🍃Chapitre 21🍃

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-        Désolé si j'ai été long. Les gars voulaient pas me lâcher.

-        Y'a pas de problème. Ils te voulaient quoi ?

-       Oh c'est pas très important. Dit-il peu sur de lui

Je le regarde essayant de déchiffrer ce qu'il tente de me cacher. Je ne suis pas dupe, Midas a du péter un câble de nous voir si proche surtout après ce qu'il m'a dit au dîner.

-      Dimos.

Il me fixe droit dans les yeux et finit par les lever au ciel.

- pfff... Dit-il en soufflant Okok Midas m'a fait chier à cause du câlin et Leandros m'a demandé de pas foutre la merde. Dit-il blasé

Non mais pour qui ils se prennent sérieusement. J'hoche simplement la tête ne sachant quoi répondre.
Un silence s'installe, je décide alors de sortir mon paquet de cigarette et d'en allumer une. Lui se place à mes côtés et accote sa tête sur mon épaule (il n'a pas froid aux yeux hein).

-        T'en veux? Dis-je en lui tendant la clope

Il ne dit rien, mais la prend volontiers. On reste comme ça encore un moment puis je décide de regarder l'heure sur mon téléphone et oulaaahh il est tard. Les gars doivent être à la maison depuis au moins une heure déjà.

-        Est-ce que ça va aller? Dis-je

-        Humm? Répond-t-il en redressant sa tête vers moi

-        Je disais est-ce que ça va aller?

-        Ah ouioui ça va... si on peut dire.

-        Écoute je...

Pas le temps de continuer ma phrase que mon tel sonne. Roohh pas lui sérieux

-        Je dois répondre c'est...

-        Midas ouioui vas-y. me coupe-t-il en s'éloignant

Je décroche sans enthousiasme.

-        Tu me veux quoi?

-        T'es où là? Tu te fou de moi, t'es partie avant nous et t'es toujours pas rentré. T'as vu l'heure?

-        Qu'est-ce que ça peut te faire?

-        Call, joue pas avec mes nerfs.

-        Je suis occupé là. Je rentrerais quand je rentrais. Sur ce ciao. Dis-je en raccrochant

Qu'il se mêle de son cul celui-là franchement, le culot à son apogée. Je lui en poses des questions moi? Pfff...

Je me dirige vers Dimos qui est maintenant au volant de sa voiture.

-        Tu rentres?

-        Oui et tu devrais aussi. J'imagine que les gars sont inquiet vu l'heure.

-        Rohh on s'en fou d'eux là. Le plus important présentement c'est toi.

Il me fixe sans rien dire. Une lueur étrange dans le regard.

-        Bon d'accord je ne te retiens pas plus. Fais attention en rentrant Dim et si y'a quoi que ce soit vraiment n'importe quoi appelle moi d'accord. S'il le faut même, je rapplique direct chez toi.

-        Merci beaucoup Call. Dit-il émue

Sur ce on se quitte. Je reste un instant sur le parking le temps de le voir disparaître au loin avant d'enjamber ma moto, puis roule tranquillement vers chez moi. À peine la porte franchis, qu'un gros con se rue sur moi.

-        T'étais où putain? Hein? Répond quand je te parle, t'étais où??

-        Lâche-moi, tu me fais mal.

Il ressert encore plus sa main autour de mon bras. Mon bras gauche. Ok il est bien cicatrisé mais ça n'empêche pas qu'il soit plus sensible. Je vais me retrouver avec une énorme trace, sérieux il abuse sans parler de la douleur.

-        Je t'ai posé une question Call, où t'étais?

-        Et moi je t'ai dit de me lâcher. Je n'ai pas à te répondre si j'en ai pas envie. Je ne te dois rien Midas.

On voit que la colère ne fait qu'augmenter en lui. Là s'il le pouvait il me démontrait pièce par pièce. Leandros décide d'intervenir.

-        Lâche-là Midas. C'est bon.

Ils se regardent ou plutôt se défie du regard. La tension est palpable dans l'air. Leandros tiens le bras – celui avec lequel il me tient— de Midas.

-        Il se passe quoi ici? Dit Éléna

Personne ne lui répond. Ça devient trop bizarre là.

-        Je ne sais pas quel est votre problème, mais arrêtez moi ça tout de suite c'est clair? Midas lâche Calliope et Leandros lâche ton frère.

Sans plus attendre, ils lâchent tous les deux en même temps. Elle s'en va sans rien rajouter et j'en profite pour m'éclipser dans ma chambre. Une fois en haut je décide d'aller me doucher rapidement. En sortant de sous la douche je remarque la trace sur mon bras. Je l'avais dit une belle grosse trace rouge qui vire au bleu. Propre et habillé, je rejoins ma chambre sans manger. Je préfèrerais éviter de les croiser.

Mon téléphone sonne.

BurnedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant