🍃Chapitre 16🍃

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-        On peut savoir tu regardes quoi comme ça?

Un silence plane dans la pièce.

-        Gi c'est pas le moment laisse la souffler ses bougies. Réponds Leandros en soufflant l'air exaspéré

-        Si c'est le moment, elle est là tranquillement entrain de dévorer Midas du regard. Je te rappelle que c'est MON MEC.

-        Dévorer du regard ? Mais ça ne va pas ou quoi ? J'étais juste dans la lune. Lui répondis-je On peut me dire pourquoi vous l'avez invité celle-là. Soufflais-je tout bas

Mais apparemment ce n'était pas assez discret.

-        Pardon? Dit-elle

-       C'est vrai tu ne m'aimes pas et c'est réciproque alors pourquoi être venu à mon anniversaire. Explique moi parce que ça me dépasse là.

-        Je ne sais pas pour qui tu t'es prise, mais regardes toi deux secondes dans un miroir. Tu peux essayer autant que tu veux faut arrêter de rêver aucun mec ici ne s'intéressera jamais à toi. C'est pas avec ton corps de bruler que MON Midas ou même n'importe qu'elle autre gars que tu vois ici va vouloir de toi surtout quand on peut avoir ça. Dit-elle en se montrant

Je ne dis rien, comme je l'ai déjà dis mon corps ne me complexe pas, mais me rabaissant sur ça sachant comment je me suis retrouvé ainsi c'est douloureux surtout aujourd'hui. J'observe tout ce monde en train de me fixer. Personne ne dit rien. Personne ne la contredit ou n'ose s'interposer pour prendre ma défense. Je souffle les bougies presque éteinte et m'approche de Leandros pour lui dire vers l'oreille.

-        La prochaine fois vous m'écouterez quand je dis que je ne veux pas d'anniversaire.

J'allais partir lorsque monsieur décide enfin d'ouvrir sa bouche.

-        Faudrait qu'il y'ai une prochaine fois.

Il n'a pas parlé fort, pas assez pour que tous les autres l'entendent. Mais moi, je l'ai entendu et Dimos aussi. Je croise le regard inquiet de celui-ci. Je quitte la pièce et me dirige vers ma chambre.
Il insinuait quoi? C'est donc ça son but? Que je partes ? Je croyais pourtant qu'ils étaient d'accord avec mon emménagement ici, on s'entendait plutôt bien jusqu'à maintenant malgré les chamailleries.
Alors, à quel moment les choses ont-elles dérapé, qu'est-ce qui a bien pu merder. J'étais à présent dans ma chambre. Je me suis changé puis installé dans mon lit prête à rejoindre les bras de morphée.

Le lendemain je me réveille la tête dans le cul, complètement sonné. Faut dire que la nuit a été agité avec les plaintes jouissifs de mademoiselle Gianna. Ils n'y sont pas allés de mains mortes. Je prends mon téléphone et voit un message de Dimos qui date d'hier soir.

 Je prends mon téléphone et voit un message de Dimos qui date d'hier soir

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Je ne sais pas quoi en penser de tout ça. Sa gentillesse soudaine me laisse perplexe. Est ce qu'il se fou de moi lui aussi ? Bref, je lui réponds un simple merci et que je vais bien. Je me prends ensuite de quoi me changer et me dirige vers la salle de bain. Juste avant d'ouvrir la porte de celle-ci, une tête blonde me vole la place. Je cogne sur la porte. En lui criant que j'étais là avant et qu'elle n'était pas chez elle. La porte s'ouvre à nouveau et la blonde me fait face.

-        Je te signale que toi non plus. Dit-elle en me claquant la porte au nez

Stupéfaite, j'allais tourner les talons lorsque je tombe sur monsieur.

-        Elle n'a pas tort. Dit-il sans émotion

Alors là. Je suis sans voix. Je ne comprends pas ce que je lui ai fait pour qu'il change à ce point là avec moi.
Donc sans dire mot, je me dirige vers ma chambre et juste avant de fermer la porte mon regard tombe dans celui de Leandros. On reste un moment comme ça à se fixer sans rien rajouter, je décide finalement de fermer la porte. Il m'avait prévenu n'est-ce pas .

Je serais retard mais pas grave j'ai attendu qu'ils soient tous partit pour aller me préparer. J'irais à moto aujourd'hui. Je me douche rapidement et m'habille simplement d'un cargo et d'un hoodie. J'attrape mon sac, mes clés et mon casque; j'envoie un message pour prévenir Dimos (me demandez pas pourquoi) puis direction le lycée.

Une fois arrivé, il n'y avait personne

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Une fois arrivé, il n'y avait personne. Normal vu l'heure qu'il est, ils sont tous en cours présentement. Je me gare à la hâte et cours vers l'entrée. Je dois me dépêcher, passer à mon casier puis au secrétariat pour mon billet de retard.

Je suis à présent devant la classe, je toc et attend de pouvoir entrer.

BurnedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant