- Bah alors, vous faisiez quoi comme ça ? Vous avez mis dix ans à descendre. Dit Leandros en riant.
Son rire sonne faux et son ton est légèrement accusateur. Mais il semblerait que seule moi l'ai remarqué.
- Rien. Elle ne voulait pas se réveiller. Lui répond Midas.
- Ah ? Pourtant, on a entendu crier et courir. Dit Markos.
Leandros lève la tête vers son frère, qui était en train de me fixer. Encore une fois, il n'a pas l'air content. Un léger malaise s'est installé. Je me sens observé, je relève alors la tête de mon assiette et remarque qu'ils me regardent tous. Je dois être rouge comme une tomate là.
- Humhum...y'a quoi? Dis-je.
- Rien. Disent-ils tous en chœur.
Le reste du repas s'est déroulé sans accrochages. Les parents parlaient entre eux de leur journée et les garçons discutaient de la soirée qui allait avoir lieu ce week-end. Moi, je mangeais en silence observant ce beau petit monde rayonner.
Passant le reste de la semaine.
Il n'y a rien eu d'intéressant, les journées se ressemblaient toutes. J'ai fait plus ample connaissance avec Aimilia, on s'est échangé nos numéros et petit à petit une amitié née entre nous.
Nous sommes donc vendredi soir ce qui veut dire; soirée. J'étais prête et attendais les garçons dans le salon. Ceux qui disent que nous les meufs on met dix piges à se préparer, ils n'ont pas dû rencontrer les frères Zenos. Une demi-heure plus tard, ils décident enfin de se montrer.
Ils sont magnifiques, on ne va pas se mentir, mais quand on voit qui sont leurs parents, c'est tout à fait normal.- Enfin! On va être en retard. Dis-je en râlant.
- Le meilleur pour la fin tu connais ? Dit Midas.
- Et je suppose que le meilleur c'est censé être toi ? Pouffais-je.
Je bluffe. Bien sûr qu'il est le meilleur, le dessert. Mais je refuse de contribuer à faire gonfler son égo.
- Bien sûr, regarde-moi cette beauté, normal que je fasse attendre mes admiratrices. Me dit-il avec son sourire en coin et un clin d'œil peu discret.
- T'as de la merde dans les yeux. Encore si tu m'avais dit que le meilleur c'était Leandros j'aurais dit pourquoi pas. Dis-je en haussant les épaules.
Je ne le laisse pas répondre et attrape le bras de Leandros en nous trainant à l'extérieure.
- Va falloir qu'on ait une discussion. Dit-il en me regardant avec sérieux.
Il fallait s'y attendre. Je sais pertinemment de quoi il veut me parler, mais je n'ai rien à dire. J'aimerais autant rester dans le déni si possible.
On finit par arriver avec presque deux heures de retard.
Dès notre arrivée, je me retrouve seule dans la cuisine, bien évidemment les garçons sont partis à la chasse comme ils aiment si bien le dire. Je suis rejoint par Aimilia. Nous discutions, lorsque deux charmants jeunes hommes viennent nous accoster. J'étais là en train de discuter avec Haris et Aimilia s'est éloigné avec son ami.- Je trouve que t'es ravissante. Dit-il.
- Merci, c'est gentil et toi t'es plutôt pas mal.
Il est beau c'est peu de le dire mais pas plus que le Dieu Grec ou encore Midas.
- Et sinon t'as quel âge ? Dit-il.
- J'ai dix-huit ans.
- Elle a dix-sept ans.
Midas se trouvait derrière moi et avait répondu en même temps que moi. Haris quant à lui me fixait un peu perdu l'air de se demander si je ne racontais pas des craques et probablement qui était ce gars.
- L'écoute pas, j'ai dix-huit ans. Rectifiais-je.
- Arrête de dire de la merde, mentir sur son âge pour se taper un mec c'est digne d'une salope. Peut-être que Gianna avait raison enfin de compte. Me dit Midas sur les nerfs.
- Alors d'un, lâche mon bras tu me fais mal connard et de deux, je ne mens pas il est présentement minuit passé j'ai donc dix-huit ans. Lui répondais-je.
C'est quoi son putain de problème.
Je finis par m'en aller, les laissant tous les deux et me dirige vers la sortie. J'ai besoin de prendre l'air.
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Burned
Short StoryEntre amour, amitié, deuil et trahison. Dans la peau de Calliope, jeune lycéenne de 17 ans, vous découvrirez son histoire. ** Il se laisse tomber en arrière et se décide enfin à parler. - Tu sais Call, avant ton arrivée tout était plus simp...