais vu ça, les Grecs font clairement les choses en grand. Lance Léandros

-      Ah ça tu l'as dit. En tout cas faudrait y retourner pour des vacances, prendre le temps de visiter. C'est vraiment magnifique là bas. Enchérit Midas

Contente que leur voyage ce soit bien passer. C'est super. Mais je suis là moi et on dirait que personne ne l'a remarqué. Je réalise que plus personne ne parle, mes yeux se posent sur chacun d'eux et me rend compte que je suis observé par tout ce beau monde. Je leur lance un sourire pour essayer de détendre l'atmosphère. Ce qui n'a pas l'air de marcher apparemment.

-      Bon, on y va ? Demande Midas

Tout les regards se tournent vers lui à présent, puis Markos me regarde ne comprenant pas l'attitude des garçons à mon égard et franchement moi non plus. Pour le coup, j'ai du mal à suivre pourquoi c'est eux qui ont l'air de m'en vouloir.

Je reste planté là à me questionner, l'ai perdu.

-     Calli, allé on y va. Me dit Markos

Je reviens à moi et réalise qu'ils sont déjà partis vers le stationnement. Je trottine pour les rejoindre. Une fois les valises dans le coffre, on reste tout les quatre planté devant la voiture. La question qui s'impose là, c'est qui va s'asseoir devant. Markos qui est déjà installé au volant se tourne vers nous et dis d'un air désespéré.

-    Alors ? Vous attendez quoi ?

Personne ne lui répond.

-     Bon Calli viens devant.

Et sans plus tarder tout le monde obéit. Durant tout le trajet, le silence est de mise, personne n'ose parler. Markos lance de temps en temps aux garçons des regards à travers le rétroviseur, puis à moi du coin de l'œil. Il y a clairement une tension palpable dans l'habitacle. J'ose un regard dans le rétroviseur et réalise que les garçons communiquent par message sur leur téléphone. On peut m'expliquer ce qui se passe là ? Je décide de ne plus faire attention à eux et pose ma tête contre la vitre pour observer le paysage défiler sous mes yeux.

Je sens la voiture s'arrêter. Markos détache ma ceinture puis me secoue légèrement pour me réveiller.

-     Calli, on est arrivé viens tu pourras continuer de dormir à l'intérieur.

Je me redresse, m'étire puis observe autour de moi. Les garçons sont tout les trois devant la porte de la maison avec leurs valises.

Hein ? Tout les trois ? J'arque les sourcils dans l'incompréhension totale. Pourquoi Dimos est là avec ses valises ? Markos le remarque et répond à ma question silencieuse.

-    Il n'a plus de famille maintenant que sa mère est morte alors il va vivre avec nous.

Comme je ne dis rien Markos ajoute.

-     J'espère que ça ne pose pas de problèmes.

Qu'est-ce que je suis sensé dire ? Oui, ça me dérange ?

Je souffle et finit par simplement hocher la tête de droite à gauche. Nous avançons vers la maison, mais juste avant d'entrer je reste là à les observer.

Génial. Je sens que les problèmes ne vont pas tarder.

BurnedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant